Ça me perturbe...

[Membre supprimé 360590]

@Astipalaya
Tev donne son avis comme moi je peux donner le mien sur un pays que je connais bien. Ça reste des avis sur un truc qu'on connait donc + légitime que ceux qui ne connaissent pas en vrai mais pas plus que des avis de machin au PMU, c'est pas des avis d'experts
Pour des avis sociologiques, ce n'est pas vers Youtube que je me tournerais mais vers Arte vu que même des habitants peuvent avoir des opinions fausses sur leur pays
Des youtubers qui donnent leur avis comme nous on donne le notre sur le forum, il y en a plein. Ceux à prendre au sérieux (comme Nota Bene) ne sont pas nombreux.

Au mieux, le seul truc sur lequel Tev est légitime, c'est en mauvais goût de coiffure et de casquette

Édit
@Banana
Sur le racisme et l'appropriation, ce sont des choses que j'ai lu sur les réseaux, je ne pensais pas à toi

 

[Endless]

Je suis hyper perturbée par la façon dont mon cycle menstruel affecte mes humeurs.

On connaît le fameux SPM et ses souffrances. Eh bien pour moi, c'est l'inverse. Je me sens hyper bien juste avant mes règles, et au fin fond du drame avant l'ovulation.

La semaine qui précède mes règles, je suis d'humeur à déplacer des montagnes. Je me sens sereine, forte, confiante, stable et heureuse. Mon corps me semble plus tonique et résistant. Le seul truc qui pèche, ce sont les douleur à l'utérus le premier jour de mes règles (et ma peau qui devient ultra grasse).

Par contre avant l'ovulation, c'est une vraie tannée. Je suis hyper déprimée, je me sens affreusement nulle, tous mes traumas me reviennent en tête, je suis irritable, j'ai constamment la dalle, j'envoie bouler tout le monde. Je suis vraiment exécrable, et je me sens comme le pire déchet sur Terre. Le seul truc positif c'est que mon acné me laisse tranquille.

J'ai l'impression d'être cablée à l'envers. J'essaye de trouver des infos là dessus mais tous les sites tournent en boucle sur le SPM. J'ai juste trouvé un article qui évoque le sujet, mais sans grand fondement scientifique. Est-ce qu'il existe beaucoup de personnes qui ont une dysphorie menstruelle liée à l'ovulation ? Si vous avez des infos à ce sujet, ça m'arrangerait beaucoup !

Parfois je blague en me disant que je suis tellement child-free que mon corps fait tout pour ne pas me laisser procréer .

 

[Poule.Heureuse]

Vu que ca parle de youtube...
Ca me perturbe quand des chaînes youtube que j'aime bien critiquent négativement d'autres chaînes youtube que j'aime bien. C'est un peu comme quand certains de mes amis ne s'entendent pas entre eux

 

[Barbe Bleue]

@Twinrova. Pitié pas le Fossoyeur. Et pas Karim

 

[Ortie123]

Pour elle, tu es heureuse de l'entendre, puisque tu l'écoutes.

Tu le dis toi-même, tu la relances avec des phrases enthousiastes.

 

[Pawline]

@Prouk serais-tu dans ma tête?
J'ai passé les deux derniers mois à me poser des tas de questions parce que j'ai l'impression de rencontrer de plus en plus de gens qui correspondent a ta description, qui parlent, parlent, parlent, parlent, et quand ils ont fini, parlent encore comme tu dis presque sans discontinuer et bien souvent d'eux-mêmes, autrement de sujets qui les passionnent (sans se demander une seule seconde si lesdits sujets intéressent leur interlocuteur).

Ce qui me perturbe c'est vraiment le côté sens unique et autocentré de cette façon de faire. Ce n'est pas une interaction, c'est un monologue. Et le pire, c'est qu'ils ne remarquent JAMAIS le manque d'enthousiasme en face. J'ai déjà testé la technique de répondre par monosyllabes puis celle de ne pas rebondir, celle de frôler l'impolitesse, aucune ne fonctionne: tout simplement parce qu'ils n'écoutent pas, ne prêtent pas attention à leur interlocuteur bordel de merde.
On dirait qu'il est là le nœud du problème: avoir un échange ne les intéresse pas, ils veulent avant tout parler, et parler d'eux.

Pourquoi font-ils ça? Pourquoi sont-ils aussi nombreux à agir de cette façon? (Qui sont-ils? Quels sont leurs réseaux?) Mystère, mais j'ai vraiment l'impression de ne jamais en avoir tant vu, est-ce que le contexte anxiogène fait qu'ils ont encore plus besoin de causer tour le temps pour extérioriser (et donc qu'on les remarque bien plus?)

En soi j'apprécie les gens bavards, mais les égocentriques pas du tout. Le plus fort dans tout ça? Je les attire comme un aimant là aussi ça m'intéresse de comprendre pourquoi.

 

[Kaktus]

@Prouk & @Pawline
Est-ce que ces monologues ne sont pas explicables par le fait que la crise n'aidant pas, les gens ont moins l'occasion d'échanger, de se confier ? Du coup, dès qu'ils en ont l'occasion, ils ouvrent les vannes et paf (ça fait des Chocapic), monologue. Un peu comme s'ils avaient un quota de mots par jour dont ils n'avaient pu se débarrasser et que là, ils lâchent tout d'un coup.

 

[doomie]

J'ai toujours eu l'impression que les gens étaient comme ça même avant le covid

 

[Membre supprimé 360590]

@doomie
Les "moi je" oui mais la solitude a bien ravagé les choses.
La dernière fois que ça m'est arrivé, je me suis réfugiée derrière mon tricot, j'ai mis Star Strek et j'ai laissé mon copain gérer le truc. Ça me le fait tout le temps, c'est usant.

 

[Clèves]

J'ai toujours eu l'impression que les gens étaient comme ça même avant le covid

Je confirme, j'ai toujours été la cible privilégiée de ce genre de personnes (allez savoir pourquoi ) et ça date de bien avant la pandémie. C'est toujours un moment hyper pénible pour moi parce qu'au bout d'un moment ma capacité d'attention vire au néant et je dois fournir un effort de dingue pour réussir à seulement me concentrer sur ce que me raconte la personne. J'ai les pensées qui s'embrouillent, la tête prête à exploser, et je ressors de ces "conversations" littéralement lessivée. Et un quart d'heure c'est la fourchette basse pour la durée de ces monologues, personnellement j'ai déjà eu droit à une demie heure voire une heure. Ma tutrice de stage quand j'étais prof était de cette espèce-là et je vous jure que c'était un cauchemar. Je me souviens d'un épisode notamment où une évaluation de mi-parcours s'était transformée en un déjeuner d'une heure et demie où elle n'avait fait que parler, sur la fin c'était juste un supplice Et comme c'était ma tutrice et que l'issue de mon année de stage dépendait (en partie) d'elle, je n'avais pas d'autre choix que d'être polie... C'en était à un point où je l'évitais dans les couloirs parce que je savais que si on se croisait, elle allait me tenir la jambe à n'en plus finir malgré mes tentatives polies pour m'esquiver.

Ça avait le don de me laisser complètement perplexe. Elle parlait, parlait, c'était comme une machine qui ne s'arrêtait pas. Ça n'avait jamais l'air de l'effleurer que, peut-être, je pouvais avoir des choses à faire (et j'étais prof stagiaire, j'étais littéralement toujours dans le rush ) Je pense avoir un (léger) trouble de l'attention, et ça combiné avec une incapacité quasi pathologique à poser mes limites et à couper court aux interactions qui me sont pénibles, ça fait que ce genre de personnes me vident littéralement de mon énergie. Du coup je travaille à m'affirmer plus. Dans un autre genre, aux fêtes de famille, c'est toujours moi qui sers de réceptacle aux griefs de Machin par rapport à sa dernière embrouille avec Truc. Ou auprès de qui Gérard s'épanche longuement sur ses problèmes avec son ex-femme. Je sais pas, il doit y avoir un truc sur mon visage qui fait se dire aux gens, "ah tiens, le bureau des plaintes est ouvert !"

J'entends ce que tu dis @Let_Them_Eat_Cake sur le fait que ce genre de comportement peut aussi venir de la solitude. Dans ce cas, je suis d'accord que c'est un peu différent. Mais il y a aussi des personnes qui ne sont pas seules du tout (ma tutrice pour reparler d'elle était mariée avec quatre enfants) mais sont juste très égocentriques, n'ont aucune conscience des besoins des autres et n'intègrent même pas le fait que, peut-être, ils ont leurs propres préoccupations.

 

[doomie]

@Clèves tu viens tellement de décrire ma vie

 

[Kaktus]

@Griffith

Spoiler

Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.