A elle :
Je ne te connais pas, mais j'ai eu la grande douleur de voir tes ravages. A toi qui n'assume rien, a toi, qui en plus d'avoir tout jeté par la fenêtre sans même dire que tu jetais par la fenêtre, pourquoi encore laisser ce mur grimper en refusant de répondre ne serait-ce qu'aux questions auxquelles tu lui as demandé de répondre ?! J'ose croire que tu le regretteras ... ce ne serait que justice, vraiment.
A lui :
Accroche toi mon petit, t'es bien entouré. je t'ai vu au plus bas, chaque jour tu rayonnes de nouveau un peu plus. T'as retrouvé ton humour, ton optimisme, ta gaieté.. J'avais presque esquissé une larme le jour ou tu m'as relancé une vanne tu sais, des mois après.. T'as su garder ton noyau de soutiens, et tu verras que naturellement d'autres gens vont se greffer, via tes clubs, ton assoc, ton rôle de mono... Et dedans t'auras une demoiselle toute choupinou qui ne recherchera qu'une épaule pour venir s'y lottir pour toujours. Tu m'as dit un matin avoir toujours peur de tout, de plus rien réussir, que d'avoir dérivé t'empêchait de revenir dans le droit chemin.. Tu as toujours tout réussi, tu sais que t'en as été parfois insolent ? Marion a dit de toi un jour : "Ce mec, il a un truc pas humain, il me fait penser a un orage silencieux" ... tu devines ce qu'il y a derrière tout ça hein ? ; )
T'as réussi à tout relancer, je veux plus te voir douter, et même si la peur restera, tu trouveras une amoureuse, au sens quasi enfantin du terme, avec qui tout ça s'évaporera. Et au fur et a mesure tu te feras aussi des vrais amis en plus, parce que tu vaux toujours autant quoi que tu dises, tu auras de nouveaux meilleurs amis en plus, de nouvelles meilleures amies en plus parce que oui, il va falloir me remplacer, même si je ne suis pas la principale ni la plus proche, je compte quand même un peu non ? ; ) J'men fous tu m'avais dit même beaucoup un jour : )
T'as fait le plus dur, t'arrêtes pas en route, t'es redevenu pitre, le mec terriblement sérieux qui pourtant sait coller un sourire à tout le monde au moment ou il le faut, même dans les situations les plus tristes. T'as pris la parole à cet enterrement, toi qui n'est pourtant ni baptisé, ni croyant. Tu as collé un sourire à la plus improbable des personnes, la maman qui venait de perdre son fils.. Tu étais beau, même si ta chemise était trop grande pour ce corps changé, et ta peau blanche était comme rayonnante sous le grand soleil de début d'été. T'as prouvé ce jour-là que t'étais au dessus des autres, ce que tu as fait, je n'aurai jamais pu, alors arrête de me dire que n'importe qui aurait pu.
J'aimerais te dire, saute dans un train, va dans une ville, n'importe laquelle, arrête toi dans un café et parle aux gens, ferais un malheur, toi qui apprend toujours tout sur tout et adore apprendre aux autres, surtout aux plus petits. T'es bien du genre à faire ce genre de folies qui ferait que tous te diraient que t'es un type franchement bizzare mais comme tu m'as appris y'a longtemps, en me disant : "Tu sais Sean Connery qui parle à Richard Gere à Camelot, il dit : Je n'accepte personne par fragment, soit le bienvenu ! " C'est vrai, la dessus on se rejoint, inconnus ou vieux amis, on se donne à fond, tant pis pour ceux qui jouent pas le jeu, ils auront leur conscience pour les juger.
Elle aura sa conscience pour la juger, alors je t'en supplie, arrête de vouloir encore faire de ton mieux pour une fois, laisse ses problèmes pour elle, et toi pense à toi, que je te revois comme une constellation dans le noir, c'est bien ton nom après tout non ? ; )
Peut-être que je devrais lui envoyer par mail .. mais j'en ai pas vraiment la force, il se sentirait obligé d s'occuper de moi le bougre, et je vais pas le plomber ... ca fait du bien, merci l'initiatrice du post : )