@Azurhibis Je réagis sur ce que tu as dit au sujet des papillons dans le ventre (et j'extrapole un peu, donc ce n'est pas seulement une réaction à ta propre situation).
Est-ce que cette histoire de papillons dans le ventre, ça ne ferait pas partie du grand mensonge vendu aux femmes par la société au sujet de l'amour et des relations ? Est-ce qu'on est obligées de ressentir un grand "waouh" au premier regard ? Est-ce qu'il n'y a pas d'autres modèles de relation qui ne sont pas basées sur l'obsession démesurée des débuts, l'angoisse, l'incertitude, les stratégies douteuses genre souffler le chaud et le froid ou stalker la personne, la jalousie, et j'en passe ? En lisant des ressources comme le livre dérivé du podcast "le coeur sur la table" ou des ressources sur le polyamour, les différentes formes de relation (queer platonic relationship etc.) j'ai pas mal déconstruit le concept d'amour romantique et ça m'a fait le plus grand bien.
Tu as aussi écrit que tu t'attendais à "perdre tes moyens" et que tu utilises ce sentiment comme jauge de l'intensité de tes sentiments, et ça m'interroge beaucoup sur le fait qu'il est attendu des femmes, au début d'une relation, d'être désorientée, surexcitée, anxieuse, de ne plus penser qu'à sa target, de ne plus en manger ni dormir, etc. (c'est pas que toi, c'est dans les films, séries, chansons, etc.) Donc la société (patriarcale) nous suggère de nous sentir fragiles, déséquilibrées, à la merci de l'avis et des réactions de l'homme (en plus des rôles classiques homme désirant vs femme désirée). Donc d'emblée de nous mettre dans une position de faiblesse dès le début, ce qui ne présume rien de bon pour la suite de la relation.
Peut-être que c'est juste moi, ou l'approche des 35 ans
mais aujourd'hui à choisir je préfère largement une relation où je me sens à l'aise, détendue, safe, soutenue, appréciée... plutôt que de l'incertitude, de l'obsession et des insomnies.