Célibattantes !

23 Décembre 2012
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20anspasses.wordpress.com
Je voulais revenir un peu sur mon précédent message sur les psys car je me suis demandé ces derniers jours si j'avais vraiment pas de chance avec les psys et j'ai pas le bon "état d'esprit" car parfois, je me sentais un peu braquée avec certaines questions et j'avais l'impression de devoir "prouver" quelque chose à la psy en face de moi.

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Bref voilà, j'ai l'impression d'avoir fait chou blanc avec les psys, mais j'en suis peut-être un peu responsable, je ne sais pas. Et du coup, maintenant je ne sais vraiment pas trop quelle solution explorer...
 
18 Octobre 2014
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@MorganeGirly je vais te répondre avec le point de vue de quelqu'un encore en étude de psycho donc à prendre avec des pincettes. Ce ne sera centré que sur ce qu'on apprend en France, dans d'autres pays la formation peut être totalement différente :

En psychologie, il y a énormément de chapelles, donc déjà d'un psychologue clinicien à un autre, en dehors même de son individualité, les méthodes peuvent vraiment différer.
Tu peux peut-être demander l'obédience de ton psychologue et faire des recherches sur ce qui te parle le plus ? Même si dans l'idéal tout ça devrait être beaucoup plus transparent et compréhensible pour le patient...

Quand tu parles de l'attachement : dans nos cours on insiste sur les schémas d'attachement à notre premier cercle dans l'enfance, qui impacteraient durablement notre manière de nous lier aux autres (peut-être trop je ne sais pas, je manque de recul), donc avec tous les patients on va chercher à creuser ce domaine. Ce qui te semble démontrer un préjugé sur ton cadre familial exceptionnel et enclenche ton mode défensif pourrait-il être du domaine de l'investigation commune ?

Je pose ici des questions et j'interprète face à plusieurs récits ce qui donne une vision très déformée, donc il n'y a que toi qui est en mesure de savoir évidemment.

Quand je lis ton récit, j'ai l'impression que tu rentres en résistance à cause d'une ambivalence entre l'intrusion de ton psy (pourquoi ressens-tu souvent le jugement/préjugé, quand on te pose certaines questions, sur lesquelles ça se concentre ? Et l'envie de lui plaire qui t'incite à parler de choses dont tu n'as pas envie (comme revenir sur des récits déjà dit, ne pas exprimer dans la séance tes doutes sur la thérapie et tes envies (avoir besoin d'être guidée/ exprimer tes émotions négatives sur le moment en face à face quand tu ne comprends pas ce qui se passe en séance).

Je me demande s'il ne te faudrait pas un psychologue qui pratique la psychothérapie existentialiste, car celle-ci pose un cadre très explicite sur ce qui va se passer en séance, s'appuie sur l'ici et maintenant (en simplifiant on pense que si tu viens pour des problèmes relationnels ceux-ci vont s'exprimer au sein même du cadre de la thérapie entre le praticien et le patient) et s'appuie beaucoup sur le feedback, donc tu auras des questions directes sur ce que tu ressens dans la séance et dans le lien entre vous, et je trouve l'approche plus dirigiste, ce que tu as l'air de chercher.

Dans tous les cas, un bon psy n'est jamais là pour te juger mais pour t'écouter, ce n'est pas un gardien moral mais un accompagnant. Donc ta partie combative a toute sa place dans la thérapie pour t'aider à savoir si la personne en face est la bonne pour toi, et en continuant de te questionner sur son juste déploiement je pense que tu finiras pas trouver un psy te correspondant et qu'en toi tu pourras aussi accepter de recevoir les questions plus sereinement.

Je voudrais aussi te dire que c'est assez commun (même si très frustrant) de ne pas trouver la personne qui nous convient tout de suite, je suis moi-même passée par plusieurs praticiens avant de trouver la bonne. Avec le recul il y avait aussi une histoire de période, à un moment je cherchais, mais je n'étais pas prête à me mettre vraiment au travail, même si un praticien très patient aurait peut-être pu faire émerger des choses.

J'espère ne pas t'avoir braquée, je n'ai pas le temps de me relire mais j'avais vraiment envie de te répondre !
 
23 Octobre 2017
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Les gens supposent aussi que vous êtes lesbiennes si vous êtes célibataires?

Ça me fout en rage, ya un gros sous-entendu "le problème vient de toi si tu n'as personne".

Et je me sens impuissante parce que je ne suis pas homosexuelle et d'un coup on me colle des étiquettes gratuitement. Sûrement certains pensent que je refoule mon orientation et que je ne veux pas le dire.

C'est comme si à quelqu'un qui n'arrive pas à acheter de maison je lui disais "peut-être que tu es nomade et que tu aimes vivre dans des roulottes au fond de toi."
 
23 Décembre 2012
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@soulpirate Ton message ne m'a pas du tout braqué, je n'ai pas eu le temps de répondre avant. J'ai trouvé intéressant la piste de "si j'ai des difficultés relationnels, ça s'exprime probablement avec mon psy et ça peut être un point de départ".
Mon problème c'est surtout que je n'arrive pas vraiment à comprendre l'approche des psys. Je les trouve très flous, ils ont des listes de courses de méthodes/approches sur leurs profils pros. Par exemple, j'ai l'impression que la majorité des psys que j'ai vues indiquaient pratiquer la TCC conseillée par plusieurs pour moi ici, certaines psys m'ont même dit qu'on pourrait travailler des techniques pour contourner des mécanismes que j'ai, mais le plus concret qu'on m'ait proposé jusqu'à présent, c'était d'aller sur Tinder ou de m'inscrire à un club de salsa pour rencontrer des gens. Le reste du temps, ça ne ressemblait pas du tout aux TCC. Donc je ne sais honnêtement pas comment trouver un psy qui me convient en fonction de ses pratiques parce que je ne sais même pas à quel point ils savent vraiment ce qu'ils pratiquent et si ce n'est pas une espèce de soupes d'approches et techniques différentes.

La suite que je blablate ici, c'est plus une réflexion générale en suivi de ce que j'ai dit avant qu'une réponse directe à ton message!

Les premières psys que j'ai vu, je ne savais pas quoi attendre d'une séance, donc je ne savais pas comment poser des questions sur les méthodes et ce que les réponses voudraient dire. Maintenant, je suis un peu plus au clair, mais je trouve toujours les psys assez vagues avec des réponses du genre "ça dépend de vos besoins". Et pareil, les quelques fois où j'ai demandé pourquoi elles exploraient certains sujets, j'avais quand même droit à des réponses qui me laissaient un peu sur ma faim et que je ne comprenais pas ("je vous laisse parler de ce dont vous voulez parler"... alors que j'avais l'impression que c'était la psy qui avait choisi le sujet), et quand je poussais les questions en disant que je ne comprenais pas bien où ça menait, j'avais l'impression qu'on me répondait que le problème c'est que je ne savais pas ce que j'attendais du psy et qu'il fallait que je fasse un travail là-dessus de mon côté... J'ai même fini en larmes avec une psy à la supplier littéralement de m'aider à définir tout ça elle m'a littéralement dit que c'était pas son job.
Bref, j'ai l'impression qu'on m'a plusieurs fois dit ici et en séance psy que je ne m'exprimais pas assez sur mes attentes aux psys, mais j'ai l'impression que quand je le fais, les psys me répondent des trucs hyper flous et confus qui ne m'aident pas plus que ça. Dans mon précédent message, je crois que j'essayais aussi d'exprimer la frustration que je n'ai pas envie d'aller en séance psy pour consacrer de l'énergie à essayer de régler des problèmes de communication avec la psy et de nous faire comprendre l'une l'autre. Et j'ai l'impression que je consacre en fait beaucoup de temps à ça, à essayer de lui faire comprendre ce que je veux, à essayer de comprendre ce qu'elle fait, et je ne sais pas si c'est ne pas être "prête" pour une analyse, mais perso, quand j'essaye de me faire comprendre ou d'obtenir ce qui me parait utile plusieurs fois mais que j'ai l'impression que ça n'aboutit à rien, je trouve que c'est beaucoup de perte de temps et d'argent que d'insister indéfiniment.

Pour que ce qui est des théories de l'attachement et des questions sur ma famille, disons que je pense qu'il y a une attention démesurée accordée à ces questionnements et que j'ai l'impression que c'est juste l'explication la plus "logique" que les psys essayent d'appliquer de manière un peu forcée sur moi au lieu d'écouter vraiment ce que je leur raconte et ce dont je veux parler.

Je n'ai pas de problème en soi qu'on explore ces questions, mais ça commence un peu à me saouler au bout de la 4e psy de les voir se précipiter autant vers les mêmes sujets qui n'ont mené à rien avant, et ça me blesse un peu que cette chose un peu "originale" de ma vie focalise autant l'attention, et je pense vraiment que c'est plus qu'une simple "investigation" mais aussi que ça ne rentre pas dans les normes (parce que si c'était juste une question psy, un papa + une maman à la maison avec des horaires classiques pour faire un enfant qui n'a pas de problèmes relationnels, ce n'est pas scientifique et j'ai du mal à croire que les psys ne s'engouffrent pas là-dedans en partie sur la base de préjugés occidentalo-centrés).

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Bref, voilà pourquoi je disais que j'ai l'impression que les psys ont trop un focus sur mes parents qui me parait disproportionné et pas spécialement le plus pertinent.
Ce que je trouvais intéressant en lisant ton commentaire sur la relation aux psys qui peut ressembler à nos autres relations @soulpirate et qui rejoint les choses que j'aimais bien avec la 4e psy au début, c'est qu'elle m'a demandé quelque fois de réfléchir à pourquoi un comportement pouvait me faire vriller. Par exemple, je lui avais expliqué que je m'étais énervée au travail (ce qui ne m'arrive presque jamais) car mon collègue répondait à côté de la plaque à ce que je lui expliquais et continuait à "débattre" avec moi alors qu'il ne m'écoutait pas du tout, et j'ai dit que c'était vraiment quelque chose que je ne supportais pas et qui m'a donc vraiment fait perdre mon calme.
Or, je vois bien que c'est aussi un gros reproche que j'ai vis-à-vis des psys que j'ai vues, quand j'ai l'impression qu'elles répondent à ce que je dis sans avoir vraiment écouté :yawn:
Bon par contre, évidemment, la 4e psy m'a demandé de parler de si ma famille se comportait comme ça avec moi dans mon enfance, ce qui expliquerait que ça me fasse vriller, et honnêtement, je ne trouvais rien de concluant. Je ne me souviens pas du tout de problème comme ça avec ma famille, j'ai toujours eu l'impression qu'on m'écoutait, ce genre de choses. Donc la seule chose que j'ai su expliquer c'est que je suis particulièrement intolérante de ce genre de comportement quand ça vient d'un homme, que mon collègue était justement un homme, et que oui par contre, les hommes qui écoutent pas vraiment ce qu'on leur dit dans les débats, j'en ai croisés un paquet dans ma vie. Mais ça a fait plus rire ma psy qu'autre chose, et après elle m'a demandé de lui expliquer si la France était plus sexiste que le pays où on vit, ce qui m'a saoulé (car le pays où on vit a aussi sa dose de sexisme et j'ai donc eu l'impression qu'elle n'était clairement pas en position d'objectivité si elle trouvait la France plus macho, et qu'elle n'avait pas l'air non plus vraiment capable d'explorer le sujet de l'impact du sexisme sur mon comportement si elle pensait que c'était la France le sujet).
Mais bref, j'avais trouvé intéressant aussi de me demander pourquoi certains trucs me trigger particulièrement, même si honnêment, je me demande s'il y a vraiment une cause personnelle et profonde et si juste "je suis féministe" n'est pas une explication logique parfois :yawn:

Enfin voilà, je voulais dire autre chose sur d'autres sujets que psy, mais j'ai plus trop le temps, je reviendrai plus tard!

@Azurhibis
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18 Octobre 2014
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Merci pour ta réponse détaillée, je me suis demandé en lisant si tu développais autant à l'oral qu'à l'écrit ?

Je n'adhère pas trop à l'approche TCC personnellement, je trouve que souvent l'outil éclipse l'écoute clinique et l'adaptation qu'on se doit d'avoir face à la parole du patient, après j'imagine que bien manié par quelqu'un de compétent ça peut sans doute être un bon outil, mais ton récit me conforte dans mon avis (aka "coller au manuel" au lieu de te suivre dans ton déroulement).

Dans tes récits, j'ai l'impression qu'il y a plusieurs choses bloquantes :
- des réflexions hors sol de leur part (te dire d'aller sur des applis, de sortir, ce n'est pas le rôle d'un psy) ainsi qu'un manque de souplesse/adaptation à ce que tu souhaites donc en gros le volet compétence du thérapeute
-Une partie dans laquelle tu essaies de savoir ce que fait le psy alors qu'en thérapie le praticien peut te faire des debriefs mais le reste du temps, on se laisse "flotter" en se concentrant sur soi. Le praticien a ses méthodes et ses grilles d'observations qu'il ne t'expliquera pas et tu dois réussir à simplement te laisser envelopper dans le processus.

Mais pour ça, il faut avoir confiance en l'autre donc je me demande : est-ce le praticien qui ne pose pas bien son cadre/ne te l'explique pas assez, est-ce un manque de temps car l'alliance thérapeutique se fabrique au fil des échanges, est-ce une impression de jugement/un besoin de contrôle exacerbé de ta part ou encore un manque de connexion personnelle ? À toi de voir si une piste/plusieurs/aucune a du sens.

Un nouveau psy partira de tes envies (enfin en principe) mais repassera à un moment un peu sur les traces de l'ancien car il a besoin de te connaître le mieux possible sur différentes dimensions, même si j'entends très bien le côté lassant de revenir pour la 4e fois sur le même sujet...

Un autre point : En France, la loi Accoyer protège le titre de psychothérapeute (donc gage d'un professionnel en principe bien formé), qui indique que le psy a fait son master + 600 heures de stage. Nos profs nous disent bien qu'en sortant du master on est pas encore tout à fait apte et qu'il est nécessaire soit de faire cette certification, soit d'intégrer d'autres services pour se faire de l'expérience dans des équipes pluridisciplinaires, mais pas mal d'élèves se lancent sans y passer car ce n'est pas obligatoire et c'est à mes yeux vraiment pas sérieux car cela mène a des désastres parfois.

C'est très perso donc à toi de voir mais si tu as envie que je jette un coup d'oeil aux prochains psy que tu envisages pour répondre à des questions sur leurs méthodes si tu en as, tu peux m'écrire en mp
 
9 Juin 2020
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Hello hello !

J'ai une question, enfin un dilemme.

J'ai flashé pour un mec à la plage cet été. On avait pas trop parlé, mais je suis quasi sûre qu'il était intéressé aussi (jeux de regards...). J'ai fini par le trouver et le demander en ami sur Insta, et il a accepté mais sans m'ajouter en retour. En plus, c'était pile le jour où il est parti !

J'étais trop triste, et comme je ne pouvais pas lui envoyer de message, j'ai fini par faire une story juste pour lui, et je l'ai tagué pour être sûre qu'il la voie. J'avais écrit une sorte de confession - assez mignonne, mais peut-être un poil longue (5 ou 6 "slides") pour, en gros, lui avouer qu'il me plaisait, et que je regrettais de ne pas avoir essayé de l'approcher à temps.

Après, je n'ai pas osé aller regarder sa réponse pendant une semaine et demie... Finalement, j'ai fait ça avec une pote samedi passé. Le gars avait réagit par un simple "je regarde tout ça après". Du coup je lui ai demandé ce qu'il en avait pensé. Mais je n'ose à nouveau pas aller regarder s'il m'a répondu ou non !

Help... ?! Je ne sais pas trop quoi faire. D'un côté, je vois bien que ce n'est pas le drame du siècle. Le gars, je ne vais probablement jamais le revoir. Mais je me sens pas ouff à propos de tout ça quand même. Je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas faire les choses "normalement". Pourquoi je dois tjrs réagir trop intensément, tout compliquer, et finir par avoir un comportement maladroit. Je crains que des gens qui ne me connaissent pas, et qui se retrouvent d'un coup confrontés à ce type de réactions, ne se disent qu'il doit me manquer un grain.
 

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