@MorganeGirly je vais te répondre avec le point de vue de quelqu'un encore en étude de psycho donc à prendre avec des pincettes. Ce ne sera centré que sur ce qu'on apprend en France, dans d'autres pays la formation peut être totalement différente :
En psychologie, il y a énormément de chapelles, donc déjà d'un psychologue clinicien à un autre, en dehors même de son individualité, les méthodes peuvent vraiment différer.
Tu peux peut-être demander l'obédience de ton psychologue et faire des recherches sur ce qui te parle le plus ? Même si dans l'idéal tout ça devrait être beaucoup plus transparent et compréhensible pour le patient...
Quand tu parles de l'attachement : dans nos cours on insiste sur les schémas d'attachement à notre premier cercle dans l'enfance, qui impacteraient durablement notre manière de nous lier aux autres (peut-être trop je ne sais pas, je manque de recul), donc avec tous les patients on va chercher à creuser ce domaine. Ce qui te semble démontrer un préjugé sur ton cadre familial exceptionnel et enclenche ton mode défensif pourrait-il être du domaine de l'investigation commune ?
Je pose ici des questions et j'interprète face à plusieurs récits ce qui donne une vision très déformée, donc il n'y a que toi qui est en mesure de savoir évidemment.
Quand je lis ton récit, j'ai l'impression que tu rentres en résistance à cause d'une ambivalence entre l'intrusion de ton psy (pourquoi ressens-tu souvent le jugement/préjugé, quand on te pose certaines questions, sur lesquelles ça se concentre ? Et l'envie de lui plaire qui t'incite à parler de choses dont tu n'as pas envie (comme revenir sur des récits déjà dit, ne pas exprimer dans la séance tes doutes sur la thérapie et tes envies (avoir besoin d'être guidée/ exprimer tes émotions négatives sur le moment en face à face quand tu ne comprends pas ce qui se passe en séance).
Je me demande s'il ne te faudrait pas un psychologue qui pratique la psychothérapie existentialiste, car celle-ci pose un cadre très explicite sur ce qui va se passer en séance, s'appuie sur l'ici et maintenant (en simplifiant on pense que si tu viens pour des problèmes relationnels ceux-ci vont s'exprimer au sein même du cadre de la thérapie entre le praticien et le patient) et s'appuie beaucoup sur le feedback, donc tu auras des questions directes sur ce que tu ressens dans la séance et dans le lien entre vous, et je trouve l'approche plus dirigiste, ce que tu as l'air de chercher.
Dans tous les cas, un bon psy n'est jamais là pour te juger mais pour t'écouter, ce n'est pas un gardien moral mais un accompagnant. Donc ta partie combative a toute sa place dans la thérapie pour t'aider à savoir si la personne en face est la bonne pour toi, et en continuant de te questionner sur son juste déploiement je pense que tu finiras pas trouver un psy te correspondant et qu'en toi tu pourras aussi accepter de recevoir les questions plus sereinement.
Je voudrais aussi te dire que c'est assez commun (même si très frustrant) de ne pas trouver la personne qui nous convient tout de suite, je suis moi-même passée par plusieurs praticiens avant de trouver la bonne. Avec le recul il y avait aussi une histoire de période, à un moment je cherchais, mais je n'étais pas prête à me mettre vraiment au travail, même si un praticien très patient aurait peut-être pu faire émerger des choses.
J'espère ne pas t'avoir braquée, je n'ai pas le temps de me relire mais j'avais vraiment envie de te répondre !
En psychologie, il y a énormément de chapelles, donc déjà d'un psychologue clinicien à un autre, en dehors même de son individualité, les méthodes peuvent vraiment différer.
Tu peux peut-être demander l'obédience de ton psychologue et faire des recherches sur ce qui te parle le plus ? Même si dans l'idéal tout ça devrait être beaucoup plus transparent et compréhensible pour le patient...
Quand tu parles de l'attachement : dans nos cours on insiste sur les schémas d'attachement à notre premier cercle dans l'enfance, qui impacteraient durablement notre manière de nous lier aux autres (peut-être trop je ne sais pas, je manque de recul), donc avec tous les patients on va chercher à creuser ce domaine. Ce qui te semble démontrer un préjugé sur ton cadre familial exceptionnel et enclenche ton mode défensif pourrait-il être du domaine de l'investigation commune ?
Je pose ici des questions et j'interprète face à plusieurs récits ce qui donne une vision très déformée, donc il n'y a que toi qui est en mesure de savoir évidemment.
Quand je lis ton récit, j'ai l'impression que tu rentres en résistance à cause d'une ambivalence entre l'intrusion de ton psy (pourquoi ressens-tu souvent le jugement/préjugé, quand on te pose certaines questions, sur lesquelles ça se concentre ? Et l'envie de lui plaire qui t'incite à parler de choses dont tu n'as pas envie (comme revenir sur des récits déjà dit, ne pas exprimer dans la séance tes doutes sur la thérapie et tes envies (avoir besoin d'être guidée/ exprimer tes émotions négatives sur le moment en face à face quand tu ne comprends pas ce qui se passe en séance).
Je me demande s'il ne te faudrait pas un psychologue qui pratique la psychothérapie existentialiste, car celle-ci pose un cadre très explicite sur ce qui va se passer en séance, s'appuie sur l'ici et maintenant (en simplifiant on pense que si tu viens pour des problèmes relationnels ceux-ci vont s'exprimer au sein même du cadre de la thérapie entre le praticien et le patient) et s'appuie beaucoup sur le feedback, donc tu auras des questions directes sur ce que tu ressens dans la séance et dans le lien entre vous, et je trouve l'approche plus dirigiste, ce que tu as l'air de chercher.
Dans tous les cas, un bon psy n'est jamais là pour te juger mais pour t'écouter, ce n'est pas un gardien moral mais un accompagnant. Donc ta partie combative a toute sa place dans la thérapie pour t'aider à savoir si la personne en face est la bonne pour toi, et en continuant de te questionner sur son juste déploiement je pense que tu finiras pas trouver un psy te correspondant et qu'en toi tu pourras aussi accepter de recevoir les questions plus sereinement.
Je voudrais aussi te dire que c'est assez commun (même si très frustrant) de ne pas trouver la personne qui nous convient tout de suite, je suis moi-même passée par plusieurs praticiens avant de trouver la bonne. Avec le recul il y avait aussi une histoire de période, à un moment je cherchais, mais je n'étais pas prête à me mettre vraiment au travail, même si un praticien très patient aurait peut-être pu faire émerger des choses.
J'espère ne pas t'avoir braquée, je n'ai pas le temps de me relire mais j'avais vraiment envie de te répondre !