Oh wow j'avais pas réalisé à quel point ce thread avait été calme ces derniers temps, c'est trop dommage!
Je suis en train (enfin au moment où j'avais commencé ce message donc pas du tout aujourd'hui

) de regarder un documentaire sur les mauvais psys, et ils expliquent qu'une mauvaise thérapie, c'est pas neutre mais ça peut en fait entrainer des problèmes car si ça ne marche pas, le patient peut avoir l'impression que c'est lui le problème et que donc la thérapie ne marche pas avec lui, ce qui rendra les thérapies suivantes moins efficaces.
Et bref, du coup ça me fait forcément penser à mes expériences pas ouf avec mes précédents psys et je me dis que c'était quand même pas terrible et je sais pas si c'était juste une question de feeling. Par exemple l'autre jour ma kiné actuelle que j'ai vu genre 4 fois et que j'avais pas vu depuis un mois m'a posé des questions très précises non seulement sur ma pathologie mais aussi ma vie perso, alors que je m'attends pas spécialement à ce que les médecins ou les kinés retiennent tout en détail, je suis toujours prête à leur réexpliquer les points clés, et je m'attends certainement pas à ce qu'il se souvienne de nos discussions sur la pluie et le beau temps. Mais bref, j'ai réalisé qu'elle prêtait vraiment attention à nos bavardages et je me suis dis que c'était un peu bizarre que je me sente plus écoutée par ma kiné que ma psy!
Du coup, je voulais raconter un peu comment ça se passe avec mon coaching (comme je l'ai expliqué avant, pas une psy du coup, mais employé par la même entreprise que celle qui fournit des services de soutien psychologique avec des psys aux employés de ma boite qui le souhaite, et donc on peut soit avoir un coach genre développement personnel, soit un psy).
J'ai mis la partie précédente sous spoiler car c'est un peu HS mais là où je trouve que finalement ça va probablement quand même m'aider dans ma vie amoureuse même si j'ai décidé de changer de "sujet" par rapport à mes expériences psys précédentes où j'expliquais que je voulais comprendre mes échecs amoureux, et ça ne menait nulle part, et cette fois j'ai dit que je voulais essayer de "régler" mes difficultés à supporter certains types d'interactions et mieux identifier mes ressentis.
Enfin bon voilà, c'est les prémices de la réflexion et ce n'est peut-être pas du tout ce que j'explique qui se passe dans ma tête et on verra dans quelques mois, mais je trouve déjà très satisfaisant d'arriver à identifier des éléments réccurents dans mes schémas de comportement, parce que jusqu'à présent, c'était pas du tout le cas avec mes psys avant. Et puis franchement en fait, la peur du rejet qui me trigger particulièrement je trouve ça assez logique (je pense que ça se comprend dans pas mal de mes messages). Quand je repense à ma réaction post-Romain, quand je refusais de répondre à certaines de ses questions et que je l'accusais d'essayer de me manipuler, c'est parce que j'étais persuadée qu'il voulait me faire dire un truc du genre "j'ai des sentiments pour toi" pour qu'il puisse me rejeter violemment ensuite, et je tenais A TOUT PRIX à éviter ce scénario, je pense que c'est vraiment une des fois où j'ai le plus consciemment évité d'être ouverte sur mes sentiments parce que je m'attendais absolumeent à être rejetée et je trouvais la perspective trop insupportable, mais ce n'est peut-être pas une situation isolée.
Aussi, la coach m'a dit que c'est difficile parfois d'analyser ses relations amoureuses parce qu'on a notre propres mécanismes de défense, mais il faut aussi prendre en compte le fait que la personne en face a aussi des mécanismes de défense.
Donc oui en gros, le fait me rendre compte que peut-être je n'étais pas aussi consciente de mes ressentis et mécanismes que je l'avais longtemps cru, ça m'a fait réaliser que c'était probablement le cas du mec aussi dans les histoires amoureuses qui m'avaient paru avoir une fin incompréhensible.
Sinon ces derniers temps j'envisageais d'essayer de nouvelles méthodes pour ma vie sentimentale pour tenter une dernière chose avant de renoncer à avoir ma famille idéale. Je pensais à faire appel à une sorte d'agence de rencontres, mais ça a pas l'air forcément très concluant, surtout vu le prix... et il y a aussi les speed datings, je me dis pourquoi pas tenter.
Par contre dans ma ville, les options sont limitées et j'ai peur de rencontrer surtout mes collègues donc j'ai pas encore franchi le pas... mais il faut vraiment que je me bouge quoi. Parfois je suis très motivée et puis quand la date se rapproche, je pense "euh non".
Bumble en tout cas c'est mort pour moi, j'ai vraiment zéro réponse.