Dans le dernier numéro de
WE DEMAIN, il y a une interview de Mark Boyle qui a vécu 4 ans sans technologie. Je vous partage quelques extraits que j'ai trouvé inspirant
:
A la question : Pourquoi et comment as-tu décidé de vivre sans technologie ?
Il répond " [...] J'ai ensuite entamé une sorte d'enquête. Je regardais tous les problèmes, de l'agriculture industrielle au travail dans les ateliers clandestins, et je me suis demande ce qui nous avait menés à ça. Pour moi, c'est lié aux degrés de séparation élevés avec ce que nous consommons. Le marketing est très fort pour vous cacher les conséquences de vos actes. L'argent est particulièrement efficace pour nous séparer pcq il permet d'avoir une pseudo-relation avec quelqu'un du monde [...] dont je ne verrai jamais la vie. Je ne vois qu'un jolie paquet qui me raconte une belle histoire, qui n'est probablement que des conneries. Donc je me suis dit : "si c'est l'argent qui nous sépare de ce que nous consommons, essayons de retirer l'argent de l'équation et voyons ce qu'il se passe.""
Qu'as-tu décidé d'abandonner ?
"[...] J'avais l'habitude d'utiliser une tronçonneuse par exemple, pcq on peut faire une journée de travail en une demi-heure, ce qui offre un gain important pour très peu de carburant. Après avoir utilisé la tronçonneuse, les gens vont à la salle de gym pour s'entrainer, moi, je me dis : pq ne pas retirer la tronçonneuse et s'entrainer en sciant du bois ?"
Qu'est ce qui a été le plus difficile ?
"[...] Les gens parlent souvent de ma vie comme d'une vie simple... Elle est en fait très complexe !
[...] En hiver, nos visiteurs jettent du bois au feu du 8 du matin à 8 du soir. En partie, car nous sommes habitués à appuyer sur des interrupteurs, sans effort. Pour les aider à se faire une idée, je leur propose de venir passer 4 heures dans les bois avec moi. Tirer le bois, le descendre de la colline, le scier, le couper, et c'est l'équivalent de deux-trois jours de bois. C'est parfois physiquement et mentalement exigeant.[...]
Qu'est ce qui t'a le plus manqué ?
"[...] Lorsque je vivais en ville, personne ne m'a jamais demandé ce qui me manquait du monde naturel ou de la vie en relation avec les choses. Mais dès que tu renonces au smartphone et à internet, tout le monde veut savoir ce qui te manque !".
Ce sont de petits extraits, l'interview tient sur 8 pages. Il parle de sa relation avec les animaux/le végétarisme qui a évolué en vivant en autonomie, du fait de ne plus être connecté au monde lorsque l'on a plus internet, etc. C'est vraiment passionnant