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Membre supprimé 372515
Guest
Autant pour moi concernant le malentendu alors.@Ramelle
C'est de la rédactrice, et non de toi, dont je parlais. Le travestissement réside dans l'extrapolation à outrance des propos de Jennifer Aniston qu'on trouve en toute fin d'article ; et la pureté militante se manifeste par le fait de s'appuyer sur une opinion caricaturale et indûment attribuée à l'actrice pour se faire bien voir en s'y opposant. Je te présente sincèrement mes excuses si tu as cru que cette critique t'était adressée, j'ai sans doute manqué de clarté.
Ah non il n'est pas obsolète concernant certains phénomènes de pureté militante mais totalement hors de propos concernant Aniston je trouve.L'article dénonçait certains mécanismes qui font partie intégrante de la cancel culture : la présomption de culpabilité, l'abstraction, l'essentialisme, le pseudo-moralisme, l'absence de pardon, la contagion, le manichéisme et la souffrance provoquée. Or, si la cancel culture a évolué et que sa perception a été éprouvée par son irruption médiatique, ces mécanismes restent, eux, bien présents. Par conséquent, cet article me semble loin d'être obsolète.
Voilà ce dont je parlais. Je trouve assez ironique de dénoncer la pureté militante de l'article et d'avoir une relecture autant à charge et biaisé du texte. L'article se base sur les propos d'Aniston et c'est tout pour dénoncer la mystification de la cancel culture et rien de plus. Le reste c'est du procès d'intention. À aucun moment l'article n'affirme que Aniston serait contre la dénonciation d'agression mais il s'interroge sur sa définition en indiquant qu'on catégorise comme comme cancel culture également le fait de dénoncer des violences. Ce qui est totalement pertinent de rappeler. Si Aniston n'est pas contre les dénonciations de violences alors elle doit être plus claire ? Mais l'article est dans son rôle de rappeller concrètement ce qu'on appelle "cancel culture". C'est de l'esprit critique de base, en fait ?L'ironie est que, selon moi, on retrouve certains de ces mécanismes dans le présent article sur Jennifer Aniston :
- la présomption de culpabilité avec une hypothèse gratuite sur la vision de la cancel culture de l'actrice, et
- le manichéisme, puisque l'opinion hypothétique présentée est par ailleurs caricaturale : Jennifer Aniston serait contre la dénonciation de comportements d'agresseur