Temperance;2231183 a dit :Pour donner mon point de vue : je respecte la présomption d'innocence donc, je ne commenterai pas l'info en elle même.
Quant à DSK pervers sexuel dangereux .... euh... il aime juste coucher avec d'autres femmes que les siennes, à part sa femme, ça ne regarde personne et ce n'est pas une personnalité si importante que ça.
Et pour finir, le débat : "quelle est la probabilité qu'il soit coupable ? A t il une gueule de violeur ?" est tout simplement ridicule : soit il est coupable, et il sera puni ; soit il est innocent et dans ce cas, les médias auront réussi à briser la carrière d'un homme en moins de 24 heures.
Ah ... Parce qu'il faut une gueule de violeur?
Il faudrait admettre l'idée qu'un violeur peut être un psychopathe, un pervers, dont le comportement (solitude, agressivité, misogynie, machisme, violence, etc ... ) peut le trahier, mais enfin il n'est pas que ça. 75.000 femmes ont été victimes de viols en 2010, il y a t il autant de mecs dont la gueule est celle d'un violeur? Malheureusement, non.
Je dis malheureusement, parce que ce serait plus simple de se protéger du viol et de toutes autres agressions sexuelles s'il suffisait de repérer un mec un peu malade, seul, puceau et agressif. Combien de femmes sont victimes de leur propres maris ? Penses tu qu'au moment de lui dire oui, elle s'est dit " Ah mais , il a un peu une gueule de violeur quand même ! "
cherrychock;2231192 a dit :Et l'histoire de la journaliste là baaah, ça me dégoute tant d'opportunisme, non mais vraiment avez-vous vu la vidéo chez Ardisson, c'est limite si elle est pas morte de rire quand elle raconte ça Tristane..Si cette femme a été vraiment agressée par monsieur DSK elle a quand même une drôle de façon de gérer le traumatisme vous ne trouvez pas?
Je ne suis pas dérangée de sa façon d'en parler, mais je suis dérangée par sa façon d'en parler sur un plateau télé. Elle sait que c'est enregistré, que ce sera diffusé, etc.
MAIS, je voudrais qu'on arrête de remettre en question en permanence le traumatisme des femmes qui subissent ça. Il est clair qu'elle en parle librement. Et alors?
Pendant des années, j'ai parlé de mon agression de façon très libre, très naturelle, parce que je ne voulais pas admettre l'impact que ça avait eu sur moi. Je savais que ça relevait un peu de la provocation, mais le regard des gens sur un femme qui vit ce genre de chose est soit trop compatissant ( J'insiste sur le souvent et le trop, je ne fais pas de généralité. il y a de la "bonne" compassion. Et les femmes qui vivent ça ont besoin d'avancer, et d'exister autrement que comme une victime triste, malheureuse, qui va tellement souffrir ) soit leur regard est accusateur ( "elle le vit si bien, elle en parle sans pleurer, tu te rends compte?" ... Mais qui sommes nous pour préjugés de souffrances et des douleurs de gens que nous ne connaissons pas au quotidien? Pouvons nous observer ses cauchemards? Connaissons-nous ses peurs, ses angoisses? En parler librement peut être un partir pris de la victime pour se reconstruire ou à l'inverse, pour nier l'impact de l'agression sur elle, ce n'est peut être pas le parti pris le plus judicieux mais , à moi, il me parait plausible)
Je ne veux pas affirmer qu'elle est victime, et qu'il a été un monstre sexuel. Mais il serait de bon ton d'accorder un peu d'importance au vécu et aux dires de celles (parce qu'elles sont plusieurs, rapellons le !) qui se disent avoir été victime de DSK. Il est très certainement un très bon homme politique, et j'aurais pu lui apporter ma voix en 2012, mais ça ne le décharge pas de comportements blessants et déplacés.
Et tu m'étonnes qu'elle n'ait pas porté plainte, elle n'est pas idiote : Certains l'aurait soutenu, oui. Mais combien l'aurait traité de menteuse? De femme qui en veut à son argent? ou bien qui veut relancer sa carrière journalistique?
La victime est autant accusée que l'agresseur dans un cas aussi médiatique, c'est un peu extraordinaire !