J'ai eu deux jours de grosse déprime hier et avant-hier. Déjà parce qu'Eden me manque mais aussi parce que depuis que j'ai quitté mon boulot je me sens un peu désemparée. Ajoutez à ça l'impression que ça ne marchera jamais avec les chats... Sur ce point j'ai eu leur famille d'accueil au téléphone vendredi et hier une nana qui a adopté deux chatons encore plus craintifs il y a deux ans. Ca m'a bien reboostée et aidée, même si ce n'est jamais un chemin facile avec des chats qui ont subi des violences... Je m'en veux un peu par moments de me dire que j'aurais aimé que ce soit plus simple, et en même temps je suis heureuse de leur offrir un foyer. D'autant que je vois qu'ils se sentent bien ici (c'est juste moi le problème

enfin uniquement si je veux les toucher, ma présence ne les gêne pas)
Pour Eden... je n'ai rien à dire, j'y pense tout le temps mais en même temps c'était déjà le cas quand elle était là. Je touche sans arrêt ce petit pendentif "E" que j'ai trouvé la semaine dernière. J'ai l'impression qu'il est devenu le grigri le plus important de mon deuil.
Quant à mon manque de motivation à faire des choses... je crois qu'il faut que je me force doucement à le combattre. Pour mon projet pro j'attends de voir si j'ai le chômage pour aviser d'un planning. Sur le reste, une amie m'a proposé de faire Inktober à retardement, j'ai accepté et nous avons commencé hier. Mais j'ai bâclé mon dessin je n'avais pas la force. Ca m'a fait pleurer. Mais il faut que je tienne bon.
Dans la même veine, j'ai commencé un club lecture avec des copines. Ca m'a forcée à lire et je crois que j'y reprends goût puisque ce matin j'ai volontiers commencé un bouquin emprunté hier à la bibliothèque ("Le Pavillon des cancéreux" pour rester joyeux

).
Aujourd'hui ça va un peu mieux. J'ai même fait des cookies, sauf que j'ai oublié l'oeuf donc ce sont des sablés

Ils n'en sont pas moins délicieux
Demain j'ai une raclette avec tous mes anciens collègues

et mardi je passe la journée solo à Disney
