Ah oui ça parlait moniteur.e.s de conduite: je crois que ce qui reste le mieux, c'est le bouche-à-oreille. Demandez aux gens autour de vous avec qui iels ont fait le permis, comment c'était et tout. La conduite, ça reste un truc pas mal basé sur nos réflexes, et pour ça, il faut que vous soyez à l'aise, en confiance. D'autant plus quand on commence. D'où l'importance de pouvoir choisir la personne accompagnante (bien que je sache que c'est plus facile en zone urbaine...). Voilà, si vous pouvez investir du temps dans la recherche, c'est un plus (mais je dis bien si, vu que c'est pas donné à tout le monde).
Sinon je suis fatiguée, je reviens d'une soirée sur les femmes en science mais c'était tellement pas intéressant, c'était trop focalisé sur les histoires personnelles et pas assez sur tout le côté systémique. Je pense que c'est parce que c'était organisé par le décanat, et du coup, ça reste une vision académico-mâlo.centrée. Chais pas, y avait quelque chose de vachement frustrant, on n'a pas réussi à aborder tous les sujets merdiques du style la maternité, les déménagements, le temps partiel, les rôles genrés... on en a effleuré certains mais franchement, c'est ça qui est au coeur du problème, toutes ces questions à la résonance politique!
Ah et c'était vraiment peu intersectionnel! On a encore relativement parlé des biais inconscients, mais franchement, une seule, a parlé de ceux liés à l'ethnicité et au racisme et au milieu social en général... (franchement cette dame, je l'ai trop kiffée. Elle était là: nan mais je trouve pas que parler des femmes superstar en sciences soit une bonne chose, il faudrait plutôt parler de tous les trucs moyens et chiants qui arrivent à tout un chacun.e...)