Spiracle;1961143 a dit :Je ne crois pas avoir lu quelqu'un le dire (si c'est le cas, mille excuses, mes yeux sont fatigués), mais nous savons très bien que Maïa rédige ses articles avec une bonne dose d'humour, peut-être parfois sarcastique mais souvent second degré. Et j'ai l'impression que c'est ce ton que nous* pouvons avoir parfois du mal à comprendre, et qui nous fait nous emballer. Le vrai débat, à mon sens, ne devrait pas porter sur la masturbation, le pourquoi du comment et autres considérations métaphysiques mais plutôt sur notre façon de lire, et de réagir... Cela rendrait peut-être les débats moins stériles et les empêcherait de tourner en eau de boudin.
(Je tiens à préciser que je fais partie de ceux qui ont répondu "je t'aime Maïa", commentaire hautement réfléchi, mais commentaire qui, dans le cas où je n'ai pas à dire "ton article m'a libéré Maïa", est assez approprié -à mon sens.)
* J'ai employé le pronom "nous" faute de mieux. Je n'ai, personnellement, pas l'impression de comprendre les articles de Maïa de façon détournée -j'aime par ailleurs beaucoup son style d'écriture et les sujets dont elle traite, et manque donc peut-être d'objectivité- mais mon professeur d'histoire me rabâche qu'on ne peut employer le pronom "on" parce que "qui est on ?" et le "vous" me semblait hors de propos : je n'ai pas à parler pour qui que ce soit d'autre que moi.
Je ne dirai pas, dans mon cas, que le ton a été mal compris. Mais que le ton ne m'a pas plu. Et si c'est de l'humour, je n'y adhère pas (et pourtant je ne pense pas être une vieille grincheuse à l'humour frigide). C'est comme ça, c'est une fatalité, je ne pense pas qu'il faille chercher plus loin ou remettre en cause notre façon de lire (! Pourquoi ça et pas la façon d'écrire de l'auteure si on va par là ?).