@Burial
J'avoue, l'adolescence pour moi, c'est loin, dans mes souvenirs, l'orientation, c'était un peu le grand flou imposé. Il fallait choisir, alors, heu, bah, faisons un choix
par défaut (fort heureusement il m'a permis de trouver ce qui me plaît aujourd'hui, mais je n'en avais aucune idée à 16-18 ans
)
Là où je te rejoins à 100%, c'est qu'effectivement, il faut arrêter de sacraliser le bac. Laissons les jeunes s'orienter vers des filières professionnalisantes, techniques, artistiques, littéraires si c'est ce qu'iels souhaitent. Ne les forçons pas dans des études qui ne leur conviennent pas, juste parce que plus tard, éventuellement, ça pourra les aider. Il sera toujours temps plus tard de raccrocher les wagons si nécessaires.
En somme, l'orientation c'est bien, et il faut donner des moteurs à ça, à tous les niveaux, mais je rebondis sur mon point (
boing), c'est qu'un choix fait à 16 ou 18 ans ne figent pas dans le marbre le reste de sa vie.
@Chat-au-Chocolat
Alors, oui, si quand j'étais à la fac il y avait eu autant de blocages, j'aurais sans doute pété un peu un câble. Tout en soutenant les bloqueurs. Tout comme aujourd'hui ça me fait chier que mon train soit annulé par la grève. Mais que je soutiens les grévistes.
Je ne vais pas rebondir entièrement sur ce que tu dis, car, soyons honnête, je vais m'énerver, être sarcastique, bref, ça ne fera pas avancer le débat d'un iota, donc
let's agree to disagree.
Juste un point :
Le pseudo mythe du mec qui s'est inscrit à la fac juste pour obtenir des bourses, c'est le même que le mec qui touche toutes les allocs et bossent au black, ou que le gars qui se met en arrêt pour aller à la mer : oui il y en a, par contre s'en servir pour taper sur les autres, non. Ce genre de personne est une minorité, qui effectivement profite d'un système qui permet à tous de bénéficier de droits, de privilèges, etc.
Et pour avoir fréquenter des boursiers, clairement, la grande majorité des cas c'est : tu rates deux cours ? tu rembourses ton année.
Par contre, oui, je suis d'accord, il faut une réforme de l'enseignement supérieure. Mais une vraie réforme, un vrai truc qu'on a jamais fait. Donner plus de moyens aux universités, pour pouvoir remettre les locaux aux normes, accueillir les étudiant·e·s dans de meilleures conditions, avec un enseignement à jour, s'assurer que l'éducation avant l'enseignement supérieur soit de qualité, afin que tout le monde ait les « pré-requis » demandés aujourd'hui, rendre les universités plus accessibles, proposer un salaire étudiant afin que le taux d'échec, lié aussi au travail salarié des étudiant·e·s, diminuent, permettre de meilleures passerelles entre les filières, etc.