Hello,
J’apporte ma contribution et mon recul de Presque trentenaire
Je suis née en 82, avec un PC dans les mains (ou presque) et ça fera 11 ans au mois de septembre que je travaille.
Je me reconnais bien dans la première partie de la définition « net generation » et « Why generation », c’est vrai que j’ai toujours eu pour seul et unique moyen de travail mon ordi (et le téléphone aussi, ça va sans dire).
C’est vrai aussi qu’on secoue un peu les « séniors ». Là où je bosse depuis 3 ans maintenant, on est assez bien dispatché au niveau des âges, entre pré-trentenaires et quinquas. Donc autant dire qu’il y a de tout. Et notamment moi et mon collègue (du même âge) dans 2 services différents, moi à la relation clientèle et lui à la compta. Et bien, on s’est formés au moules en apportant des améliorations.
Donc oui, nous sommes « efficaces », mais je ne dirais pas que nous sommes « plus efficaces », mais que nous sommes « différemment efficaces ». C’est évident que la maitrise logicielle a pris une grande part dans l’entreprise, et donc notre « savoir » et notre « curiosité » est un atout, mais en aucun cas une menace.
Je pense aussi que ce sentiment de menace est du à la mentalité de l’entreprise. Je pense que le melting pot générationnel créé une bonne émulation : qu’est ce qu’on pourrait améliorer, comment on pourrait améliorer, est ce que le cheminement que l’on prend n’a pas trop d’étapes pour réaliser telle ou telle tâche…
Par contre, je ne me reconnais pas dans cette définition : « son arrivée dans une équipe bouleverserait l’ambiance de travail. Trop rebelle, inquisiteur et pas du genre à obéir « bêtement », le jeune serait source d’érosion de la « patience des séniors » et du « leadership des managers »
Je n’ai jamais été rebelle, j’ai été élevée dans le respect de la hiérarchie et des fonctions de chacun. Qu’on soit jeune ou pas, aucun de nous n’a la science infuse. On a tous à apprendre des uns et des autres.
Effectivement, je n’obéis pas « bêtement », mais je me dis aussi que si je le fais, ou si on me le demande, c’est qu’il y a une utilité à la chose (ceci-dit, mon chef ne se complique pas la vie avec des rapports inutiles que personne ne lit, ça doit déteindre sur moi )
Quant aux caractéristiques, oui et non. Evidemment, je cherche du sens à mon travail. Mais tout le monde le fait non ? Qu’on soit mécano, plombier, secrétaire ou infirmière, ce qu’on fait à un sens, quel que soit son âge.
Pour le feedback, la définition me fait un peu tiquer. On rechercherait la valorisation rapide : quid de faire ses preuves alors ? Là où je suis actuellement, j’ai eu effectivement plusieurs augmentations et une promotion MAIS c’était la première fois que ça m’arrivait (en 10 ans) et c’est le fruit d’un gros travail. J’ai l’impression que la définition tient plus du caprice, ou du « donnez-moi une augmentation parce que je le vaux bien » (attention, je ne veux pas faire de polémique, c’est juste un ressenti personnel par rapport à ladite phrase).
Là où je me retrouve c’est dans l’équilibre vie privée / vie pro. J’ai mis un point d’honneur à ce que l’un n’empiète plus sur l’autre. Mais c’est aussi parce que mon métier le permet et parce que l’ayant vécu, il est hors de question de ramener du travail à la maison (dossier sous le bras ou dans la tête).
Le loyalisme… hum. Là encore, je parle de mon cas perso, mais j’avoue qu’il y a certaines entreprises où on se sent mal, où on a pas de sentiment d’appartenance, mais encore une fois c’est l’entreprise qui fait ça, pas le jeune.
Pour la projection sur le long terme, elle est évidemment difficile, mais c’est plus conjoncturel qu’autre chose à mon sens. Il est impossible de dire maintenant de quoi l’avenir sera fait. La projection serait plus « quand j’aurai un CDI , je ferai…. ».
Et pour les nouvelles technologies, oui, évidemment, là-dessus je ne peux que dire OUI OUI et encore OUI
Mon avis sur la dernière partie…
Je ne me suis jamais sentie « différente » comme expliqué par D. Ollivier. J’ai toujours trouvé ma place dans l’entreprise, en observant, en écoutant. J’ai l’impression que la description du « Y’ » est un peu « moi je suis jeune, moi je sais, moi je vais plus vite que toi », qu’il est décrit comme une espèce de petit con ambitieux et omniscient (c’est MON interprétation du texte présenté). Hors, je ne me retrouve pas du tout dans cette interprétation, bien au contraire.
Quant à l’accélération du changement, bah, on est tous un peu dans le même train, on est bien obligé de suivre.
Pour le 3e point, je n’ai rien à ajouter, je suis d’accord. Même si mes parents sont toujours ensemble et que mon père travaille depuis 38 ans dans la même boite.
Pour conclure, je pense qu’effectivement, elle existe cette génération « Y’ », mais qu’elle n’est que le fruit de l’évolution du monde du travail, de l’arrivée des nouveaux outils de travail et de communication. Pour autant, il m’est difficile de dire que ça crée un réel « problème » au sein de l’entreprise. Au contraire, ça crée de l’émulation.
En tous cas, je le ressens comme tel. Je suis appréciée à mon boulot parce que je bosse bien, que j’ai des bons résultats, que je communique beaucoup (et qu’accessoirement je mets de l’ambiance dans les bureaux, aussi ), mais après tout, je suis payée pour ça aussi !
(et j’espère que je ne suis pas hors sujet… Les disserts, ça fait 10 ans que j’en ai pas fait !!!)
J’apporte ma contribution et mon recul de Presque trentenaire
Je suis née en 82, avec un PC dans les mains (ou presque) et ça fera 11 ans au mois de septembre que je travaille.
Je me reconnais bien dans la première partie de la définition « net generation » et « Why generation », c’est vrai que j’ai toujours eu pour seul et unique moyen de travail mon ordi (et le téléphone aussi, ça va sans dire).
C’est vrai aussi qu’on secoue un peu les « séniors ». Là où je bosse depuis 3 ans maintenant, on est assez bien dispatché au niveau des âges, entre pré-trentenaires et quinquas. Donc autant dire qu’il y a de tout. Et notamment moi et mon collègue (du même âge) dans 2 services différents, moi à la relation clientèle et lui à la compta. Et bien, on s’est formés au moules en apportant des améliorations.
Donc oui, nous sommes « efficaces », mais je ne dirais pas que nous sommes « plus efficaces », mais que nous sommes « différemment efficaces ». C’est évident que la maitrise logicielle a pris une grande part dans l’entreprise, et donc notre « savoir » et notre « curiosité » est un atout, mais en aucun cas une menace.
Je pense aussi que ce sentiment de menace est du à la mentalité de l’entreprise. Je pense que le melting pot générationnel créé une bonne émulation : qu’est ce qu’on pourrait améliorer, comment on pourrait améliorer, est ce que le cheminement que l’on prend n’a pas trop d’étapes pour réaliser telle ou telle tâche…
Par contre, je ne me reconnais pas dans cette définition : « son arrivée dans une équipe bouleverserait l’ambiance de travail. Trop rebelle, inquisiteur et pas du genre à obéir « bêtement », le jeune serait source d’érosion de la « patience des séniors » et du « leadership des managers »
Je n’ai jamais été rebelle, j’ai été élevée dans le respect de la hiérarchie et des fonctions de chacun. Qu’on soit jeune ou pas, aucun de nous n’a la science infuse. On a tous à apprendre des uns et des autres.
Effectivement, je n’obéis pas « bêtement », mais je me dis aussi que si je le fais, ou si on me le demande, c’est qu’il y a une utilité à la chose (ceci-dit, mon chef ne se complique pas la vie avec des rapports inutiles que personne ne lit, ça doit déteindre sur moi )
Quant aux caractéristiques, oui et non. Evidemment, je cherche du sens à mon travail. Mais tout le monde le fait non ? Qu’on soit mécano, plombier, secrétaire ou infirmière, ce qu’on fait à un sens, quel que soit son âge.
Pour le feedback, la définition me fait un peu tiquer. On rechercherait la valorisation rapide : quid de faire ses preuves alors ? Là où je suis actuellement, j’ai eu effectivement plusieurs augmentations et une promotion MAIS c’était la première fois que ça m’arrivait (en 10 ans) et c’est le fruit d’un gros travail. J’ai l’impression que la définition tient plus du caprice, ou du « donnez-moi une augmentation parce que je le vaux bien » (attention, je ne veux pas faire de polémique, c’est juste un ressenti personnel par rapport à ladite phrase).
Là où je me retrouve c’est dans l’équilibre vie privée / vie pro. J’ai mis un point d’honneur à ce que l’un n’empiète plus sur l’autre. Mais c’est aussi parce que mon métier le permet et parce que l’ayant vécu, il est hors de question de ramener du travail à la maison (dossier sous le bras ou dans la tête).
Le loyalisme… hum. Là encore, je parle de mon cas perso, mais j’avoue qu’il y a certaines entreprises où on se sent mal, où on a pas de sentiment d’appartenance, mais encore une fois c’est l’entreprise qui fait ça, pas le jeune.
Pour la projection sur le long terme, elle est évidemment difficile, mais c’est plus conjoncturel qu’autre chose à mon sens. Il est impossible de dire maintenant de quoi l’avenir sera fait. La projection serait plus « quand j’aurai un CDI , je ferai…. ».
Et pour les nouvelles technologies, oui, évidemment, là-dessus je ne peux que dire OUI OUI et encore OUI
Mon avis sur la dernière partie…
Je ne me suis jamais sentie « différente » comme expliqué par D. Ollivier. J’ai toujours trouvé ma place dans l’entreprise, en observant, en écoutant. J’ai l’impression que la description du « Y’ » est un peu « moi je suis jeune, moi je sais, moi je vais plus vite que toi », qu’il est décrit comme une espèce de petit con ambitieux et omniscient (c’est MON interprétation du texte présenté). Hors, je ne me retrouve pas du tout dans cette interprétation, bien au contraire.
Quant à l’accélération du changement, bah, on est tous un peu dans le même train, on est bien obligé de suivre.
Pour le 3e point, je n’ai rien à ajouter, je suis d’accord. Même si mes parents sont toujours ensemble et que mon père travaille depuis 38 ans dans la même boite.
Pour conclure, je pense qu’effectivement, elle existe cette génération « Y’ », mais qu’elle n’est que le fruit de l’évolution du monde du travail, de l’arrivée des nouveaux outils de travail et de communication. Pour autant, il m’est difficile de dire que ça crée un réel « problème » au sein de l’entreprise. Au contraire, ça crée de l’émulation.
En tous cas, je le ressens comme tel. Je suis appréciée à mon boulot parce que je bosse bien, que j’ai des bons résultats, que je communique beaucoup (et qu’accessoirement je mets de l’ambiance dans les bureaux, aussi ), mais après tout, je suis payée pour ça aussi !
(et j’espère que je ne suis pas hors sujet… Les disserts, ça fait 10 ans que j’en ai pas fait !!!)