Génération Y, notre nouveau rapport au boulot ?

[QueenMab]

Perso je trouve que ces histoires de générations machin ou truc, c'est des conneries ff: Ca ne sert qu'à stigmatiser les jeunes d'avantage, et à réconforter les vieux cons qui paniquent à l'idée de sortir de leurs petites pénates.

Les jeunes "Y" se sont pas fait tout seuls : si y a effectivement un changement d'attitude vis à vis du monde du travail, c'est aussi et tout simplement parce que la société et le modèle économique a changé ! Et quid de l'éducation donnée par leurs parents génération "X" ? (non parce que, si un gosse est mal élevé, c'est pas une histoire de génétique hin)

Et concernant la soit disant aisance innée des "Y" vis à vis des technologie de l'information, et notamment l'informatique : ça aussi c'est des conneries, parce que ce n'est que de la façade. Oui, ils savent se servir des réseaux sociaux et tout le toutim (le web), mais si en grattant un peu vous vous rendez compte que, pour l'immense majorité, ils ne connaissent rien de l'architecture, du fonctionnement de base et des langages (le net) Or, ce sont ces éléments là qui permettent de comprendre vraiment l'internet et ce qui s'y passe (je suis élève en info-doc et c'est un sujet qu'on voit en cours : ben ça fait *peur*)

Enfin voilà. Mais bon au moins grâce à tout ce bordel, y a plein de gens qui vont pouvoir se faire du fric ^^ (et les vieux cons pourront se rendormir tranquilles, persuadés d'avoir compris les jeunes et de savoir comment les gérer)

 

[Surdinam]

Je me reconnais assez bien dans cet article, sauf dans les phrases citées qui, il faut bien le dire, ne sont pas des exemples généralisés.

Il faut bien se dire que le concept de génération est en lui-même très vague.Certains évaluent les générations selon les années de naissance (et les périodes peuvent varier de 20 à 40 ans), d'autres les découpent selon les évènements importants avec lequel les personnes ont dû grandir...

C'est la raison pour laquelle un homme de 40 ans peut très bien se reconnaitre dans cette description (en imaginant qu'il se soit formé aux nouvelles technologies et qu'il aie eu des parents très moderne, par exemple) alors qu'une fille de 16 ans peut ne pas s'y reconnaitre.

Maintenant, je pense qu'il y a effectivement un "conflit générationnel" entre "la génération y" et les autres (Dieu, quand je regarde ma mère taper un sms!), cela ne signifie pourtant pas qu'il y aie incompatibilité. Les révolutions et les technologies ont évolué avec nous, et continuerons à évoluer. Je pense par exemple que nous serons une génération de Mamiezelle connectée à Internet, au courant des dernières technologies et capables de les utiliser, sans pour autant avoir les difficultés que Mamie a pour le moment quand elle veut allumer la télé digitale.

La génération Z est en marche (parce que, oui, il y a déjà une génération Z), et je pense que la cohabitation sera beaucoup plus simple avec cette génération... Et que ce genre de soucis, s'il ne sera pas supprimé, sera beaucoup plus simple à gérer.

J'espère juste qu'un jour, il y aura une génération Occupy Wall Street

 

[Hilly]

Beaucoup de madmoizelle ne voit que le côté nouvelles technologies dans cette article. Vous pensez quoi du reste?!? Le fait de ne pas faire bêtement se qu'on nous demande sans se poser de question? ne pas être aussi "fidèle" que nos aînés à un boulot? etc...

 

[ploufplouftagada]

Beaucoup de madmoizelle ne voit que le côté nouvelles technologies dans cette article. Vous pensez quoi du reste?!? Le fait de ne pas faire bêtement se qu'on nous demande sans se poser de question? ne pas être aussi "fidèle" que nos aînés à un boulot? etc...

Oh il y a quand-même beaucoup de madz qui ont parlé d'autre chose que des nouvelles technologies

Pour ma part, c'est évident que je ne fais pas les choses si elles me semblent inutiles ! Non mais sérieux, je fais pas bac+8 pour ne pas comprendre l'utilité de ce que je fais ! De même que je ne le fais pas non plus pour faire un boulot qui ne me plait pas.

La fidélité au boulot, ça aussi pour moi c'est une grosse blague : une entreprise ce n'est pas une association caritative (ça, c'est une phrase de mon premier patron !). L'entreprise n'hésitera pas à nous jeter s'il le faut alors moi je n'aurai aucun remord à partir la première si je trouve mieux ailleurs.

Après, comme ça a été dit plus haut, il faut relativiser en fonction du contexte économique : je n'aurai peut-être pas le choix pour tout, je devrai peut-être accepter un boulot qui me plait moyennement, et j'aurai peut-être des difficultés à me sortir d'une situation professionnelle qui ne me convient pas. Mais si l'occasion se présente, pas de pitié !

Dans ma première boite, je m'investissais vraiment beaucoup, je faisais bien mon taff et tout ce que j'ai récolté c'est du mépris de la part d'un patron qui ne disait même pas bonjour et qui traitait ses salariés de feignants. J'ai vite arrêté les heures supp gratos, j'ai mis ma conscience professionnelle au placard et j'ai fini par me barrer. Et je ne laisserai plus jamais une telle situation s'installer, je refuse de bosser pour un type qui me fait comprendre qu'il adorerait qu'une machine fasse la même chose que moi pour moins cher et que ça lui éviterait bien des problèmes.

Si je m'investis, j'attends que ça m'apporte quelque chose non seulement sur le plan financier (faut bien vivre) mais aussi sur le plan personnel. Je peux bosser 50h/semaine mais ce n'est pas sans contrepartie. (bon et il faut aussi me laisser lever le pied de temps en temps hein !)

 

[super-euca]

Je travaille dans une association culturelle où je suis chargée aussi bien de la programmation (festival d'une semaine + une rencontre/mois), du suivi des partenariats, de la communication, de l'administration de la structure, de la recherche de financements...etc. Je travaille seule, en relation avec ma directrice (qui dispose d'une demie-journée par semaine pour l'assoc...). Je gère un budget de 75000?, j'ai 25 ans et je suis payée maigrement. J'y investis beaucoup de temps et d'énergie, je serre les dents en me disant que ça paiera plus tard... sur un autre poste, dans une autre assoc ou boîte.

Bien sûr mon job est plutôt sympa, je suis en relation avec les artistes, les partenaires culturels, de temps en temps j'ai des invitations pour des spectacles... mais je porte aussi tout le poids du festival, puisqu'il n'y a que moi qui soit au courant de tout ; avec un encadrement très faible.

J'y bosse depuis un an et demi, toujours en CDD. Dans le fond, je trouve que c'est pas anormal de demander aux gens de s'investir à fond dans leur boulot, mais qu'il faut que la rémunération et le statut soit fonction de la performance du salarié...

 

[Kiyani]

Je me retrouve tout à fait dans cette description :



C'est comme ça que j'envisage mon futur premier poste. Ceci étant dit, je ne suis pas tout à fait d'accord sur la description d'un jeune immature, instable, insolent envers son patron... Les phrases que seul un jeune de la génération Y pourrait dire sont absurdes. Ou alors je n'ai aucun recul sur ma génération.

C'est exactement ce que je souhaitais dire. Je trouve ces phrases très stéréotypés, voir ridicules. Par contre j'adhère totalement aux "Caractéristiques du Y".

 

[FM Doll]

Perso je m'y retrouve ds le sens ou contrairement à mes aieux qui trouvaient valorisant de se tuer à la tâche en étant payés des cacachuètes (je crois qu'on a toutes entendues des discours comme "mais moi de mon temps on était des bosseurs, même 60h par semaine s'il le fallait, et on se plaignait pas) et bien moi j'ai envie de répondre : " Mais c'est très bien pour toi, si ça te plait de passer ta vie au boulot pour lequel tu te saigne et qui n'a aucun geste pour toi, et bien va donc.Moi c'est négatif"

Après je me suis toujours investie, j'ai toujours dépanné mes employeur, et mes collègues à la conditions qu'on soit réglo.

Je me suis toujours levée (même ac une bonne gueule de bois), bref j'ai toujours été polie et respectueuse MAIS je n'ai pas d'enfant, de crédit pour la maison, pour la voiture, alors finalement si je perd un boulot ds lequel on me prend pour une serpillière pour en trouver un autre un peu moins bien payé ce n'est pas la fin du monde.

J'ai l'impression que ça aussi c'est a prendre en compte: on fait des enfants plus tardivement, on achète plus tard aussi, bref on est pas "obligée" à 22ans d'avoir un salaire maximum pour tout ça ce qui nous laisse bcp de liberté pour tatônner, changer, partir, revenir etc...

 

[Lisazerty]

Personnellement je me reconnais dans les aspirations et le questionnement de la génération Y.
Je trouve qu'on est moins structuré que la génération X, nous sommes beaucoup plus des électrons libres.
Alors que nos parents ne se posaient pas la question du sens de la vie, nous on en vient plus à se la poser du fait de cette liberté.
Et je dois dire que cette liberté je la recherche aussi dans mon emploi.
Je veux qu'on me demande un résultat, sans être constamment sur mon dos. Je recherche un travail que j'aime, où je m'épanouis. J'aimerais tellement travailler pour moi et disposer de ma liberté, de mon temps.
Donc oui, je me reconnais dans cette génération. Je pense que c'est à la société de faire un effort pour nous intégrer, que les moeurs ont évolué trop rapidement par rapport aux institutions, ce qui a crée un décalage.
Même mes parents le reconnaissent, ils se reconnaissent plus dans la génération de leurs grands parents, que dans la notre.