Harcèlement moral ?

4 Novembre 2014
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Salut les madz :)

J'ai 26 ans ,Je travaille comme assistante de communication dans une salle de musique, depuis 10 mois maintenant. J'ai de suite éprouvé quelques difficulté de rapport avec ma responsable.

Aujourd'hui, je crois que je fais une sorte de dépression...je pleure matin midi et soir, et je n'ai plus aucune motivation dans mon travail.
J'ai entendu parlé du harcèlement moral, autour de moi, mais je ne suis pas sure, je suis peut être parano...Ma responsable à l'air tellement sympa, surtout en ce moment, elle va plutôt bien, et rigole tout le temps. Pourtant, c'est bien là, en moi, cette douleur, qui m'obsède.

Lors de mes moments de grande colère et d'indignation, j'ai tenu un carnet de bord (jai arrêté ensuite par ce j'ai surtout envie de ne plus y penser (mais je recommence en vous en parlant) : voici donc mon carnet de bord, qui décrit la situation que je vis, et si vous le lisez jusqu'au bout, vous pourrez peut être me conseiller.

  • Depuis mon intégration dans cette salle, ma responsable B. m'informe qu'il est nécessaire contenu de mon peu d'expérience qu'elle ait accès à ma boite mail.

  • Au fil des mois, elle me rappelle fréquemment qu'il est encore nécessaire qu'elle ait accès à ma boite mail compte tenue de mes compétences organisationnelles à ce jour.

  • Elle me rappelle très fréquemment avec gentillesse mon manque d'expérience dans le domaine, mon incompétence, mon étourderie, et n'est satisfaite que lorsque j’acquiesce.

  • Les premières semaine du mois de mai (j'ai pris mon post en janvier) B .est en vacance jusqu'au 10. Ma collègue et supérieure hiérarchique et DRH A. m’envoie un mail à titre personnel. Elle reçoit alors le mail « réponse automatique » indiquant que B. est en congés. Elle en conclue alors que B. reçoit tous mes mails et décide d'en référer à notre Directeur à son retour de vacances

  • Je dois pendant ses vacances m'atteler à la tâche des tickets vidéo de notre programmation produite. Lors de son absence, O, le programmateur , supérieur hiérarchique de B et de moi même m'informe qu'il serait plus intéressant de faire ces tickets pour toute la programmation, de plus nous en convenons ensemble en réunion Diffusion où A et V était présente. Je m’attelle donc à faire ces tickets.

  • Lors de son retour le lundi matin, B. découvre dans le compte rendu de réunion ce qu'il a été convenu de faire. Elle se met en colère me reprochant de ne pas l'avoir tenue au courant (pour rappel nous somme Lundi matin), je m'excuse alors, et lui dit qu'il est vrai que O. m'avait chargé de le faire, je ne pense alors, pas être en tord. Elle me dit alors que tout dois passer par elle, et que je ne dois pas écouter O., elle me conseille même d' acquiescer à ses demandes mais de ne pas les exécuter. Elle me reproche de tout faire dans son dos. J'essaie avec calme de lui expliquer qu'il n'est pas aisé pour moi lorsqu'un responsable me dit noir, et l'autre blanc. Toujours très en colère elle me répète « qui est ta responsable ? » toujours avec calme j'essaie de lui expliquer mon sentiment, mais elle me coupe « qui est ta responsable » à 3 reprises. Je me tais de guerre las, mais refuse de répondre à sa question.

  • Le mercredi, B. est absente, mais O est revenu, ayant été blessé par les propos de B., je me permets de lui en faire part. À ce moment, notre directeur passe dans notre bureau et entre 2 portes, nous lui expliquons la situation et l'engueulade dont j'ai été victime. Il me promet alors que nous allons en discuter

  • Vendredi 16 Mai A.informe notre directeur, et je suis donc convoquer dans son bureau, à 17h. Je me rends alors à ma convocation au côté de A., et lui exprime mon sentiment. Celui d'être « fliquer » en permanence, de me sentir dévalorisé, de ne pouvoir prendre aucune initiative. Je lui explique que je ne m'attendais pas à être l'assistante de B. au regard de mon profil de poste. Que je pensais avoir la responsabilité des tâches de communication Web et numérique, sous la responsabilité de la responsable de communication. Or, il n'y a aucune séparation entre nos postes étant donné qu'elle fait aussi ce que je fais, de temps en temps. Je lui explique alors ma difficulté à connaître mes tâches précises dans ce cas là. De plus, à l'arrivé d'un nouveau support numérique (qui rentre dans mon profile de poste) elle insiste pour être formée et en faire à mes côtés. Son argument principal étant mes absences/congés éventuelles. J'explique à mon directeur que sa façon de tout contrôler et de me laisser aucune tâches propre est dévalorisante et m'interroge sur la confiance qu'elle me porte. Mon directeur m'informe d'abord que le fait de consulter mes mails est une faute grave qui portera conséquence. Il m'informe aussi que ce n'est pas la première fois qu'il est confronté à ce problème vis à vis de B. et qu'il sait que c'est une des raisons principales du départ de son assistante précédente E. Il me dit alors que B. sera convoqué pour répondre de ces actes, le lundi suivant et qu'un technicien désactivera les mails. Je suis rassurée d'avoir été entendue, et me sent soutenue.

  • Lundi, C, délégué du personnel m'invite à lui parler, je me confie alors, mais les émotions que j'ai jusqu'alors retenu font surface. J'éprouve un grand stress et une grande fatigue émotionnelle. Je lui explique encore ma situation. C'est difficile, car j'ai peu de faits avérés, tant la pression est constante et discrète.

  • Je suis ensuite appelée chez le directeur, en compagnie de B. Je vois très vite que la situation n'est pas en ma faveur. J'ai peine à m'exprimer, l'émotion me submerge. On me reproche de ne pas confier à B. mon sentiment. Le directeur me dit qu'il conclue que c'est un sentiment non fondé sur des faits réels. Que B. est bienveillante et ne souhaite que m'apprendre. Elle insiste sur mon manque d'expérience, mes oublies, et m'accuse de ne rien lui dire et de ne pas la mettre en copie. Je lui avoue que je ne l'ai pas mise en copie sur certain mail et me voit donc fautive. Or je n'ai pas la présence d'esprit de dire que c'est par ce qu'elle reçoit mes réponses que je ne prends pas la peine de lui envoyé mes demandes (mail). De dépit je ne sais plus quoi leur répondre puisque la conclusion est mon manque d’expérience et ma jeunesse. B. n'hésite pas à dire qu'elle voulait désactiver la réception de mes mails, et qu'elle m'en avait fait part, ce que je nie, puisqu'elle ne l'a jamais fait, lorsque je nie, elle se défend vigoureusement et répète que j'ai tord. Elle ajoute aussi qu'elle n'arrivait pas à faire que je reçoivent ces mails lors de ces congés, or je les ai bien reçu mais insiste méchamment. Cela semble convenir à note directeur. Pendant l'entretien, B. nous fait part qu'un ami en commun (un intermittent du spectacle) l'aurais abordé au festival ou elle travaillait durant son absence, en lui disant que ce n'était pas « cool » qu'elle me malmène ainsi (je ne me souviens plus de l'exactitude des termes, mais en gros, ça voulait dire ça). Je suis extrêmement surprise, car je sais ne m'être JAMAIS confié à cette personne sur ce sujet, sachant leur liens d'amitié. Je suis donc très déstabilisé par cette information. Je quitte le bureau effondrée. et en larme.

  • J'informe la personne concernée de cette information. Cette personne nie complètement, et apprend au moment où je lui dis les difficultés que je rencontre avec B.

  • N'ayant plus aucun recourt pour me sortir de cette situation difficile, je décide de tenir un carnet de bord, avec un date automatique.

  • Semaine du 19 mai. Il a été décidé que B. me laissait gérer mon travail cette semaine, elle me demande cependant par mail, une liste des tâches que je dois accomplir. Je lui transmet.

  • Je la mets en copies de me mails et la tiens au courant dés réception d'infos. Des mardi, elle me fait remarquer que je n'ai pas enregistrer correctement une photo, qui soit dit en passant n'est pas définitive et pour une date en octobre prochain. Je m'en excuse et lui explique qu'il doit s'agir d'un bug lors de mon enregistrement et que je l'avais moi même remarquer ayant été en copie d'un mail avec cette même photos en haute définition, j'avais donc prévue de mettre ces infos à jour. Malgrè tout, elle termine son mail par « sois vigilante »

  • Je m'absente jeudi en déplacement

  • vendredi je reçois de nouveau un mail me disant que elle et J avait remarquer l'emploi trop fréquent du « je » dans mes posts de jeux facebook. Je lui concède. Cependant je trouve la remarque étrange puisque lors de mon premier jeu sur facebook, elle m'avait proposé de signer mes post par mon prénom. Je m'apperçois par la même occasion qu'elle a publié bcp de chose sur fb en mon absence. (je n'ai donc plus rien a poster pour le WE)

  • Elle me dit encore, ce qu'elle m'avait déjà dit, de poster au nom de La salle, et non de "mon prenom"

  • Je lui répond en direct (pour la 3ème fois) : que ce n'est pas possible de publier au nom de La salle, et lui fait remarqué que c'est la même chose sur les posts qu'elle a publié jeudi (c'est signé "mon prénom")

  • Je lui dis que je suis d'accord sur le fait de dire « nous vous faisons gagner » mais lui fait remarquer en revanche que cela cassera la proximité avec les gens de ne plus employer le « je ». Je lui propose par exemple de dire « j'espere que vous aller bien aujourd'hui, ça tombe bien car au la salle, Nous vous offrons...etc J'argumente poliment. Elle me répond séchement que de toute façon « on a décidé que ce serait comme ça avec j ». et me fait comprendre que ça n'est pas moi qui décide. Encore une fois, je ne comprend pas ce genre de réaction, je ne souhaite pas décider des choses, j'argumente simplement mon point de vue, étant très souvent sur les réseaux sociaux. De plus il avait été décidé que au sujet des jeux, je pouvais m'exprimer comme cela. Sur les autres posts, je n'ai jamais emplyer le « je » B. a changé » ma publication « Nous espérons que vous êtes ... » « Nous vous donnons rdv demain à 12h30 ! » voici un post de B. du 8 novembre 2013 : "..." je ne vais pas vous le mettre mais elle utilise 2 fois le "je"
  • Vendredi 23 mai, N entre dans le bureau et nous questionne sur ce que nous voulons faire au sujet du bureau commandé. B. tombe des nues car elle n'est au courant de rien. C'est vrai, la semaine passeé notre dir est entré dans le bureau et a trouvé que cela prenais trop de place, je lui explique alors que N. a commander un bureau encore plus grand. Me sentant concerné, je lui propose éventuellement l'idée de n'avoir qu'un pc et qu'un bureau, car 1 plus pratique pour moi, et 2 notre dirr m'a confirmé que B ne s'en servirai que lorsque je suis absente. S'en suis l'entretien difficile avec B. B n'est donc au courant de rien, si ce n'est qu'elle ne se servira du pc vidéo fil que lors des mes absences prolongés. Elle m'accuse alors de ne lui rien avoir dit, je lui explique que c'est difficile pour moi de lui parler en ce moment, elle dit qu'elle devra se servir de cet ordi à coté de moi parfois... que je n'ai rien compris, que je me servirai de cet ordi seulement 2 semaines par trimestre (je l'apprend ). Je lui répond que je ne savais pas, que je pensais intégrer ce travail dans mon travail quotidien au même titre que le site...puis elle change d'avis, puis dit qu'elle s'en fout, qu'on fait ce qu'on veut, qu'elle ne veut plus en entendre parler...que ça ne la concerne plus.

  • Lundi, je lui ai proposé un outils pour faire l'arborescence du site. Je lui propose de commencer l'arborescence, avec nos notes. Je travaille un moment dessus, lui montre, je le retravaille. J'ai le sentiment de pas servir à grand chose, effectvement, elle a tout refais sur excel, car elle préfère. Nous avons donc toute les deux travailler sur 2 outils différents...de plus, elle m'invite a voir son travail...je lui dis ce qu'il ne va pas (que j'ai fait sur mon travail) elle le change et envoie le sien à l'équipe...En gros, j'ai travaillé dessus, elle a recopié / refait et envoyer son travail à l'équipe. Je n'ai pas l'égo surdimensionné, donc je m'en moque, mais bon...c'est un peu facile. B. se dit qu'il vaut mieux le montrer à U avec de l'envoyer à l'équipe, je pense que c'est une bonne idée, car il maîtrise l'arborescence d'un site.

  • Réunion avec U et I (qui font le site) ça se passe bien jusqu'à ce qu'on évoque l'utilité de mettre l'horaire systématiquement en avant. J'appuie son propos en avançant que d'ailleurs, c'est ce qu'on fait sur le vidéo ticket. Elle coupe la conversation en me disant que j'avais donc décidé comme ça de mon propre chef d'enlever l’heure alors qu’avant on la mettait. Piquer au vif, je me défend en disant que c'était O., en regardant mes tickets qui m'avait dit de l'enlever. Elle ajoute : et ça tu ne me l'as pas dit. Je réponds « non B, je ne te l'ai pas dit » sans me démonter. Elle a pourtant vue les tickets. Devant tout le monde, elle fait donc cette aparté, je me sens humiliée.

  • Elle a distribué son travail au membre de la réunion, qui touchait à sa fin, je demande alors si on va en discuter un peu. Elle me coupe sèchement en disant qu'il faut le faire valider à l'équipe et que ce n'est pas le sujet de cette réunion...humiliée encore

  • plus tard, dans cette réunion, on parle de ce travail.

  • Mercredi. Bonne élève, j'évoque ma volonté d'uniformiser les affiches numériques en la questionnant sur les logos à utiliser. Elle me dit qu'il serait bien que j'uniformise les affiches numériques....

  • Je lui dis que j'ai créer un fichier AFFICHE numériques dans PAO promo. Elle me demande pourquoi. Je lui réponds, pour mettre les affiches numériques, au lieu de les ranger avec les affiches « papiers » Elle ne trouve pas ça logique, puisque elles sont déjà quelque part. Je réponds « oui elle sont dans Affiches ». Elle me dit « ce que tu devrais faire, c'est mettre les affiches numériques ODT et Fnac dedans »...je réponds « BAH OUI » conclusion, elle me prends pour une imbécile.

  • Je dois renommer mon ficher gabarit et non « template »

  • Je lui dis que j'ai utilisé indesign (logiciel de publication papier et numérique). Elle me demande pourquoi, je lui réponds que c'est plus pratique. Elle me réponds que non. Que photoshop ça va très bien pour faire ce genre de chose. Elle m'explique ce qu'est indesign (apparemment elle ne sait pas bien....). Je lui réponds, que oui, on peut le faire sur photoshop, mais que indesign est le bon outil. 15 min pour me justifier et expliquer que je préfère utiliser le logiciel étudié pour faire des affiches numériques et non celui étudié pour le montage et traitement photo... Sachant que faire ces affiches est MON travail.
Je ne vais pas vous en vouloir si vous n'avez pas tout lu !
J'ai donc tenu ce carnet de bord à peine 3 jours il y a 6 mois. J'avais cette espèce de volonté farouche que justice soit faîte.
Peut allez vous lire ces lignes et me dire qu'il n'y a rien d’exceptionnel dans ma relation avec ma responsable, et que c'est la loi du travail.

Je vous épargne pour le moment une liste que j'ai faite, car je vais bientôt en parler avec mon directeur.
Pour ajouter quelques points important, cette personne est syndiquée, et assez peu de gens l’apprécie dans ma boite, ma predecesseur m'a avoué qu'il en avait été de même pour elle.

Et j'ai dejà essayé de lui parler (à B) et elle se mets à pleurer...me faisant culpabilisé ou passer pour le bourreau.
à l'heure qu'il est, je me rends malade, je ne veux vraiment plus travailler. Son moindre comportement manipulateur me donne envie de vomir. Qu'elle me caresse dans le sens du poil, ou l'inverse. Je ne peux plus. Je n'ai aucun recours, je vais en parler à mon dir, mais je ne sais pas ce qu'il va faire sachant sa réaction il y à 6 mois.

bref help
 
7 Août 2014
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Paris ou Pluton
bfy.tw
Ta responsable mérite que tu la poursuives. Tout ce qu'elle fait est soit illégal soit immoral.
Tu devrais rassembler des preuves, des témoignages si possible et en parler à ta direction et/ou aux prudhommes (?) si ça n'aboutit pas.

Bon courage! Tu n'es pas folle!
 
  • Big up !
Réactions : Lia_Stilton
20 Avril 2013
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Ce qui est impressionnant, c'est que les nombreux faits que tu relates se sont déroulés sur une très courte période....

Dans tous les cas, tu ne peux pas continuer comme ça. A terme ça peut avoir des conséquences physiques non négligeables (perte d'appétit, de sommeil...) Tu as l'avantage d'avoir gardé une trace écrite et d'avoir fait une liste, ça te permet d'avoir quelque chose sur quoi te reposer pour ne pas perdre trop tes moyens le moment venu... et aussi le témoignage de la fille qui t'a précédé (il doit y en avoir d'autres d'ailleurs, malheureusement).

Tu peux essayer de consulter ton généraliste pour avoir droit à quelques jours de congés pour te reposer et prendre un peu de recul (j'avais lu un témoignage d'une personne harcelée au travail et c'est son généraliste qui avait mis le mot sur cette situation qui la dépassait, puis lui avait fait un congé maladie renouvelable). Si tu en as les moyens et si ça ne te "bloque" pas, tu peux aussi consulter un psy, pour avoir quelqu'un de "neutre" à qui en parler librement, c'est plus facile qu'avec une partie impliquée. Ca peut soulager, surtout si toute cette histoire te fait douter sans cesse sur ta propre valeur, tes compétences, ton intelligence, ta légitimité...il ne faut pas que ça devienne un poison qui te détruise petit à petit...

Je suis d'accord avec @@Vivianelab, je doute que ta responsable devienne un gentil petit agneau après avoir été dévoilée sous son vrai jour. Déjà parce que, comme beaucoup de personnes qui harcèlent, elle ne doit 1) pas avoir l'impression d'être en tort et au contraire d'avoir un sentiment de grande légitimité (après tout, elle ne veut que t'aider, hein :facepalm:) et c'est toi qui extrapole tout ou 2) elle a besoin pour une raison ou une autre de se sentir "meilleure" en rabaissant plus ou moins consciemment les autres (pour faire de la psychologie de cuisine). Dans les deux cas, c'est elle qui aurait bien besoin de consulter pour se rendre compte des problèmes profonds qu'elle a au niveau des relations humaines (puisque apparemment elle n'est pas très appréciée).

Je ne sais pas comment se passent les procédures de signalement du harcèlement moral, mais je te souhaite beaucoup de courage!
 
29 Novembre 2012
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Bonjour,

Oui le prud'homme est une solution. Mais il faut bien prendre en compte que ça ne sera pas une balade de santé. La durée moyenne d'une action est de deux ans, voire plus suivant ta région et ton conseil (certains sont plus encombrés que d'autres). Si en plus l'une ou l'autre des parties décide de demander un renvoi (ou même les deux!), ça devient vraiment long.
Si tu as un avocat, tu dois être sûre qu'il suit bien le dossier (et tu dois pouvoir le payer), et si tu n'as pas d'avocat tu doit te débrouiller toute seule pour ne pas faire de bourde (on peut trouver des gens qui sont des conseils gratuits, mais ça n'est pas toujours la panacée non plus).

Tout en sachant que le harcèlement moral est parfois difficile à justifier, donc tu n'as même pas la garantie d'arriver à une décision satisfaisante (surtout que tu rapporte énormément d'altercations orales).

Vu que tu comptes probablement continuer à travailler, il faudra aussi prendre en compte la réaction de tes collègues et responsables, réaction qui n'est pas toujours positive.

Donc voilà, un prud'homme est loin d'être simple à gérer psychologiquement, il ne faut pas s'y engouffrer à la légère, surtout si tu n'as finalement un problème qu'avec une de tes responsables, et que par ailleurs tu aimes ton travail.

Personnellement j'essaierais d'abord de me battre à mon niveau avant de me lancer là-dedans.
Donc j'ai bien envie de te dire d'essayer de prendre un peu de recul. Déjà, tu dois identifier si la cause de ton mal-être est réellement cette personne, ou si tu te sentais déjà mal dans tes baskets avant que cela ne dégénère avec elle (peut-être que tu le sais mais ça n'est pas clair dans ton message).
Il faut que tu sois certaine que le problème ici est bien une personne malsaine qui te harcèle. Lorsqu'on commence sa vie professionnelle on a parfois du mal à s'imposer, et on se laisse marcher sur les pieds par des petits chefs qui ne sentent plus parce qu'on ose pas s'affirmer.

Même si c'est difficile puisque tu es en plein de dedans (donc dur de rester objective!), tu dois bien séparer les fois ou effectivement ta chef avait une raison valable de te reprendre (parce que parfois on a toute une petite pointe d'égo qui n'apprécie pas la critique, même fondée :sweatdrop:) et les fois ou clairement tu n'avais rien à te reprocher.

Les choses mentionnées dans ton message datent un peu, je te conseillerais donc de recommencer un "livre de bord", mais j'essaierais de faire quelque chose de plus "tangible". Avec par exemple copies de mails à l'appui (les tiens, les siens, ceux de tes responsables quand ils te demandent directement de faire qque chose). Certaines choses que tu mentionnes relèvent du détail, et pourrait d'ailleurs arriver dans des relations de travail plus saines (après tout, les gens sont humains, ça peut pas être les bisounours H24).

Changes tes identifiants mails (si ça n'est pas déjà fait). Il n'y a pas de raisons qu'elle ait accès à ta boîte. Demandent aux collègues qui te confient du travail de te l'écrire par mail.

Même si c'est dur, tu dois rester calme. Cette femme est de toute évidence assez douée pour jouer avec tes nerfs en te poussant dans tes retranchements, notamment en te collant publiquement sur des choses faites ou à faire. Soit la plus organisée possible afin d'apporter des preuves concrètes que tu fais ce que tu dois faire de façon efficace et en temps et en heure (notes les choses à faire et quand tu les as faites, tiens un agenda régulier).
N'hésite pas à ressortir ton contrat de travail ainsi que ta fiche de poste. Tu as été engagée à un certain niveau, pour faire des missions spécifiques. Tu as le droit d'exiger d'avoir l'autonomie et les missions promises lors de ton embauche, surtout si tu apporte la preuve que tu mène à bien ton travail.

Ne te laisse pas bouffer par ton ressentiment ou ta soif de justice, essaye de voir les choses de façon rationnelle. Tu ne pourras pas faire évoluer les choses si vous partez toutes les deux en crises de larmes devant le N+2.

Au niveau personnel essaye de reprendre pieds au niveau du moral. Soit avec l'aide d'un médecin ou d'un psychologue si tu n'arrive vraiment plus à laisser les soucis pro au boulot, soit seule si tu y arrives (avec l'aide de ta famille, de ton copain etc.). ça paraît con, mais oxygène toi la tête le plus possible, au propre comme au figuré. On supporte mieux des choses difficiles au boulot si on arrive à décrocher en rentrant à la maison.
Cette femme essaye de te déstabiliser, et elle y arrive aussi en partie parce que la situation t'obsède tellement que tu n'arrive plus à voir les choses avec détachement.


Une fois que tu te sentiras capable de l'affronter devant votre boss sans craquer (et avec un dossier sérieux contre elle), vas-y. Et si ça ne donne rien (si elle ne change pas ou si tu n'es pas placée sous l'autorité de quelqu'un d'autre par exemple), informe ta direction que tu ne t'interdis pas d'engager une procédure prud'homale si aucune action concrète n'est mise en place.

La vache j'ai craqué le :culotte: avec cette réponse :ordi:

Bonne chance New-PoO42!!
 
4 Novembre 2014
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hello, tout le monde,
Merci pour vos réponses, ça me fait vraiment du bien.

Je vais tâcher un peu de répondre à vos commentaires.
Premièrement, j'ai mis pas mal de temps à trouver du travail, et avant de trouver ce post j'étais un peu décourager. Donc voilà @Calipo pour mon état "avant travail".

Ensuite par rapport au changement de responsable, c'est ce que j'ai demandé lors de mon premier rdv avec mon directeur, et c'est ce qui avait été convenu de faire, mais mon directeur comme vous l'aurez compris, à complètement changer d'avis après son rdv avec ma responsable, pourtant il a été le premier à parler de harcèlement moral. Ce qui a été clairement dit, c'est ma mauvaise interprétation de la bienveillance de celle-ci, et une liste de tout mes défauts....

Ensuite Calipo, j'ai un peu plus de mal avec la suite de ton discours. Tu comprendras, que j'oscille entre le " je suis parano, c'est moi qui ait un problème relationnel, je ne suis pas adapté au monde du travail" à "c'est une pervers narcissique manipulatrice, qui a peur que je lui vole son travail, et qui ne trouve de plaisir que dans l'humiliation de son prochain" . Soit, on me dit que la façon dont elle me traite est malsaine, soit, on me dit que j'ai un problème d'interprétation.

Même si c'est difficile puisque tu es en plein de dedans (donc dur de rester objective!), tu dois bien séparer les fois ou effectivement ta chef avait une raison valable de te reprendre (parce que parfois on a toute une petite pointe d'égo qui n'apprécie pas la critique, même fondée :sweatdrop:) et les fois ou clairement tu n'avais rien à te reprocher.

Oui j'ai un ego, comme tout le monde, mais il est normal mon ego, d'ailleurs ça s'appelle de la confiance, et bien sure que je fais des erreurs, mais la façon dont elle te le fais remarqué est humiliante. Je ne saurais pas l'exprimer autrement. Le moindre faux pas, et c'est une critique profonde qui me tombe dessus, ce qui te fais sentir comme de la grosse merde. Quoi alors, ne fait pas d'erreur. J'essaye, en tout cas je ne prends plus d'initiative, car toute initiative est une erreur, puisque ce que ne vient pas de sa décision est une erreur, Ensuite il y ces erreurs, que je découvre au moment ou elle me le fait remarquer...comme ce matin, ou au bout de 10 mois j'apprends qu'il est impératif et très important que je mette 5 affiches en archive...blablabla, je vous passe les détails, j'avais 7 témoins, elle a été très maternel dans sa façon de le dire, elle a bien fait remarqué à tout le monde qu'elle devait m'apprendre qqch....sauf que non....non on ne fait pas ça, on ne l'a jamais fait, et que ça n'a aucun sens de le faire ... et chaque jour c'est comme ça, je fais mon travail tout bien, sans aucune motivation, je ne sors absolument pas des clous comme au début (car oui je suis sortie des clous de ma prédécesseur, car oui ! je suis une personne différente), et pourtant, chaque jour j'apprends que "ce n'est pas comme ça qu'il faut faire, j'ai fait une erreur ici, là ..." Quoi qu'il arrive. Pour ton conseil de travail, je prends note de tout ce que je dois faire, et raye au fur et à mesure. Je n'ai rien à me reprocher, mais je suis humaine.

Les choses mentionnées dans ton message datent un peu, je te conseillerais donc de recommencer un "livre de bord", mais j'essaierais de faire quelque chose de plus "tangible". Avec par exemple copies de mails à l'appui (les tiens, les siens, ceux de tes responsables quand ils te demandent directement de faire qque chose). Certaines choses que tu mentionnes relèvent du détail, et pourrait d'ailleurs arriver dans des relations de travail plus saines (après tout, les gens sont humains, ça peut pas être les bisounours H24).

Je ne peux pas prendre du recul ET faire un journal de bord, c'est en contradiction. Je vais essayais d'en refaire un. Tout est à l'oral, nous somme 4 dans un tout petit bureau, et une 15 de salarié en tout. Je n'ai aucun mail. Personne n'ose de toute façon me demander quoi que ce soit, car quand cela arrive tt le mondre en paye les conséquences. Elle s'arrange pour me faire ses discours de "t'es qu'un merde mais c'est pas grave" le matin très tot quand il n'y a personne. Je m'arrange pour venir plus tard maintenant.

Je n'ai aucune soif de justice, ou envie de vengeance, il me semble avoir été claire la dessus. ça c'était il y a 6 mois, quand je pensais avoir une chance de me faire entendre. Aujourd'hui, je sens que ça va mal, que je dors mal, que je pleure bcp trop, que je m'ennuie d'un ennuie mortellau boulot, je fais mes 7 h de taff et je rentre, je me moque des concerts. Je m'en fout c'est tout.
Voilà ma prise de recul.


Je ne pense pas avoir les reins assez solide pour des prud'hommes et de toute façon elle est syndiqué et moi non. De plus comme on peut le remarquer, c'est trop facile de remettre ma parole en doute et de questionner mon état mental, car je n'ai que des "détails" qui peuvent très bien exister dans des rapports normaux.

Voici encore un texte-liste que j'ai écrit plus récemment :

Ceci est mon second, et dernier appel à l'aide.


Le premier, qui n'a pas été de mon initiative (une main tendue) a empiré ma situation et a contribué à mon hésitation à de nouveau me faire entendre.


C'est aujourd'hui que je le fais car je constate que mon moral est fortement atteint. Je me sens déprimée, brisée, je n'ai plus aucune motivation, et dans mon travail et dans ma vie, j'ai une boule dans le ventre chaque matin.


Et c'est aussi suite à mon dernier rendez-vous avec la mission locale que j'ai pris la décision d'agir. Lors de cette réunion, C. ma nouvelle conseillère de la mission locale a voulu savoir comment cela se passait entre nous. B. a de suite évoqué notre « soucis » survenu vers mes 4 mois de contrat. Elle a évoqué mon problème avec la hiérarchie, mon inexpérience, et bref elle a fait la liste de tout mes défauts et de comment j'ai été un poids pour elle au début.

J'ai tenue à rappeler que nous avions été convoqué car elle recevait ma boîte mail sur son ordinateur, elle s'est défendu d'un ton sec, répétant le mensonge qu'elle m'avait déjà servie lors de notre convocation, à savoir le fait qu'elle n'arrivait pas à enlever cette option (or, elle m'avait dit au contraire qu'il était préférable qu'elle reçoive encore mes mails). Elle a donc demandé à ce que dans l'avenir les jeunes en contrat d'avenir aient une formation sur le respect de la hiérarchie. Elle a parlé de moi comme étant « la personne ».

S'en est suivie un dialogue sur mon droit à la formation, je n'ai au début pas pu m'exprimer. Elle a dit elle même mes besoins de formations aux « outils / logiciels» n'hésitant pas à dire que j'étais mauvaise (ça n'est vraiment pas mon avis, je n'ai pour l'instant été dans aucune difficulté, au contraire...) elle a même soutenu que j'étais nulle en excel, logiciel dont je n'ai aucune utilité dans mon post et que je maîtrise très bien. La personne de la mission local a évoqué des formations plus globale, j'ai sauté sur l'occasion pour parler de formations en stratégies de com. B. a elle, insisté pour que je fasse une formation facebook.........

J’appréhendais fortement cet entretien, et je fus bien servie, mon seul moyen de défense étant mon silence et un visage neutre, que B. appelle « mes yeux noirs ». Elle me la fait remarqué pendant l'entretien...je n'ai pas su quoi dire.


Je me considère comme victime de harcèlement moral, je n'envisage plus aucune médiation, aucun dialogue avec la personne qui me harcèle.


Cette personne reste dans la limite de l'acceptable, rendant presque invisible ce qu'elle me fait subir. La chaleur qu'elle peut dégager parfois devient aussi blessante que ses critiques.

Par exemple, il lui arrive fréquemment de me féliciter en public d'un travail accompli, la plupart du temps c'est un travail qu'un enfant de 10 ans aurait pu faire.

Elle me félicite aussi lorsque j'ai accomplie un travail de son initiative (en général assez insignifiant, du moins sans grande valeur), comme si c'était le mien, et toujours devant du monde.


Soufflant le chaud, puis le froid (très rapidement), je me méfie d'elle en permanence, ce qui engendre beaucoup de stress.


Je suis témoin de sa manipulation sur le reste de l'équipe, et de ce que je n'hésiterais pas à appeler mensonge.

Par exemple, en réunion, elle n'hésite pas à m'y impliquer, en disant « New_PoO et moi , nous avons fais cela, nous pensons que... » Ou, d'une autre façon, lorsqu'elle justifie un travail non fait car nous n'avions pas le flyer, elle me dit (toujours en réunion) « hein pauline, nous ne l'avons bien reçu que Lundi le flyer n'est ce pas ? » Alors que que nous l'avions reçu bien plus tôt ( Lors de cette réunion, j'ai préféré ne pas répondre, ce qui a engendré son agacement, et quelques réflexions désagréables à mon égard).


L'humiliation :

Devant des prestataires, d'un ton des plus sympathique, elle n'hésite pas à m'humilier, et à m'infantiliser, rappelant sans cesse mon manque d'expérience, ou ma naïveté, elle m'appelle « mon petit poney »



La rétention d'information :

J'estime n'avoir été formée sur rien, si ce n'est vaguement le fonctionnement d'une smac.

Je ne sais rien ce qu'elle fait. Je ne sais rien aux partenariats presses, ou privée, je n'ai pas la connaissance du budget de la com, ni de la gestion d'un budget.


Je ne fais que de l'allègement de poste, c'est à dire, la demande promo aux artistes, le traitements des photos, la mise en ligne sur la site.

Au niveau des réseau sociaux, je ne gère que facebook, (pas twitter).

Je fais de l'animation vidéo sur la vidéo fil, (pas s'en m'être battue pour le faire en autonomie). Et je fais ce qu'elle me dit de faire quand elle veut...


La gestion du travail à la com :

Elle a un caractère très lunatique. Lorsque je lui pose une question, ou lui demande une validation, elle s'en moque complètement...

Et parfois, elle décide de tout contrôler, voir, de faire quelques trucs à ma place. Dans ces cas là, j'ai une suite de reproche, contredisant la plupart du temps des choses qu'elle m'avait demandé. Il lui arrive même de me demandé de rectifier des choses qu'elle a faite elle même.

J'ai dans ces moments, le sentiments de ne pas avoir de place, j'ai essayé d'expliquer cela la première fois, et c'est à cause de cela qu'elle me reproche de ne pas accepter la hiérarchie. Je dois accepter de ne pas exister, que mon supérieur puisse jouer mon rôle, mettre des choses sur le site, à moitié, pas terminer. Je n'arrive pas à gérer mon travail dans ces cas, car je ne relis pas forcément ce qu'elle a fait, pourtant, elle me porte responsable de ces erreurs s'il y en a. Sois vigilante, c'est ce qu'elle me dit.


En réunion promo avec O., nous déterminons qui fait quoi, comme les flyers par exemple. J'ai remarqué que s'il me regarde, et me demande si je gère ce flyer, elle dit non, qu'elle le gère.

C'est arrivé récemment sur je ne sais plus quel fly. Sur la réunion suivante, lorsqu'on en vient à ce flyer, elle n'hésite pas à dire qu'elle n'ai pas au courant de ou ça en est, et me demande ce que j'ai envoyé à la graphiste.....alors que c'est elle qui l'a fait. Elle me demande de prendre le relais, je me retrouve à gérer plusieurs flyers dans l'urgence et le stress.

Pour le moment, je n'ai jamais pu gérer un flyer de A à Z vraiment en amont, seulement en urgence, par ce qu'elle ne s'en est pas occupé, où alors en ping pong entre nous deux, et de toute façon c'est elle qui vérifie le travail des graphistes, donc je ne sers jamais à rien au final.

Elle m'utilise, et me dit "tu t'occupes de lui répondre, tu lui dis....(elle me dicte)...c'est son mail, mais c'est signé de mon nom.

Par contre, elle a déjà justifier le retard d'une créa par ce que Je n'y arrivais pas.


Le dialogue :

Si je fais une erreur, elle se met très vite en colère. Elle m'accuse de vouloir la décridibiliser, de faire des choses dans son dos (comme la fois ou J m'a demandé une facture, que je lui ai donné, et que B. l'a trouvé dans la bannette de J). Elle crit au complot, puis fait aveu de faiblesse, puis pleure.

Si on ne cède pas, et qu'on montre une certaine sévérité par rapport à son comportement elle pleure.

Je l'ai faite pleurer la première fois que j'ai essayé de lui parler, ce qui m'a énormément culpabilité. Et la dernière fois au sujet de la facture, lorsqu'elle a essayé de justifier son comportement, mais que je lui ai fait comprendre qu'elle était un peu parano.


Elle me gâche la vie. Me pousse dans mes retranchements. Aujourd'hui je n'ai plus goût à rien, je fuis le fil dés que je le peux, n'assiste à aucun concert, ne prend aucune initiative (à chaque fois que j'ai une idée, elle me rétorque que c'est ce qu'on faisait bien avant que j'arrive).


Je souhaiterai quitté ce poste, cette situation, pour la sortir définitivement de ma vie, mais n'ayant pas été formé à un vrai poste de chargée à la communication, je ne me sens absolument pas capable de postuler pour des offres de ce type.


voilà voilà

J'ai ensuite contacté la mission local et j'ai rencontré ma conseillère en privée, elle m'a confirmé le harcèlement moral (elle en a aussi été victime et a sentie que qqch clochait), mais elle ne peut pas faire grand chose. Elle m'a conseillé d'en parler à mon directeur, et au pire, elle pourra aussi le rencontrer.

Je ne pense pas faire d'action en justice mais que faire...j'ai un job assuré pdt 2 ans, j'habite une ville ou il n'y a pas bcp de travail de ce type.
J'ai pour projet d'en parler à mon medecin, mais je pense qu'il faut d'abord que j'en parle avec mon directeur non ?

Ah oui aussi, elle se met en arrêt des qu'on lui "parle" de ce qui ne va pas...du coup...on ne lui parle pas. J'ai du m'occuper seule d'une montagne de travail, et à son retour, je n'ai eu que le reproche d'avoir été en retard sur le mien.

dsl c'est très brouillon tout ça.
 
  • Big up !
Réactions : katnissvsw
29 Novembre 2012
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@new_PoO42 :
désolée si je t'ai blessée avec mon message, ça n'était pas mon intention.

J'ai écrit en réponse à ce que j'avais compris de ton texte initial, qui ne précise pas ton état d'esprit du départ, ni tes conditions précises de travail (type de bureau, nombre d'employés...)

Je sais que ça peut sembler contradictoire de te dire de prendre du recul et en même temps de tenir un journal, mais selon moi cette personne sait très bien que tu n'es pas en état de te défendre et elle en joue.

Vu ce que tu raconte dans ton deuxième message (notamment sur les petits entretiens vicieux du matin), elle fait tout pour qu'en cas de confrontation tu ne sois pas capable de te défendre correctement. Elle voit très bien que ses reproches incessants formulés de façon rabaissante et de façon peu professionnelle (on ne reproche pas quelque chose en public si c'est vraiment important) te touchent. Elle a du voir lors du premier entretien avec votre chef que tu avais été déstabilisée par ses attaques sur ton travail.

Selon moi, une des façon de ne pas être déstabilisée quand quelqu'un conteste ton travail ou tes aptitudes, c'est de pouvoir prouver que c'est faux. Quand on est en forme psychologiquement, et qu'on a du bagou, généralement on sait répliquer du tac au tac.
Quand on est plus fragile, qu'on ne se sent pas bien, ou même qu'il n'est pas dans notre caractère d'aller à la confrontation au pieds levé, on a tendance à laisser les autres nous faire douter de nous-même, et on a parfois besoin de s'aider avec quelque chose de plus concret, comme une liste, un agenda, des copies de mail qu'on a bien envoyé à la bonne personne... pour se prouver (et prouver aux autres) qu'on est pas là par hasard.

Il ne faut aussi pas oublier que les harceleurs jouent sur ça. Ils jouent sur cet espèce de flou, qui fait que selon la façon dont c'est présenté, on peut très bien se dire qu'en fait le supposé harcelé est juste une personne qui n'est finalement pas capable d'assumer sa charge de travail sans "l'aide" du harceleur, ou encore quelqu'un de trop fragile pour s'en sortir dans un environnement professionnel.
C'est pour ça que je trouve que tu devrais essayer de garder une trace (si possible) des fois où elle dépasse vraiment les bornes. Je dis pas que c'est facile vu ta configuration de travail, mais ça n'est peut être pas impossible non plus.

Quand je te parle de tes erreurs, ça n'est en aucun cas pour t'accuser de quelque chose. Tout le monde fait des erreurs, c'est évident. Simplement parfois c'est difficile de hiérarchiser entre ce qui est vraiment anormal en terme de réprimande et ce qui ne l'est pas tant que ça (surtout si on traverse une mauvaise passe), et du coup ça nuit un peu au discours global. Comme tu l'as dit, le but c'est de prouver que ça n'est pas seulement de la parano, mais bien quelque chose de constant.

Le fait que tu n'arrive plus à prendre du recul, et à séparer les difficultés que tu rencontre au boulot de ta vie personnelle, ça ne t'aide pas à te défendre non plus. Comme tu ne sais plus recharger les batteries chez toi, tu n'as pas de forces non plus au travail, et donc pas l'énergie nécessaire pour monter un dossier contre ta chef.
Pourquoi attendre de parler au directeur pour voir le médecin? Peut-être que celui-ci pourra t'aider, et à cerner ce que tu as besoin de faire pour t'aider à aller mieux, au moins chez toi (avec éventuellement un traitement médical adapté, ou encore une arrêt maladie si tu le souhaite). Ton directeur n'a pas à valider ou à accepter que tu rencontre un médecin. Tu dois faire ce qui est le mieux pour toi.

Voilà j'espère que j'ai été plus claire par rapport à mon précédent message :hesite:

Et enfin, oui cette femme est syndiquée. Mais ça n'est pas censé lui donner tous les droits.
Si l'employeur a trop peur de faire quelque chose avec elle, ça n'est pas pour autant qu'il doit te laisser tomber, syndicat ou pas! Bon après je ne sais pas si elle est simplement membre avec une carte ou si elle a été élue dans ton entreprise pour représenter ce syndicat en particulier (et là c'est vrai que c'est vraiment la merde pour ton employeur malheureusement...).
 
15 Décembre 2011
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@new_PoO42 : je rejoins complètement @Calipo sur le sujet du médecin, je ne pense pas que tu sois obligée d'en parler à ton employeur avant de consulter (tu vas voir ton médecin quand tu veux pour ce que tu veux), et ça peut te faire du bien de faire un break grâce à un arrêt ou d'avoir un traitement pour t'aider, ou même de juste en parler à quelqu'un de "neutre" qui ne voudra que t'aider... Et ça peut être bien de ne pas attendre trop, plus tu es prise en charge tôt mieux ça vaut dans ces cas-là... :fleur:

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4 Novembre 2014
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Hello,

Merci encore pour vos commentaires, c'est moche de voir que c'est un pratique assez courante.

Au sujet du médecin, en fait, je ne pensais pas demander la permission, ou même le dire à mon directeur, mais je ne sais pas, si elle m'arrete, ça va retarder le moment ou je vais pouvoir lui parler...ou alors...je sais pas, je vais passez pour quoi, si je suis en arret alors qu'en surface tout à l'air de bien se passé ...?

Je tique encore un peu sur une de tes remarque @Calipo
Selon moi, une des façon de ne pas être déstabilisée quand quelqu'un conteste ton travail ou tes aptitudes, c'est de pouvoir prouver que c'est faux. Quand on est en forme psychologiquement, et qu'on a du bagou, généralement on sait répliquer du tac au tac.

On dirait un peu mon père lol, du genre, si tu te laisse bouffer par un harceleur moral, c'est que tu es faible... Dire que je passe pour avoir un "gros caractère..." En fait, c'est de la manipulation...Le bagou, ou la reponse tac au tac comme tu dis, j'ai essayé, mais c'est un truc qu'elle brise sèchement : c'est le problème de hiérarchie dont elle se plaint par exemple. J'ai essayé aussi de lui dire des choses avec humour aussi, et oula j'ai eu droit à un "ne me parle pas sur ce ton". Et tu peux toujours essayé de prouver que c'est faux, que tu as fais les choses bien, elle s'arrange pour inventer une raison, un truc, n'importe quoi, pour avoir raison, et pour mettre un point final. Si tu as le bagou, que tu te laisse pas faire, et que tu as raison......elle trouve le moyen d'esquiver...et de te pousser à ce qui te reste : la colère. et Boom décrédibilisation totale.
Je ne sais pas comment expliquer, il n'y a pas de comportement adéquat, et c'est ce qui est déstabilisant. C'est pareil pour ceux justement, qui ont le bagou et le pouvoir, elle joue sur un autre jeu, elle avoue ses faiblesses, elle pleure, elle parait fragile, elle attendris, elle fais pitié aussi.

C'est un peu une pervers narcissique en fait...et elle gagne toujours.

Donc moi là, j'ai juste arrêté de me battre, j'ai pris ce putain de recul qui fait que je déteste ma vie, mon boulot. en fait c'est nul de prendre du recul sur les choses, on est vivant, ou on l'est pas. Moi je suis entière, du coup, je sais juste que là, je fais une dépression. Que je pleure tout le temps, que j'ai sommeil tout le temps, et pourtant je dors super mal.

Et je sais pas quoi faire, parce que le chômage c'est pas le genre de perspective qui me donne envie, et je sais que psychologiquement j'aurai du mal à le revivre. Puis va falloir rebondir après ça.
Tous les jours, je me demande ce que je vais dire à mon patron, ce que je vais arriver à sortir.
Puis, aussi, j'aurais tellement honte de me mettre en arrêt (rrah oui à cause de mon éducation surement ).

pff voilà, ça n'a même plus de sens ce que je dis. C'est bizarre d’être à la fois comprise, et incomprise.
 
4 Novembre 2014
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Bon je suis allée chez mon médecin, hier matin, par ce que lundi c'était terrible, j'ai failli pleurer au bureau au moins 4 fois...Pourquoi ? Par ce qu'elle m'a demandé de faire un truc, que j'ai passé du temps dessus....et que lundi matin, elle a tout refais...et l'air de rien m'a demandé de relire et de l'envoyer...J'ai une formation indesign dans 2 semaines...et bien sur, le seul truc que j'ai du mal a faire c'est exporté un doc avec les bord perdu et tout....c'est ce qu'elle m'a demandé de faire. Elle m'a pas donné le contact à qui l'envoyer...puis elle est partie.
Puis en renommant une photo, j'ai oublié le c de copyright, elle m'a dit, de faire bien attention à ça, par ce que j'oubliais TOUT le temps le copyright, et que ça allait lui retomber dessus. (j'ai oublié 1 seule fois).

Donc bref, me voilà en arrêt pour 15 jours...du coup, je sais pas quand je vais en parler à mon directeur, puisqu'après je suis en formation et après en vacances de noel.

Là j'ai vu sur facebook qu'elle avait changé le nom du profil que je gère (et qui portait mon prénom, sous ces ordres bien sur) pour un autre nom...elle m'avait demander de faire un sondage avec l'équipe pour choisir entre 2 noms, et elle a mis celui pour lequel les gens n'ont pas voté. voilà, et ça fait juste 1 jour que je suis pas venue.

je vais essayer de penser à autre choses pdt ces 15 jours...
 
24 Mai 2006
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bretagne
Hmmm, question bête, tu es en CDD, en CDI.
Tu as déjà eu ta visite médicale à l'embauche?
je ne sais pas si un médecin du travail pourra t'aider, mais, qui sait?

Par contre, vu de derrière mon petit écran, la seule solution c'est : fuis! :halp: loin, loin loiiin et ne retournes pas!
Aucun job, aussi bien payé, aussi valorisant soit-il ne vaut cette aliénation. C'est toi-même que tu mets en danger.

Et comme cela a été déjà dit: cette personne, elle, ne bougera pas, ne changera pas dans son comportement.
Et niveau judiciaire, c'es le parcours du combattant.

Certes le chômage, c'est jamais très réjouissant mais là, t'es en train de t'esquinter la santé, psychologiquement et ta self-esteem professionnelle; Quand elle t'auras bien brisée et que tu te prendras pour la dernière des me*des; là, ça sera bien difficile de rebondir et trouver un emploi ailleurs.

Voilà, il faut allez voir ton directeur, le représentant du personnel et négocier une rupture convnetionnelle ,tu as assez travaillé pour avoir droit à une indemnisation chômage et voir venir sereinement.
Penses à toi d'abord, tu es encore très jeune, ne laisse pas une si mauvaise expérience compromettre ton parcours pro et te pourrir personnellement

Profites de ton congé pour regarder les offres, postuler à qq annonces, juste comme ça, "pour voir" et pour avoir qq retours sur ton CV :lalala:
 

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