En pleine affaire Cahuzac, François Hollande était venu à la télévision pour nous promettre "l'exemplarité totale" des élus de la république en matière de transparence des patrimoines, façon on allait voir ce qu'on allait voir.
Deux mois plus tard, sous l'impulsion du président socialiste de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, le projet de loi est en passe d'être vidé de toute sa substance.
Les députés et sénateurs seront bien contraints de rendre public leur patrimoine, mais sous la forme d'un droit de consultation en préfecture par tout citoyen inscrit sur les listes électorales.
Et pas question pour les curieux de tout poil, journalistes ou autres, de s'aventurer à publier le résultat de leurs recherches, sur le net ou ailleurs : la loi prévoit que toute publication totale ou partielle d'une déclaration de patrimoine d'un élu sera passible d'un an de prison et d'une amende de 45 000 euros !
Hollande et les députés viennent donc d'inventer la transparence opaque.
Ce petit arrangement entre amis ne choque que les parlementaires du groupe Europe Ecologie Les Verts.
Le sénateur Vincent Placé dénonce une "reculade en rase campagne lamentable et honteuse".
Sur ce coup là, les grandes gueules du Front de gauche oublient le parler "cru et dru" et appuient les socialistes tandis que les élus de droite font à peine semblant de s'opposer.
Bref, pour la transparence, le changement, c'est pas maintenant !
Deux mois plus tard, sous l'impulsion du président socialiste de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, le projet de loi est en passe d'être vidé de toute sa substance.
Les députés et sénateurs seront bien contraints de rendre public leur patrimoine, mais sous la forme d'un droit de consultation en préfecture par tout citoyen inscrit sur les listes électorales.
Et pas question pour les curieux de tout poil, journalistes ou autres, de s'aventurer à publier le résultat de leurs recherches, sur le net ou ailleurs : la loi prévoit que toute publication totale ou partielle d'une déclaration de patrimoine d'un élu sera passible d'un an de prison et d'une amende de 45 000 euros !
Hollande et les députés viennent donc d'inventer la transparence opaque.
Ce petit arrangement entre amis ne choque que les parlementaires du groupe Europe Ecologie Les Verts.
Le sénateur Vincent Placé dénonce une "reculade en rase campagne lamentable et honteuse".
Sur ce coup là, les grandes gueules du Front de gauche oublient le parler "cru et dru" et appuient les socialistes tandis que les élus de droite font à peine semblant de s'opposer.
Bref, pour la transparence, le changement, c'est pas maintenant !
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