@Lise Anne Dans mon cas perso, peu de temps avant de déconnecter complètement, je ne prenais plus vraiment de plaisir à être sur les RS. La majorité du contenu me semblait au mieux inintéressante, au pire irritante. Je cite en vrac:
-L'humour bas de plafond, voire problématique.
-Ce qu'aime une personne que je ne connais ni d'Ève ni d'Adam mais qui est ami avec un de mes amis.
-Des choses sur mes potes que j'aurais aimé ne jamais savoir (du genre, des idées politiques très borderline, et ça me suffit pour que j'aie envie de couper les ponts avec eux).
-Les effets de mode qui d'abord m'indiffèrent puis m'agacent.
-Des démonstrations de manque évident de réflexion (au bout d'un moment, ça commence à bien faire les re-re-re-re-re-re-partages de toujours les mêmes légendes urbaines).
-Des «amis» qui n'en sont plus vraiment (trop éloignés ou dont je n'ai pas envie de connaître la vie).
-Des invitations à des événements qui n'ont aucune chance de m'intéresser car trop loin et pas dans mes intérêts (aspects dont la personne qui m'invitait semblait se contrefoutre).
Au final, la seule chose qui me retenait, c'étaient les pages du gorafi et des traductions de merde, qui étaient vraiment hilarantes tant dans les publications que les commentaires. Et c'est à peu près tout. Il y avait aussi ces «amis» dont je craignais de perdre le contact, mais avec le recul, c'était juste devenus des équivalents humains de ces objets dont on ne se sert plus mais qu'on n'arrive pas à jeter.
Le déclic, il vient de la série Person of Interest. Là, mes troubles de l'anxiété ont refait surface et j'ai vraiment flippé. Peu de temps après, j'ai supprimé tous mes comptes de RS sans préavis. À présent, ce sont les scandales à répétition ainsi de l'impunité qui y règne qui me dissuadent de me réinscrire.
À ma grande surprise, je n'ai jamais subi de discrimination par rapport à ça. Je n'ai jamais eu honte de dire que je n'étais pas sur FB, mais personne ne m'en tient rigueur, et s'y adaptent très bien (par exemple, on me transmet des éléments importants trouvables dessus).
Donc perso, c'était parce que je n'y prenais plus plaisir à la base et que c'était devenu un automatisme suffisamment faible pour qu'un déclic suffise à le démolir.