Je me demande...

[Membre supprimé 351731]

@EleanorRigby Clairement c'est un budget. Je me suis lancée dans une thérapie qu'à partir du moment où j'avais une situation stable ET que je savais le tarif de ma psy (certains refusaient de me dire combien ça me coûterait ) Du coup j'ai pu intégrer les séances dans mon budget et dès le début j'ai dit que je ne pouvais pas me permettre financière de faire plus de deux séances dans le mois.

Cela vaut totalement le prix que je paie, j'ai mis fin à plusieurs années de crises d'angoisses et autre. Par contre, c'est très cher et pas à la disponibilité de tout le monde malgré les CPM, etc.

Edit : phrase qui voulait rien dire

 

[EleanorRigby]

@vercoquin @Renarde Frivole @Yoonishan
Merci beaucoup pour vos messages, je vais essayer de regarder tout ça.

 

[Mamy_Plug]

@MaryJAnna
Je prends note, je ne savais pas, merci pour cette info !

 

[EleanorRigby]

@skippy01 Ma tante était très croyante et très pratiquante et pourtant ça a été la personne la plus sexe positive que j'ai connu de ma vie ! Ça a été la première à me parler de cul sans tabou quand je devais avoir environ 15 ans.

 

[Asilentio]

Je me demande pourquoi tu penses autant à la religion et aux croyants, ces temps-ci, @skippy01
Tu abordes souvent le sujet dans des topics que je suis ou lis et ça commence à devenir récurrent.

Les croyants, de quelques religions que ce soit même si tu sembles préférer parler des catholiques, sont des personnes comme les autres avec une particularité : une religion.
Ils représentent plus de 80% de la population mondiale (84% de la population mondiale était religieuse en 2013 et ça n'a pas dû beaucoup évoluer) donc la probabilité qu'ils soient tous identiques est maigre. Et quand bien même tu n'aurais pas envie de mettre toutes les religions dans le même sac : 2,2 milliard de la population était chrétienne à ce moment et parmi eux, on dénombrait 26 millions de catholiques. La probabilité qu'ils soient tous identiques est certes plus forte mais toujours très faibles et donc négligeable.

Tu trouveras donc de tout parmi eux : des intelligents, des scientifiques, des pro-sexes, des pro-LGBT (et même LGBT en fait), des féministes, des personnes de gauche, des racisés, des antiracistes, etc. en plus de ceux dont tu n'as visiblement moins de difficultés à imaginer l'existence (stupides, non scientifiques, anti-sexes, LGBTophobes, cis hétéro, antiféministes, de droite, blancs, racistes, etc.)
Ce sont des êtres humains, pas des clones donc évidemment que tu peux trouver plein de profils différents parmi eux, sans pour autant que cela constitue une contradiction à leurs croyances.

 

[AprilMayJune]

@skippy01 Le catholicisme en France, ça varie beaucoup d'un groupe de gens à l'autre, et c'est très hétérodoxe comme croyances, malgré les dogmes de l'église catholique.

Ca parle pas vraiment d'attitudes envers la sexualité, mais le vortex (une chaîne youtube cool qui réunit plusieurs auteurs d'autres chaînes youtube) en avait parlé un peu (vers 6:30) et avait montré que les catholiques croyaient à tout un tas de trucs, dont entre autres choses la réincarnation après la mort, ou le "rien" après la mort, et ne pensaient pas forcément que Dieu existe. (Y'a d'autres sources mais j'ai mis en lien celle qui est accessible, qui est un compte-rendu de l'état des lieux fait par le journal la croix.)

Après, comment est-ce que ça se recoupe avec les catholiques pratiquants (pratiquants comment? y'en a beaucoup qui prient, mais qui vont pas à la messe) - en fait je sais pas. Je pense à priori que plus on va à la messe régulièrement, plus on a tendance à avoir des croyances en accord avec les dogmes, mais c'est pas sûr du tout en fait. Historiquement les catholiques ont toujours cru à tout un tas de trucs bizarres, et c'est pas pour rien qu'on a des histoires de saints assez cheloues après tout.

Je pense surtout que la vraie difficulté qu'il y a à entendre des opinions "autres" c'est que l'église catholique elle-même a un système d'autorité hiérarchique et de dogmes, et qu'en vrai ceux-ci sont pas très pro-sexe ou pas très pro-lgbt. On a donc d'un côté la position officielle de l'église catholique et de l'autre la position, les croyances des catholiques elleux-mêmes, qui sont très divergentes. Mais c'est l'expression de la première qui prime sur la seconde dans l'espace public parce que les catholiques elleux-mêmes lui accordent cette autorité.

Edit : Le Pew Research Center aux US a fait une grosse enquête (en anglais) (y'a un résumé en français aussi, édit édit et là le lien pour la traduction complète en PDF, je crois) sur les pratiques religieuses en Europe de l'Ouest, c'est intéressant à décortiquer aussi. Y'a des stats pour juste la France, où on voit que 1/3 des chrétiens qui vont à la messe au moins une fois par mois ne croient pas en le Dieu décrit par la Bible et qu'ils sont plus de 50% à être pour le mariage pour tous. Je le mets en lien aussi du coup.

 

[Nastja]

@Lapiluz
Je crois que je le garderais pour moi en lâchant de temps en temps des petites "révélations" façon "prophétie".
En même temps je me dis comment je ferais pour alerter des catastrophes qui vont arriver? Genre comment je dis qu'il y aura le 11 septembre? J'appelle le FBI? Comment? J'avais pas internet, impossible de connaître le numéro.
Et que m'arrivera t-il ensuite? Ils m'interrogeront en pensant que je suis dangereuse? Comment saviez-vous que des avions allaient être détournés?
Le cauchemar, limite je ne dirai rien mais bon c'est douloureux de savoir ce qui va se passer. Genre je m'endormirai le 10 septembre 2001 avec l'angoisse...

Sinon oui j'en profiterais pour faire les bonnes études, les bonnes amitiés, les bons établissements. Choisir mes loisirs de manière plus intelligente etc.

@Kaylie
Je ne dis pas de rester coincé en enfance mais de recommencer pour voir ce qui se passerait.
Et puis en ayant une mentalité d'adulte jamais je me ferais crier dessus par ma mère parce que je saurais très bien ce que je dois faire ou ne pas faire pour ne pas l'énerver. Si je regarde bien, elle ne me criait jamais dessus sans raison. Soit je n'avais pas rangé ma chambre après qu'elle me l'ait dit 10 fois, soit je ne venais pas manger après qu'elle m'ait appelée 30 fois.
Même à l'âge adulte quand je suis chez elle, quand elle appelle pour manger j'y vais.

 

[pikalovescoke]

Je me demande comment font les gens "lambda" pour avoir les moyens de suivre une thérapie. Tous les psy que je trouve sur Paris, facturent leurs séances entre 50€ et 100€ avec une moyenne de 70€ la séance. Je gagne 1300€ par mois, dans ma situation actuelle, jamais je pourrais me permettre de payer 200 ou 300€ tous les mois pour aller voir un psy. Je sais que certains s'adaptent mais je suis incapable de négocier quoi que ce soit, je pourrais jamais lui dire de baisser le prix, je me sentirais trop mal.

Et les CMP sont totalement débordés en région parisienne... Déjà que la démarche en elle-même est hyper stressante pour moi, mais alors quand je vois les tarifs, ça me décourage complètement.

Un gros problème actuel dans le système de santé Le non remboursement des psy !
Sans l'intervention de la sécu, tu payerais pareil voir plus chez le médecin/le kiné/l'orthophoniste.
Il y a pas mal de psy qui essaient de faire le tarif le plus accessible possible mais tu peux pas descendre en dessous de 40-50e/h (et ça c'est calculé pour chez moi donc la campagne donc à Paris, ceux qui font à 50e, c'est quasi du bénévolat OU ils ont un local gratos) et pouvoir payer ton loyer pour le cabinet+ les cotisations sociales+ les impôts et pouvoi en vivre à côté. Surtout que c'est 1h avec le patient mais y a encore 30 min -1h de travail derrière la séance en plus.
En Belgique on essaie depuis des années de pouvoir être remboursé par la sécurité sociale (comme les orthophonistes, qui font les mêmes 3 premières années que nous et qui font un travail équivalent à un neuropsy, juste pas sur les mêmes fonctions.) mais jusqu'ici, on a juste réussi à avoir quelques séances par an remboursée par certaines mutuelles.


Et sinon, si ça peut "t'aider", tu n'es pas obligé d'avoir une séance chaque semaine dans une thérapie. Y a moyen de bien travailler avec 1-2 RDV/mois déjà

 

[skippy01]

En Belgique on essaie depuis des années de pouvoir être remboursé par la sécurité sociale (comme les orthophonistes, qui font les mêmes 3 premières années que nous et qui font un travail équivalent à un neuropsy, juste pas sur les mêmes fonctions.) mais jusqu'ici, on a juste réussi à avoir quelques séances par an remboursée par certaines mutuelles.

Un jour, j'ai voulu aller voir un psy. À la réception, je demande «je voudrais voir le docteur machin». Et là, on me répond tout naturellement «ah mais on ne dit pas docteur pour un psy, vu que ce ne sont pas des médecins». WTF ? Il font un métier qui s'apparente quand même à du soin, dans des centres médicaux, mais ne sont pas médecins. Outre que je pige pas la logique, c'est peut-être de l'absence de statut de médecin pour les psys que vient l'absence de remboursement.

 

[Whitemountain]

@EleanorRigby C'est clairement un budget (moi-même étant étudiante, ça fait de sacrées dépenses) mais comme dit plus haut, ça vaut le coup, la durée de la thérapie varie et perso ma mutuelle prend en charge une partie (mon psy me fait un certificat pour chaque séance avec le montant). Tu peux te renseigner auprès de ta mutuelle du coup!

 

[skippy01]

Moi je dirais bien que c'est parce que les maladies psy ne sont toujours pas vraiment reconnues comme des vraies maladies, mais bon, j'ai pas de preuves.

Je ne pense pas que ce soit ça, vu qu'il y en a qui exercent justement dans des centres médicaux, ce qui ne serait pas le cas si on ne voyait pas ça comme des maladies.

 

[MaryJAnna]

@skippy01 : Je pense un peu comme @Dame Verveine , enfin je dirais surtout que certain.e.s doivent se dire que si c'était vraiment grave on irait voir un psychiatre et que donc les autres psy c'est du "bonus", pas forcément nécessaire. Et je dois avouer que le fait que ce soit remboursé à peser dans ma décision de voir un.e psychiatre plutôt qu'un autre type de psy, pas de beaucoup -ma doctoresse m'avait conseillé de m'orienter vers un.e psychiatre donc ça a joué aussi- mais un peu quand même.