Merci pour vos réponses!!
@Rocksteady @Poule.Heureuse @KittyKiller Vous voyez je suis tellement pas confiante dans mes capacités que mon message donne l'impression que je veux faire un cursus totalement scientifique mais c'est pas exactement ça en fait
Pour préciser un peu ce n'est pas un master de physique ou de maths (si c'était le cas, je pense que ma question serait plutôt "pensez-vous que c'est possible de réussir une Terminale S 15 ans après un Bac L?" parce que je pense qu'il faudrait que je reparte de là vu que je serais paumée rien qu'en L1 de maths
)
En gros, c'est un Master avec une approche assez interdisciplinaire qui s'appuie à la fois sur des disciplines très "littéraires" et des disciplines scientifiques (il y a différents métiers dans mon domaine dont des développeurs et des ingénieurs donc faire ce diplôme en tant que littéraire c'est en gros pour qu'on puisse faire la partie non scientifique du boulot en collaboration directe avec les scientifiques, mais pas pour devenir soi-même mathématicien, par contre faut être capable de comprendre comment se construisent les modèles scientifiques utilisés par développeurs et ingénieurs voire être en mesure de contribuer à leur amélioration). Et il est effectivement écrit qu'avoir une bonne compréhension des maths et de l'informatique est un avantage mais pas une nécessité car les étudiants ont différents profils.
De manière générale, j'ai gardé de mes années lycées/début de Licence cette impression d'être très handicapée en maths puisque je me suis même plantée en fac de sciences humaines où les étudiants n'étaient pas censés être de grands matheux : j'avais eu beaucoup de mal avec les statistiques qui étaient pourtant appliquées à mon domaine, donc pas destinées à des mathématiciens. Du coup, je sais que j'ai déjà connu des "échecs" avec les maths simplifiées et appliquées à mon domaine et c'est ça qui me fait douter.
Pourtant, ce serait utile que j'apprenne à maitriser quelques notions dans ce domaine. Les statistiques étaient déjà importantes en sciences humaines il y a 15 ans, et il n'y avait pas encore tout ce traitement intensif de la donnée. Aujourd'hui, beaucoup de jobs autrefois littéraires demandent des connaissent scientifiques parce qu'on doit traiter des données. Par exemple, j'avais quasiment été recrutée dans une entreprise il y a quelques années pour un job et mon profil était alors parfait avec mon Master en sciences humaines. Mais aujourd'hui, pour le même job, ils demandent en plus qu'on soit capables de travailler avec des chiffres, des formules et des statistiques pour analyser les données, ce qui me donne l'impression que mon "handicap" avec les maths devient de plus en plus problématique.
Le truc qui me fait quand même considérer ce Master c'est que je me dis que peut-être que comme c'était y'a 10-15 ans que j'ai eu ma dernière vraie mauvaise expérience d'apprentissage des maths, j'aurais peut-être une approche différente aujourd'hui notamment parce que j'ai eu besoin de faire des calculs et de comprendre des formules basiques depuis alors que quand je sortais du lycée, les maths et la physique ne me paraissaient avoir quasiment aucun sens en dehors des exercices des profs.
Ça peut paraître bête pour des vrais scientifiques mais devoir calculer ma compta et mes charges de free-lance en élaborant mon propre fichier Excel, faire des moyennes de toutes les données collectées pour mon mémoire de Master, vérifier que mon employeur ne m'a pas carotté sur telle ou telle ligne de ma fiche de paye ou encore comparer les taux de remboursement des mutuelles ou des assurances, ça m'a permis de mieux appréhender certains trucs de maths, de devoir faire des calculs toute seule et donc chercher comment les faire, etc. Alors c'est sûr que comme j'ai des bases mathématiques limitése, mes calculs sont probablement très tarabiscotés pour tous ces trucs mais au moins je comprends mieux à quoi le sens de certaines choses qu'on a essayé de m'enseigner dans le passé.
D'ailleurs c'est peu HS car c'est pas tout à fait mon problème mais je lisais beaucoup de trucs féministes au lycée et à l'époque où je me tapais de 0,5/20 en physique j'avais lu une étude expliquant que les filles et les garçons n'ayant pas les mêmes jeux, ils ne construisent pas les mêmes expériences et les mêmes référentiels pour comprendre les sciences à l'école.
Bref, je raconte ça pour dire que j'imagine qu'une expérience différente pourrait peut-être m'aider à mieux comprendre des choses obscures autrefois! Après bien sûr, j'imagine que plein d'enfants n'ont jamais joué au ballon et arrivaient très bien à comprendre les notions de physique que moi je ne comprenais pas, mais les expériences de vie aident aussi j'imagine
Donc c'est pour ça que je me demandais si certaines MadZ étaient passées par là, avec une discipline qui leur paraissait incompréhensible autrefois et qu'elles comprennent bien aujourd'hui grâce à des évolutions de vie.
Quand je regrette mes lacunes en sciences/maths en estimant que ça réduit mes chances de trouver du boulot, beaucoup de mes amis me disent par exemple que c'est "très facile" d'apprendre à coder en informatique et qu'on a pas besoin de savoir faire des maths... mais ces amis ont fait au minimum un Bac S, au mieux Polytechnique pour certains donc je me suis dit que leur "très facile" n'est probablement pas du tout ce que j'entendrais pas "très facile" et que "pas besoin de savoir faire des maths" est probablement également tout à fait relatif
@PetitePaille Je mets en spoiler car ça devient un peu HS, mais j'ai pas tout à fait la même vision que celle que tu as des cours de sciences au lycée, notamment sur leur caractère pédagogique.
Après, tu as raison sur le fait que l'impression que j'ai gardée, c'est que je suis lente à comprendre les sciences avec des chiffres et que j'ai du mal avec les explications collectives dans ce domaine, ce qui rend l'idée de Master un peu effrayante en soi puisqu'il faut forcément tenir le rythme dans un environnement collectif!
, qu'on peut tout à fait devenir bon dans un domaine avec lequel en se sentait en difficulté plus tôt ! Plein de raisons, à mon avis, peuvent expliquer qu'on ne soit "pas bon" dans telle matière à un moment donné, et surtout je pense qu'un petit blocage quelconque a très vite fait de nous auto catégoriser comme "mauvais" pour telle chose. Je suis quasiment sûre que quelqu'un d'autrefois mauvais dans une discipline donnée pourrait finalement s'y découvrir des capacités, en l'abordant à un autre moment de sa vie et dans un autre état d'esprit !
rejoins nous du côté scientifique de la force 
je comprends tes questionnements et ton appréhension.
