@Phoenix Person Je ressens exactement la même chose. J'ai l'impression de perdre mon temps, quand bien même les sujets abordés me passionnent. L'incompétence de la plupart des profs rencontrés me donne envie de hurler, on dirait qu'ils n'ont parfois rien à dire et ressassent sans arrêt les mêmes choses, alors qu'un simple détour par la bibliothèque ou internet me prouve qu'il y aurait mille et une notions à aborder en plus (d'ailleurs, je ne m'en prive pas, mais comme je ne peux le faire en cours, cela me fait une dose de travail inconsidéré en dehors des cours). Je déplore également l'incohérence des notations, qui dépendent tout autant de l'humeur du prof que d'un barème purement aléatoire à base de points bonus pour ceux qui les feront le moins réfléchir (exemple scandaleux : cette prof qui me met 9,9/20 (pour ne pas mettre la moyenne, on ne sait jamais, ça peut être utile) en me disant "Votre travail est d'un niveau supérieur à mes attentes, il faut vous mettre du plomb aux ailes.").
Comme toi, la fac avait tout pour me correspondre. Seulement, à ne pas répondre aux attentes, et à ne pas non plus correspondre à une filière professionnalisante, elle n'a plus beaucoup d'intérêt. On se retrouve sans préparation à entrer dans le monde du travail pour juste nous ennuyer. J'aimerais faire comme toi et sécher, sécher, sécher, d'autant que ma moyenne non plus n'en perdrait pas un point, mais je n'ai presque que des TD, cette cruelle invention qui t'envoie aux rattrapages au bout de deux absences injustifiées. On estime donc que ma présence est requise pour venir m'ennuyer à écouter des profs divaguer en fonction de l'inspiration du moment et de la qualité de leur sommeil ou de leur digestion.
Et puis, tout est mal organisé, j'ai eu un nombre de problèmes inconsidérés, souvent à la limite de la légalité, c'est épuisant de se battre sans arrêt pour ses droits avec des gens qui te voient comme une menace à leur tranquillité et qui n'estiment que rarement qu'ils iraient plus vite en faisant correctement leur boulot dès le départ. (Je me doute que ce n'est pas partout pareil, mais c'est le cas par chez moi.)
Je n'en peux plus.