Je ne comprends pas

[Endless]

@Yoonishan : Est-ce que ce n'est pas juste une incompatibilité de goûts et de caractères ?

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[RainyMood]

@Endless @Yoonishan D'ailleurs en parlant de ça, je comprend pas ce besoin des gens à vouloir absolument trouver une explication métaphysicopsycologiquopathologique (Ce mot n'existe pas, mais on s'en fout) à quelque chose sur une personne ou un groupe de personne qu'ils ne comprennent pas. Je trouve qu'on gagnerait en tranquillité d'esprit à laisser les gens être comme ils sont.
Oui parce que bon, que Martine n'aime pas le chocolat ou que Jean Michel adore lire debout (alors qu'il pourrait s'asseoir) c'est pas important.

 

[uefuef]

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[Chat-au-Chocolat]

@PetitePaille Mais j’ai du mal à croire qu’il y ait beaucoup de vues sur les articles sponsorisés ou les trucs de pop culture du style « la série Machin reprend tel jour ».
C’est juste que, effectivement, ça rapporte plus puisque ce sont des partenariats commerciaux et/ou que ça prend peu de temps à rédiger.
Mais après, est ce que le but n’est pas aussi de fidéliser les lectrices et de leur apporter (à côté de partenariats qui rapportent des sous) un contenu de qualité ? Un article de fond par semaine, c’est quand même pas la mer à boire. Et c’est un peu prendre les gens pour des neuneus que de penser que ça ne les intéressera pas. Je suis certaine que la plupart des lectrices ici ont envie de lire de temps en temps des articles « sérieux » en rapport avec l’actualité/les faits de société, et que de tels articles susciteront plus de clics que des trucs de 10 lignes sur le nouveau rouge à lèvres Tartempion.
D’ailleurs on le voit bien, ce sont les articles qui suscitent le plus de commentaires en général.

Enfin voilà, ce serait quand même pas mal de trouver un bon équilibre entre contenu « qui rapporte » et contenu « de fond ». Parce que je vois mal comment le magazine pourra subsister s’il continue à faire du nivellement par le bas et à n’être mu que par la volonté de faire du clic. Au bout d’un moment, les lectrices vont se barrer...

 

[Solal]

@Yoonishan Les autres l'ont bien expliqué avant moi, mais au contraire en fait, pour moi c'est justement un poids de me rendre à tout type de soirée ou à un festival (les concerts j'y vais parfois mais c'est difficile pour moi d'affronter la foule, les agressions visuelles des lumières, les gens qui te rentrent dedans tout le temps, et en plus même là je suis susceptible d'être jugée ou incomprise parce que sacrilège, je ne bouge pas beaucoup ). Les très rares fois où je vais dans un bar ou à une soirée, je rentre au mieux indifférente, au pire déprimée avec un puissant sentiment de décalage et d'incompréhension. Effectivement je n'aime pas l'alcool (question de goût, je n'ai pas de justification autre que lorsque je dis que je n'aime pas le maïs), je ne fume pas, je me sens agressée et étouffée par le bruit et la musique, et du coup là c'est moi qui ne comprends pas comment on peut aimer voir ses amis (ou pire, des inconnu.e.s ) dans un environnement bruyant et enfumé où il faut hausser la voix pour discuter et d'où on (je ?) sort avec la tête qui bourdonne. Mais c'est juste humain je pense de ne pas comprendre les modes de vie et les choix différents des nôtres
Donc non, je ne me sentirais pas libérée parce que pour moi décompresser c'est lire un livre seule avec du thé dans le silence, rigoler mais avec mon copain ou ma famille dans un environnement qui n'agresse pas mes sens, marcher seule dans la nature, cuisiner... Et comme l'a dit @Clematis , le quotidien est déjà suffisamment inconfortable pour moi. Je n'ai pas le sentiment d'être prisonnière de ma personnalité, de ne pas être épanouie, du seul fait que je ne vis pas comme la majorité et que je vois peu de monde, tout simplement parce que je ne tire pas de plaisir des mêmes situations que beaucoup d'autres personnes.

 

[RainyMood]

@Yoonishan Après, se soucier de quelqu'un qu'on aime c'est bien et ça peut parfois amener la personne à se confier sur un mal être qu'elle aurait vraiment. Mais faut faire attention a ne pas devenir pénible et se prendre pour des psychologues du dimanche ou de comptoir j'sais plus (Je te jure les gens qui font ça, j'ai envi de leur foutre des baffes). Mais la plupart du temps, c'est juste une question de gout et de personnalité, faut pas chercher midi à 14h.

Faut pas se prendre la tête autant

 

[Tératogène]

@Yoonishan j’avoue être particulièrement agacée par le côté un peu chevalier blanc de ton message.
S’il s’agit d’une pathologie quelconque, ce n’est pas à toi de tirer qui que ce soit de cet état, mais à la personne elle-même de s’en rendre compte et faire les démarches s’iel le souhaite.
S’il s’agit d’un mode de fonctionnement, notamment l’introversion, personne n’a envie ou besoin qu’on l’en « sorte ». De la même manière que tu vivrais super mal le fait de t’obliger à rester chez toi en petit comité à faire des activités plus calmes, parce qu’on a envie de te « libérer du poids » de la société bruyante et de l’over-socialisation. Tu vois ?

Pour l’alcool d’ailleurs, j’en ai tellement ras-le-bol qu’on me questionne là-dessus, qu’on me juge. Je m’éclate sans boire, et ce depuis toujours, l’ivresse et la perte de contrôle ne m’intéressent pas. Faites ce que vous voulez, ne me jugez pas, je ne vous juge pas non plus !

J’ai pas trop le temps maintenant, mais j’aimerais juste glisser un mot sur la valorisation de l’extraversion en société, qui se retrouve aussi dans le milieu du travail (et qui sert au capitalisme... Et au patriarcat... ). La société telle qu’elle est n’est pas faite pour y trouver sa place quand on fonctionne en introversion. Tout l’espace est agencé pour les extraverti.e.s. Donc oui, comme dit par d’autres avant moi, ça me pompe une énergie folle, et ma zone de confort a pété ses propres barrières dès lors que je franchis le pas de ma porte. Et merci beaucoup, je n’ai pas besoin d’un sauvetage mais d’une société plus inclusive pour tout le monde !

@Yoonishan si tu veux avoir une explication plus concrète, intéresse-toi aux profils MBTI

 

[jorda]

quand ce n'est pas le cas, je ne comprends pas, car effectivement j'ai le sentiment que c'est un besoin, une source d'épanouissement pour tout le monde, que c'est aussi "évident que d'aimer le chocolat" ouais par exemple comme le dis @Endless.

En Chine, le chocolat est moins apprécié qu'en Occident ^^ C'est une autre culture et un autre monde.
Après, je déteste également sortir, faire la fête, etc...
Je me sens agressée au milieu d'autant de gens, et je peux même devenir désagréable exprès pour trouver une raison pour partir (ce qui est un peu lâche, j'en conviens).
Je préfère largement être au calme. Si je dois être avec d'autres, alors en groupe restreint, à 2-3 voire 4 voire allez 5 mais pas plus. Je me sens très rapidement mal à l'aise avec des gens... sauf si je suis seule avec quelqu'un, là ça va....
Et je pense que rester dans sa zone de confort n'est pas forcément négatif. Il faut bien qu'on se sente à notre aise à un moment, en particulier si la vie est stressante à cause du travail ou autre.
Sortir de sa zone de confort, je pense que c'est bien mais en particulier s'il y a un problème, s'il y a une envie d'évoluer et de changer certaines choses. Mais je pense que la zone de confort n'est pas une mauvaise chose en soi.
Un peu comme la fin du jeu "Alice Madness Returns" où

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[Tératogène]

@Madhiko tout à fait d’accord !

 

[Valentina-]

Je sais que ces personnes sont justement trop souvent jugées et incomprises (D'ailleurs j'hésitais à poster ça dans Je m'en veux de penser ça) mais décidément je ne comprends pas les gens qui n'aiment ni les soirées (comprenant toutes types de soirées, boîte, bar, ou juste un apéro avec quelques bons amis...) , ni l'alcool, ni les festivals, ni les concerts, ni les événements. Qui n'aiment pas jurer, ni faire des blagues grasses de temps en temps, qui ont une vision très traditionnelle du couple, sont vite mal à l'aise quand on parle de sexe, sont casaniers et craintifs pour tout. Sans qu'il y ait de réelle explication comme de l'agoraphobie, de l'anxiété sociale ou la pratique d'une religion, hein, juste il y a certaines personnes qui ont l'air d'avoir ce type de personnalité.

J'ai du mal à me défaire du fait que j'ai l'impression que, faire au moins une de ces choses les "libèreraient" d'un poids, en quelque sorte. Car j'ai du mal à imaginer qu'on puisse être naturellement comme cela. J'ai l'impression que se laisser aller, via des fêtes, des moments de rigolades, et découvrir des choses, vivre différentes expériences, est un besoin fondamental dans la vie, même pour des personnes introverties (j'en suis moi-même une). J'ai du mal à comprendre qu'on puisse s'épanouir en restant constamment dans sa zone de confort, pour moi c'est assez contradictoire finalement...

Je pense que je suis l'inverse de toi.

J'ai l'impression que les gens qui s'épanouissent dans les fêtes, l'alcool ou les expériences ont un besoin de se donner l'impression d'exister, de se prouver quelque chose, comme le fait qu'ils auraient "trop vécu des expériences oulala je suis trop un fou moi" alors qu'en vrai, c'est superficiel, ou qu'ils ont souvent un besoin de reconnaissance sociale ou d'évacuer des frustrations (ce qui prouve qu'il y a un problème à la base) ? En tout cas, qu'ils ont quelque chose à combler et que c'est pas toujours sain.
J'ai l'impression que les extravertis ont du mal à rester seuls et je dois avouer que j'ai tendance à voir ça comme de la faiblesse. On dirait qu'ils ont besoin d'être rassurés par les autres, d'oublier quelque chose, (genre leur vide ou leur ennui ? ou autre ?) en étant constamment dans l'amusement ou d'adrénaline.

Bref, ce qui est drôle c'est que du coup moi aussi je m'inquiète pour eux.

Je crois que je ne comprendrais jamais l'intérêt pour l'alcool (je peux être avec quelques amis ils me font déjà rire sans ça, pourquoi je voudrais plus ? et faux ?), le fait de sortir tout le temps donne l'impression de personnes qui ont peur de la solitude, ou que les extravertis s'ennuient si ils sont seuls et dans ce cas ça me rend triste pour eux, moi je peux passer une soirée à lire/faire de la musique/regarder des docu/... je m'ennuierais jamais vraiment, je suis déjà satisfaite avec mon esprit.

Par contre, j'aime pas jurer, ou parler de sexe à d'autres personnes que mon copain, je ne vois pas ce que c'est censé apporter ? Les blagues grasses, ça me fait pas spécialement rire (alors que je suis trèès bon public.).
En fait ce qui me perturbe c'est de "forcer" le bonheur, pour moi y a pas besoin de lâcher prise si on est déjà heureux et pas dans le sur-contrôle au quotidien.

Je sais que tout ça, c'est des préjugés inverses, et qu'on a potentiellement raison et tort toutes les deux pour certains cas, mais il y a aussi des choses naturelles. Comme le disait une autre madz, certaines personnes aiment le chocolat noir, d'autres le chocolat blanc. Au final je pense qu'on ne peut pas vraiment juger tant qu'on ne connaît pas bien les autres.

 

[RainyMood]

@Yoonishan Au final, je suis un peu comme toi, j'aime bien avoir mon temps tranquille chez moi sans voir personne mais il me faut quand même ma dose de "vie". Donc c'est là que je sort me balader en ville, juste pour croiser des gens et faire des trucs qui sortent de ma zone de confort. Histoire de pas péter un cable

 

[Tératogène]

@Yoonishan je comprends ce que tu dis, bien sûr. L’idée n’est pas de laisser quelqu’un dans sa mouise. Ce sur quoi j’insiste c’est qu’on ne peut pas forcer quelqu’un qui n’est pas prêt.e à entamer une thérapie psychiatrique/psychologique. Ça ne fonctionne pas. Et la zone grise entre ce qu’on pense être un trouble psy ou non quand on est pas psy soi-même incite selon moi à beaucoup de prudence.
C’est différent dans le cas de quelqu’un qui a besoin d’aide et le demande, le manifeste, pour entreprendre des démarches somme toute personnelles et difficiles