glouns;4648535 a dit :
polly-maggoo;4648525 a dit :
glouns;4648128 a dit :
C'est sans doute une déformation professionnelle mais je ne supporte pas qu'on prononce mal les mots anglais dans une conversation française.
Ca va de "simply market" à "promised" (promised ça m'arrache les oreilles), j'en passe et des meilleures...
Tant qu'à inclue des mots anglais dans nos phrases, autant bien les prononcer, non? Et après je galère à faire comprendre à mes élèves qu'on prononce "ID" la fin de "united"...ça me fout vraiment en rogne!
C'est marrant moi c'est l'inverse qui m’agace ! Dans la langue française on utilise souvent des mots anglais francisés donc quand quelqu'un utilise un mot anglais dans une conversation française je m'attends à ce qu'il soit prononcé à la française et sans prendre un autre accent.
Ce n'est pas du tout dans les habitudes françaises, contrairement à d'autres pays où s'ils mentionnent un mot ou plus couramment un nom anglo-saxon ils gardent la prononciation et change du coup leur accent. Et je ne dis pas que c'est une bonne chose qu'on fonctionne ainsi hein
C'est juste que quand un français, qui s'adresse à des français, dans une phrase très française, se met à prononcer correctement ET à prendre l'accent juste sur un mot, je me dis nan mais il est sérieux
Exemple un mec de mon boulot qui prononce Twitter, Facebook... avec un accent hyyyyper prononcé
Ben en fait je trouve qu'il y a un juste milieu entre nous deux. Je ne veux pas qu'on fasse comme les québécois à prendre des supers accents sur les mots anglais, mais bon, ça ne fait pas de mal de bien prononcer "manchester united" ou "Facebook", ou autre...je suis persuadée que si on prononçait au moins correctement certaines voyelles, on serait meilleurs en anglais!
C'est pas déjà ce qu'on fait généralement en France, l'entre-deux?
Par exemple on dit "Washington" en ne nasalisant pas le "in" et le "on", mais en ne le prononçant pas non plus vraiment à l'anglaise ou à l'américaine.
Idem pour facebook, j'entends très souvent "fèïsbouk" (c'est comme ça que je le dis), donc ni dit littéralement à la française, ni à l'anglaise non plus.
En gros une sorte de prononciation bâtarde, qui fait qu'on reconnaît, en temps que francophones, que le mot vient de l'anglais, mais pas non plus prononcé "comme il faudrait" (de toute façon sans compter la prononciation de certains sons, faut aussi compter avec l'accent d'intensité de l'anglais).
Je pense que ça dépend des mots pour le coup: on a cette prononciation "entre-deux" pour la plupart des mots du français issus de l'anglais, mais pour tous les nouveaux mots (comme des noms de marque, style facebook, twitter, etc), qu'on voit la plupart du temps écrit et qu'on entend peu prononcé, je comprends qu'il puisse y avoir un espèce de flottement avec des prononciations archi-françaises à la clé.
J'ai d'ailleurs trop ramé à essayer d'expliquer à mes élèves anglophones que non, en français, les mots qui viennent de l'anglais, on ne doit pas les prononcer avec leur accent mais globalement avec le mien, sinon, on ne va pas les comprendre, et, tout simplement, ce ne sont pas les conventions (on a par exemple le mot "week-end" depuis longtemps en français avec notre prononciation anglo-française, ça n'a pas de sens d'en changer pour le prononcer avec un "vrai" accent anglais).
Du coup mes élèves étaient un peu désarçonnés et sceptiques au début, mais quand j'ai fait le parallèle avec la manière dont les anglophones en général prononcent les mots anglais venus du français (déïjaa-vouuu, kwassaaane et fiyanesèï) (déjà-vu, croissant et fiancé, donc
), qui font finalement un sorte d'entre-deux eux aussi, ils comprenaient un peu mieux.