Je prends le RER pour me rendre à Paris, ça dure 10 à 20 minutes, ça dépend du train. Et le bus aussi, souvent, quand j'ai la flemme de marcher (2 stations maximum)
Il m'est arrivé un matin dans le RER de me faire royalement engueuler par un monsieur. J'avais mon iPod à fond dans les oreilles, du Bloc Party. Normalement la majorité des chansons étaient douces, je n'aime pas me bousculer. Et là, sans que je me rende compte, la chanson qui vient est une bien énervée, guitares hurlantes. Je laisse couler, la flemme de changer.
Le viel homme assis à côté de moi, qui état franchement imposant,
m'arrache un écouteur de l'oreille et dit bien fort (saluons notre public) "
Vous pourriez baisser votre musique tout de même ! Ca dérange tout le monde !".
Ni une ni deux j'ai baissé. Je devais ressembler à une tomate avec des écouteurs enfoncés dans les oreilles.
Depuis, je baisse le son dès que j'entre dans le RER.
Une autre fois, toujours dans le RER, un lendemain de soirée (genre premier RER du matin), je n'avais pas (forcément) dormi de la nuit. Je m'endors. Et me réveille, à l'autre bout de la ligne, seule dans le wagon. Ah tiens non, je ne suis pas seule. Un mec (trentenaire je dirais) est assis en face de moi,
il me fixait.
Il me dit "Je t'ai regardé tout le long, tu es vriament très jolie". Je crois que j'ai jamais autant flippé. Ma première pensée est venue à mon sac et mes affaires. Présents à l'appel.
Le mec est descendu, essayant d eme faire descendre avec lui. Je n'ai pas bougé, et j'ai été soulagée de voir à la station suivante sur le panneau d'affichage que j'allais en direction de ma gare, le train fesant demi-tour au terminus.
Une chose m'est aussi arrivé, j'avais 15 ans, c'était dans le métro de la ligne 1, il y avait énormément de monde, on était tous serrés les uns contre les autres. Je sentais quelque chose contre mon bas-ventre, je baisse les yeux, un homme porte un attaché-case qui en effet me frôlait.
Sauf que c'était ses doigts. Et ça je m'en suis rendue compte que 5 minutes plus tard, quand il a commencé à frôler, l'air de rien, ma poitrine (qui pourtant est loin trèèès loin d'être proche de celle de Pamela).
J'ai été tellement choquée que j'en ai jamais parlé à personne. Aujourd'hui, à chaque fois que je sens quelque chose, je me retourne très violemment. Et il est clair que j'ouvrirais grand ma gueule pour bien l'afficher, ce que j'ai déjà fait ("Ca vous dérangerait de ne plus vous frotter contre moi là ?
".
Pff j'en ai d'autre, plus ou moins drôles... J'ai mis les moins drôles je crois haha