Dans Paris.
Il traînait là, et puis Unsa' m'y a fait penser, et puis j'ai vu et adoré d'autres films de Christophe Honoré (La Belle Personne, Les Chansons d'amour) et puis Louis Garrel me fascine, je n'arrive toujours pas à décider si je le trouve miraculeusement bon ou s'il m'insupporte.
J'ai trouvé ce film ingénieux, drôle, et plein d'auto-dérision. Au début il y a une adresse au spectateur de Louis Garrel, pédant et en même temps plein d'humour, regard droit dans la caméra, nonchalamment accoudé à son balcon : fallait le faire, quoi ! On utilise JAMAIS des procédés comme ça ! Bien trop casse-gueules ! Et pourtant ça marche du tonnerre son truc, à Christophe Honoré.
Joanna Preiss m'a aussi captivée. Elle a un jeu que j'ai trouvé un peu théâtral, mais je pense en fait que c'est dû à Christophe Honoré et ses films en général, au jeu très précis et un peu théâtral justement. J'ai pensé la même chose du jeu de Romain Duris mais ce type me sort un peu par les yeux. Je déteste aussi Guy Marchand, au passage.
J'ai bien aimé la narration qui partait un peu dans les sens parfois ; ça donnait un côté survolté au film. Et j'ai aimé aussi la place de la musique, c'était intéressant, Paul (Romain Duris) en écoutait et à chaque fois ça semblait vraiment dire quelque chose, elle prenait de la place, la musique.