Le rêve de Cassandre, de Woody Allen. Pas mal, j'ai beaucoup aimé le binôme Colin Farell-Ewan McGregor. (leurs avenants et fort attractifs bandants apparence physique n'a absolument rien à voir avec ça, je le garantis enfin bref \o/)
Malgré tout ils se ressemblent quand même peu, et ça décrédibilisait un peu le fait qu'ils jouaient des frères dans le film, mais mis à part ça ils jouaient très bien.
Au début j'ai eu du mal à accrocher, je me suis demandé si ce serait une simple comédie... Mais c'est un film de Woody Allen. Je n'aime pas attribuer à tel ou tel artiste des qualités particulières, il n'empêche que c'est plus fort que moi. Cet homme a une approche particulière dans les sujets qu'il aborde et une personnalité un peu dualiste mais très piquante. Ces dialogues, ses personnages, ses décors et ses retournements de situations sont séduisants, intéressants et ont toujours avec une part d'ironie. Le film prend tout à tour des allures de comédie romantique, de polar, de thriller et enfin, de tragédie. Et c'était drôle de relever les petits clins d'oeil au destin fatal des deux frères, comme si tout était écrit à l'avance (attention, je dis pas qu'il n'y a pas de parts de surprise) et que c'était au spectateur de le remarquer. Avec Woody Allen c'est ça, on se sent à la fois complices et tournés en bourrique mais perso, j'aime ça.
Padre Padrone de Paolo et Vittorio Taviani.
Changement de registre cette fois. C'est un film qui délivre un témoignage, qui raconte une histoire humaine. C'est réaliste et très dur, y'a des scènes qui m'ont remuées... Les personnages, surtout le fils m'ont beaucoup touchées. Le fils parce qu'il est seul, il est toujours heurté, des années après son enfance, par "l'éducation" de son père, puis quand il se rend compte de sa propre ignorance, et qu'il décide de sortir du carcan familial. Y'a pleins de choses que j'ai aimé... En particulier le fait que ça sente le réel, l'histoire vécue. Le film montre que dans cette ancienne societé, (parce que je suppose que cela a un peu évolué aujourd'hui) la famille est vue comme étant un étau qui étouffe ses membres sous prétexte qu'ils ont du sens commun (bon, ça non), l'axe initial de tous les destins qui se limitent à de petites vies dans des villages paumées et jouer avec des vaches ou à faire à manger pour le mari (mais là oui peut-être).
Du coup j'ai envie de lire le livre dont le film est adapté.
Et ce soir, je me matte normalement XXY et Jules et Jim! J'ai hââââte