A
Le dernier film que vous avez vu à la maison
- Initiateur de la discussion Creamm
- Date de début
Je voulais louer Mother mais il était déjà pris, du coup j'ai regardé Departures et j'étais un peu déçue par les séquences mélo larmoyantes gratuites et le caractère très attendu de l'émotion, calculé et grossier, on aurait dit que le réalisateur suivait à la lettre un schéma occidental pour conquérir le public international; j'ai trouvé toutefois que ça restait un beau film avec de très beaux plans, drôle, bien construit.
Le psy d'Hollywood, je me suis obligée à le regarder jusqu'à la fin mais c'était un supplice tellement ce film est plat, creux, sans rythme et sans fondement. Mais Kevin Spacey, toi un de mes acteurs adorés, mais qu'est-ce qu'il t'a pris de jouer là-dedans? En plus il y avait une musique douce et niaise tout le long du film, comme dans toutes les séries gniangninas américaines, ça me donnait des envies de meurtres.
American Graffiti (bah oui, Arte tout ça, les 60's avec Phil' Man', wouhou).
Parce que oui, homondieu, je ne l'avais pas vu.
Bah j'suis déçue, j'veux dire, j'ai trouvé ça cool hein, évidemment, les bagnoles, la zik, l'ambiance que j'aime, mais à côté de ça, baaaah ... C'est assez creux.
J'crois que j'kiff les chroniques, mais uniquement en bouquin, définitivement. Ca manque de consistante, ça manque de fil rouge, ça manque de contenance, on dirait juste un condensé de trucs potentiellement super cool mis les uns à la suite des autres dans l'espoir que ça donne un film super cool alors qu'en fait non, c'est sympa, mais ça casse pas trois pattes a un connard.
J'ai kiffé ouais, viteuf, mais j'suis surtout déçue parce que je vois le potentiel du film totalement pas exploité. Mais à côté de ça, je pense que George Lucas avait pas la prétention de faire un truc révolutionnaire, mais je trouve ça dommage quand même, voilà.
Du coup, je veux un remake, je veux que quelqu'un choppe cette base, me transforme cette fougas moisie en mega pizza de batard. PLEASE.
Parce que oui, homondieu, je ne l'avais pas vu.
Bah j'suis déçue, j'veux dire, j'ai trouvé ça cool hein, évidemment, les bagnoles, la zik, l'ambiance que j'aime, mais à côté de ça, baaaah ... C'est assez creux.
J'crois que j'kiff les chroniques, mais uniquement en bouquin, définitivement. Ca manque de consistante, ça manque de fil rouge, ça manque de contenance, on dirait juste un condensé de trucs potentiellement super cool mis les uns à la suite des autres dans l'espoir que ça donne un film super cool alors qu'en fait non, c'est sympa, mais ça casse pas trois pattes a un connard.
J'ai kiffé ouais, viteuf, mais j'suis surtout déçue parce que je vois le potentiel du film totalement pas exploité. Mais à côté de ça, je pense que George Lucas avait pas la prétention de faire un truc révolutionnaire, mais je trouve ça dommage quand même, voilà.
Du coup, je veux un remake, je veux que quelqu'un choppe cette base, me transforme cette fougas moisie en mega pizza de batard. PLEASE.
American Graffiti aussi, sur Arte. Y avait pas vraiment d'histoire passionnante, mais l'ambiance du film est chouette, sans parler de la bande son.
Et puis j'ai cru m'évanouir quand j'ai vu Harrison Ford
Mince je savais pas qu'il jouait dedans!
Bref, c'était fort agréable.
Et puis j'ai cru m'évanouir quand j'ai vu Harrison Ford
Mince je savais pas qu'il jouait dedans! Bref, c'était fort agréable.
J'ai décidé de regarder un film par nuit, volets grands ouverts, la lune à côté, dans le noir, cela me fait du bien et je m'imprègne de ces univers un moment durable, cela me permet de mettre de côté temporairement mes problèmes.
Hier soir j'ai regardé Cracks, avec Eva Green (j'aime cette actrice), l'histoire de jeunes filles dans un pensionnat reculé, comme hors du monde, dont elle est la professeur de sport. Toutes les filles l'adulent, l'admirent, l'aiment. Elle a une énorme influence sur elles. Mais une nouvelle pensionnaire va arriver et va chambouler leurs rapports troubles...
Le grain de l'image, l'ambiance, les plans, tout cela m'a fait penser à un rêve éveillé, aux couleurs edulcorées, comme fânées, vieillies et si actuelles en même temps. J'ai déjà rêvé comme le grain de ce film. C'est très spécial, marquant. L'atmosphère est trouble, pesante, à la limite d'un paradis artificiel et d'un enfer caché avec un fond d'horreur, quelque chose d'horrible. Jai trouvé ce film marquant. Au départ j'avais vraiment peur qu'il soit "nul", puis petit à petit je me suis laissée happer. En plus les paysages sont magnifiques, à la fois terrifiants et enchantés. C'est vraiment un film que je vous conseille, pour cette atmosphère particulière, "entre deux eaux". En plus, les actrices jouent à merveille (il n'y a pas un seul homme, dans ce film, je viens de me faire la reflexion, ou de loin, ce sont des fantômes en quelque sorte).
Et puis le sujet m'interessait énormément: les rapports troubles entre
adolescentes, conflictuels, la frontière fine entre enfance et jeux d'adulte, l'atmosphère d'un pensionnat d'époque et l'adulation dramatique pour un professeur influençable, notamment une femme.
Hier soir j'ai regardé Cracks, avec Eva Green (j'aime cette actrice), l'histoire de jeunes filles dans un pensionnat reculé, comme hors du monde, dont elle est la professeur de sport. Toutes les filles l'adulent, l'admirent, l'aiment. Elle a une énorme influence sur elles. Mais une nouvelle pensionnaire va arriver et va chambouler leurs rapports troubles...
Le grain de l'image, l'ambiance, les plans, tout cela m'a fait penser à un rêve éveillé, aux couleurs edulcorées, comme fânées, vieillies et si actuelles en même temps. J'ai déjà rêvé comme le grain de ce film. C'est très spécial, marquant. L'atmosphère est trouble, pesante, à la limite d'un paradis artificiel et d'un enfer caché avec un fond d'horreur, quelque chose d'horrible. Jai trouvé ce film marquant. Au départ j'avais vraiment peur qu'il soit "nul", puis petit à petit je me suis laissée happer. En plus les paysages sont magnifiques, à la fois terrifiants et enchantés. C'est vraiment un film que je vous conseille, pour cette atmosphère particulière, "entre deux eaux". En plus, les actrices jouent à merveille (il n'y a pas un seul homme, dans ce film, je viens de me faire la reflexion, ou de loin, ce sont des fantômes en quelque sorte).
Et puis le sujet m'interessait énormément: les rapports troubles entre
adolescentes, conflictuels, la frontière fine entre enfance et jeux d'adulte, l'atmosphère d'un pensionnat d'époque et l'adulation dramatique pour un professeur influençable, notamment une femme.
Mother, c'était fabuleux, glauque, sombre, certains moment m'ont mis extrêmement mal à l'aise, sans violence ni sang (le peu qu'il y en a est accessoire), certaines scènes auraient pu être drôles avec un autre personnage - la force du film c'est que j'ai trouvé le personnage à la fois insupportable et touchant, horrible et attachant, c'était parfois difficile à regarder (lorsque le fils se rappelle que sa mère a essayé de le le tuer avec elle, c'est une peur profonde et récurrente chez moi); avec toujours en toile de fond la satire sociale drôle et grave de Memories of Murder et The Host et une manière de filmer magnifique.
D
danae-3
Guest
Pas de Pintemps pour Marnie ; je crois l'avoir déjà vu il y a très longtemps, mais ça m'étonne que ça ne m'ait pas marqué plus que ça pour l'intensité de ce que c'est.
L'angoisse, la peur et la violence sont omniprésents tout au long du film, mais étrangement, ça m'a terriblement détendue.
Tout est beau là-dedans ; le jeu magique et énigmatique avec les décors (le début et la fin du même plan), les caractères, les plans immenses et ces détails... Je suis contente de ne pas l'avoir raté. Ca me fait penser qu'il faut absolument que j'enrichisse ma culture cinématographique.
L'angoisse, la peur et la violence sont omniprésents tout au long du film, mais étrangement, ça m'a terriblement détendue.
Tout est beau là-dedans ; le jeu magique et énigmatique avec les décors (le début et la fin du même plan), les caractères, les plans immenses et ces détails... Je suis contente de ne pas l'avoir raté. Ca me fait penser qu'il faut absolument que j'enrichisse ma culture cinématographique.
Hier j'ai regardé Un prophète. C'est bizarre, mais je n'arrivais pas à avoir un avis définitif et clair sur ce film.
Tahar Rahim est magnifique, touchant, sublime, les autres acteurs jouent également merveilleusement bien notamment l'acteur qui joue Ryad ( Adel Bencherif, mon Dieu quel acteur!) mais il y a quelque chose qui m'a gênée tout le long, empêchée d'adhérer à l'histoire et je n'arrive pas trop à savoir quoi. L'univers carcéral est cerné avec froideur, avec réalisme, d'une façon poignante -moi qui adore les films sur l'univers pénitencier - les plans et la façon de filmer rajoutent à cette impression de réel, j'ai beaucoup aimé esthétiquement. C'est au niveau de l'histoire que j'ai été assez mal embarquée. Je trouve qu'il manque de la profondeur et les passages d'hallucinations me semblaient complètement à côté de la plaque malheureusement (dommage, car j'aimais bien l'idée, j'aurais voulu que ce soit davantage exploré, les retombées psychologiques de cet acte, l'enfermement qui rajoute à la culpabilité, la folie qui guette et l'idée de la mort, toutes ces notions capitales et omniprésentes pour les prisonniers).
En fait j'ai énormément aimé la première partie. Mais lorsque Malik commence à prendre de l'importance, je m'en suis détachée, ça sonnait mal, c'était pas plausible en fait et surtout j'y ai trouvé moins d'interêt - je voulais rester dans le mental, le psychologique, la douleur et on part dans quelque chose de m'as-tu vu, de presque glorieux (la musique renforçait ça et je la détestais!). Sur Allociné il est dit qu'Audiard le considère comme un anti-Scarface ce film: Et bien moi, je trouve que c'est un Scarface à la française!
J'ai énormément aimé la fragilité du début de Malik et le cheminement dans lequel il était enfermé, terrorisé, en appât et en faire-valoir. Mais après, j'ai décroché en fait. Je trouve ça dommage, car le début était vraiment fort et me correspondait... Il aurait fallu explorer davantage ces idées géniales de manipulation, de pouvoir, de soumission dans ce microcosme de société...
Tahar Rahim est magnifique, touchant, sublime, les autres acteurs jouent également merveilleusement bien notamment l'acteur qui joue Ryad ( Adel Bencherif, mon Dieu quel acteur!) mais il y a quelque chose qui m'a gênée tout le long, empêchée d'adhérer à l'histoire et je n'arrive pas trop à savoir quoi. L'univers carcéral est cerné avec froideur, avec réalisme, d'une façon poignante -moi qui adore les films sur l'univers pénitencier - les plans et la façon de filmer rajoutent à cette impression de réel, j'ai beaucoup aimé esthétiquement. C'est au niveau de l'histoire que j'ai été assez mal embarquée. Je trouve qu'il manque de la profondeur et les passages d'hallucinations me semblaient complètement à côté de la plaque malheureusement (dommage, car j'aimais bien l'idée, j'aurais voulu que ce soit davantage exploré, les retombées psychologiques de cet acte, l'enfermement qui rajoute à la culpabilité, la folie qui guette et l'idée de la mort, toutes ces notions capitales et omniprésentes pour les prisonniers).
En fait j'ai énormément aimé la première partie. Mais lorsque Malik commence à prendre de l'importance, je m'en suis détachée, ça sonnait mal, c'était pas plausible en fait et surtout j'y ai trouvé moins d'interêt - je voulais rester dans le mental, le psychologique, la douleur et on part dans quelque chose de m'as-tu vu, de presque glorieux (la musique renforçait ça et je la détestais!). Sur Allociné il est dit qu'Audiard le considère comme un anti-Scarface ce film: Et bien moi, je trouve que c'est un Scarface à la française!
J'ai énormément aimé la fragilité du début de Malik et le cheminement dans lequel il était enfermé, terrorisé, en appât et en faire-valoir. Mais après, j'ai décroché en fait. Je trouve ça dommage, car le début était vraiment fort et me correspondait... Il aurait fallu explorer davantage ces idées géniales de manipulation, de pouvoir, de soumission dans ce microcosme de société...
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