@Piew moi aussi je fais partie de nutrinet depuis 7 ans ! L'ampleur du truc est vraiment dingue mais je me demande combien ils ont de perdus de vue... Je pense qu'il y a un nombre important de gens qui s'inscrivent puis oublient et ne participent plus.
@Tippi pour nutrinet ce sont des questionnaires que tu reçois à échéance régulière et qui s'intéressent à ce que tu manges, comment tu perçois l'alimentation, ta santé, ton activité physique..
Pour ma thèse c'est exactement ça. Moi j'interroge des médecins pour connaître leur avis et leurs pratiques sur un point particulier. Mais comme tu l'as dit on pourrait très bien interroger aussi des patients, un exemple de sujet pourrait être "quel est le vécu des patients atteint de la pathologie chronique X". Donc il faudrait trouver des patients atteint de la pathologie X qui acceptent de discuter, et pendant l'entretien leur poser des questions ouvertes comme "quelles sont les conséquences de votre pathologie sur votre vie quotidienne" " comment trouvez vous votre qualité de vie maintenant/avant/quand vous avez dû faire face à telle situation aiguë". Ce que j'aime bien aussi dans cette approche c'est que tu peux changer ton questionnaire au fur et à mesure que tu avances. Par exemple si un patient répond à la question "quelles sont les conséquences sur la vie quotidienne" par "je ne peux plus manger de Nutella" et que ce n'est pas quelque chose dont tu avais notion jusque là, tu peux orienter l'entretien suivant sur le thème particulier de la privation de Nutella et sur ses conséquences psychologiques par exemple.
Le recueil de données s'arrêtent quand les données sont dites saturées i.e. quand plusieurs entretiens successifs n'amènent aucune idée nouvelle.
Quand on fait des études en sciences "dures" comme j'ai l'impression que c'est majoritairement le cas ici, on nous apprend une démarche majoritairement hypothético-déductive alors qu'ici c'est une démarche inductive. On part sans idée préconçue (si possible parce qu'on en a toujours un peu) et on prend ce qui vient.