A
AnonymousUser
Guest
(je me permets de tenter de lancer un sujet )
Parlez-moi, ou non, écrivez, décrivez, racontez les mots qui vous font chavirer. Parlez moi d'érotisme sussuré, à peine dévoilé, ou de ces moments où les mots ont été les plus fort pendant l'amour. Trash ou tendres, lachez-vous.
Liez le sexe et les mots.
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Parlez-moi, ou non, écrivez, décrivez, racontez les mots qui vous font chavirer. Parlez moi d'érotisme sussuré, à peine dévoilé, ou de ces moments où les mots ont été les plus fort pendant l'amour. Trash ou tendres, lachez-vous.
Liez le sexe et les mots.
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Je commence par un texte très très sobre.
Dis moi des mots, ceux qui font frissonner, je veux entendre ta voix, sentir ton souffle au creux de l'oreille, des mots chauds, des mots qu'on ne dit pas tout haut, des mots pour m'essouffler rien qu'à les entendre, des mots qui me vrilleront le ventre quand je me les rappellerai demain matin, au milieu de gens. Dis moi des mots.. "
Et son corps rejoint le mien, chaque parcelle de mon corps est recouverte par le sien, et la pensée débile que c'est mieux d'être la plus petite des deux, parce que la plus petite personne, c'est celle qu'on recouvre toute entière, celle qu'on protège, celle à qui il n'arrivera rien. On est de coté, et je pourrais aussi bien mourir de désir que m'endormir entre ses bras, tellement ce creux là m'appartient. Mon corps le ressent, ce creux est le mien, sa chaleur aussi, et nos tailles se complètent à merveille. Son nez , ses lèvres me chatouillent les lobes, il souffle doucement, et je fonds déjà. Encore une fois. J'attends, parce que le meilleur est à venir, j'attends, les yeux fermés.
Il me dit des mots doux, des mots tendres, des mots d'envie, de désir, et nos corps ondulent lentement. Je sens son envie contre la mienne, et c'est un supplice de résister encore. Ses mots me caressent, il sent mon émoi, et m'achève en m'assurant que les mots ne sont rien comparé aux gestes, aux caresses, qui vont suivre. Je me retiens de le supplier d'arrêter les avec les mots, parce qu'ils me rendent folle, je n'ai plus conscience de rien d'autre que de nos deux chaleurs..
Plus tard, je penserai, les mots ne sont rien, rien, rien du tout.
Comparé à tout cela, ils ne sont rien.