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Yana;1476223 a dit :Pour celles qui ont réussi à arrêter pour de bon, quelle est votre attitude vis à vis des autres fumeurs ? Ca ne vous dérange pas qu'ils allument leur clope à coté de vous, ça vous torture, vous essayez de les convaincre d'arrêter... ?
slashingbee;1477278 a dit :Même si je suis maintenant convaincue que l'envie de fumer n'est absolument pas physique mais psychologique. La cigarette ets souvent associée (à tort) à des sensations: la faim, la satisfaction, le stress etc... et du moment ou j'ai compris ça (grâce au livre de Carr "la méthode pour arrêter de fumer"), et bien je n'ai plus touché une cigarette et j'arrive à différencier mes envies psychologiques de celles physiques.
Jenny Schecter;1477465 a dit :
Je me suis rendue compte que j'assimile vraiment, inconsciemment, la clope à des moments, des sentiments et des situations. Par exemple, dès que je sors de chez moi et pour marcher jusqu'au métro, je fume une clope, c'est un peu un rituel. Ensuite, à l'IFSI, deux de mes copines proches fument et c'est mon plaisir de sortir fumer avec elles.. (et je ne parle pas des soirées, là je deviens une grosse fumeuse).
Je me demande comment il est possible d'arreter de fumer dans ce cas, quand la dépendance est surtout sociale.
slashingbee;1477278 a dit :Bizarrement, et vous allez me prendre pour une jobarde égocentrique, mais je me sens supérieure!
Parce que moi, j'ai réussi et pas eux.
C'est con mais ça me fait tenir.
Même si je suis maintenant convaincue que l'envie de fumer n'est absolument pas physique mais psychologique.
:smile:
Léopoldine.;1477602 a dit :Et pire encore, pour moi la cigarette est intimement reliée à des gens. Quand je suis avec ma meilleure amie, qui ne fume pas, je n'ai pas du tout le réflexe de m'allumer une cigarette. Par contre, je me rends compte que certaines de mes amitiés se sont construites autour de la cigarette (c'est tellement horrible à dire) et dans ce cas là, je sais que j'aurai vraiment du mal à être avec eux sans avoir une clope à la main comme d'habitude.
Jenny Schecter;1477465 a dit :Franchement, ça me fait "plaisir" de lire ça parce que mon envie à moi, ma dépendance et mon plaisir, tout ça, c'est uniquement psychologique et je m'en suis vite rendue compte. Bien sur, j'ai une dépendance à la nicotine aussi, dans une situation de stress, j'ai besoin de fumer. Mais si je reste chez moi plusieurs jours, sans sortir, je ne fume pas,meme si mon mec fume à côté de moi.
Je me suis rendue compte que j'assimile vraiment, inconsciemment, la clope à des moments, des sentiments et des situations. Par exemple, dès que je sors de chez moi et pour marcher jusqu'au métro, je fume une clope, c'est un peu un rituel. Ensuite, à l'IFSI, deux de mes copines proches fument et c'est mon plaisir de sortir fumer avec elles.. (et je ne parle pas des soirées, là je deviens une grosse fumeuse).
Je me demande comment il est possible d'arreter de fumer dans ce cas, quand la dépendance est surtout sociale.
Léopoldine.;1477602 a dit :C'est mon gros problème. J'ai tellement l'habitude de fumer dans certaines situations (notamment la clope des retrouvailles matinales avec mes potes, la clope post-repas, la clope en solo le soir...) que j'arrive pas vraiment à concevoir ces situations sans cigarette.
Et pire encore, pour moi la cigarette est intimement reliée à des gens. Quand je suis avec ma meilleure amie, qui ne fume pas, je n'ai pas du tout le réflexe de m'allumer une cigarette. Par contre, je me rends compte que certaines de mes amitiés se sont construites autour de la cigarette (c'est tellement horrible à dire) et dans ce cas là, je sais que j'aurai vraiment du mal à être avec eux sans avoir une clope à la main comme d'habitude.
Aalia;1477634 a dit :Oui j'ai vécu ça aussi, ce sentiment de supériorité, ça va passer. ca me faisait tenir aussi, de toute façon tous les moyens sont bons, 100% d'accord la clope c'est totalement psychologique, la preuve : la nicotine disparaît dans le sang au bout de 48h environ, et pourtant la plupart des gens sentent un manque pendant des semaines. C'est le geste, l'habitude qui leur manque, beaucoup moins la nicotine qui est partie depuis longtemps.
Je pense même qu'un tas de personnes arrête avec un a priori hyper négatif tellement il a entendu dire et re-dire que ça allait être l'enfer. du coup ça l'est pour de bon, encore de façon 100% psychologique (sur le forum d'arrêt que je fréquentais quand j'ai seulement évoqué l'idée qu'arrêter de fumer pouvait être moins difficile que ce que les champix et autres nicopatch voulaient bien nous laisser entendre, j'ai failli me faire bannir).