@Autumn. J'apporte ma petite pierre par rapport à l'aspect "magique"
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Le topic des parents et futurs parents
- Initiateur de la discussion Hawley
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Membre supprimé 325645
Guest
Une très bonne année 2024 à toutes, entourées de vos petits bouts 
Que nos enfants grandissent en bonne santé !
Un peu hardcore ce nouvel an pour ma part, couchée à 4h puis levée à 6h30 pour le biberon, j'étais un zombi toute la journée
Aujourd'hui, premier jour officiel chez la nounou, je suis partagée entre
et 
. Ca m'a fait mal au cœur de le réveiller et de l'habiller dès 6h45 alors qu'il dormait bien au chaud dans sa gigoteuse. La nounou m'envoie des photos ou vidéos régulièrement, je vois qu'il est serein donc ça me rassure un peu. Je devais reprendre le boulot aujourd'hui mais finalement j'ai dû décaler à la semaine prochaine donc je vais profiter d'être seule à la maison pour une fois.
Que nos enfants grandissent en bonne santé !Un peu hardcore ce nouvel an pour ma part, couchée à 4h puis levée à 6h30 pour le biberon, j'étais un zombi toute la journée
Aujourd'hui, premier jour officiel chez la nounou, je suis partagée entre
et . Ca m'a fait mal au cœur de le réveiller et de l'habiller dès 6h45 alors qu'il dormait bien au chaud dans sa gigoteuse. La nounou m'envoie des photos ou vidéos régulièrement, je vois qu'il est serein donc ça me rassure un peu. Je devais reprendre le boulot aujourd'hui mais finalement j'ai dû décaler à la semaine prochaine donc je vais profiter d'être seule à la maison pour une fois.
Bonne année à toutes ! Aux mamans depuis quelques semaines, mois ou années. A celles pour qui le téléchargement est en cours ! Ou encore celles qui galèrent, force !!
Tout d'abord, je vous souhaite une très belle année 2024. J'ai trouvé ce réveillon réconfortant et moins mélancolique de d'habitude à la perspective, vertigineuse, de l'évolution que ma fille va suivre. Je suis habituellement beaucoup plus mélancolique, sombre, triste à l'idée du temps qui passe et l'insatisfaction que je retire de mes propres réalisations passées (trop peu, pas assez bonnes etc.).
Je vous souhaite à vous et vos p'tiots, une très très belle vie pendant au moins les prochains 12 mois
Pour les couples primipares : est-ce que la question d'un deuxième se pose ? Ca me travaille en ce moment. Je n'en ai pas envie dans le même sens où je n'avais pas envie d'avoir ma fille, ça ne me brûlait pas les ovaires et ça a été une décision qui a nécessité des concessions par ailleurs. Au réveillon, et après quelques discussions éparses, mon mec m'a répété qu'il aimerait qu'on ait un deuxième enfant et qu'on se lance cet été (notre fille aura à peine plus d'un an). Je ne sais pas vraiment quoi en penser. Comme pour ma fille, je n'en ressens pas une envie personnelle pressante. Ayant eu une première expérience de la maternité, très favorable dans le sens où notre enfant est une enfant facile, je suis pour autant dubitative : je ne me vois pas me contraindre encore plus en matière de disponibilité, d'équilibre vie pro/vie perso, de vie de couple etc. Je trouve ça dur, j'ai des difficultés à (re)trouver mes marques, personnellement, amoureusement, professionnellement, financièrement. J'ai aussi une sensation de possessivité très forte envers ma fille : je l'aime intensément, j'aime la proximité physique que l'on a : la prendre dans mes bras pour dormir pendant des heures, prendre le temps d'être calme avec elle, ne pas me sentir pressuriser par le temps ou toute intervention extérieure pour mieux la décrypter, la comprendre. Un deuxième enfant me cannibaliserait ce temps et n'en bénéficierait pas non plus autant et je pense que je culpabiliserais beaucoup de ne pas en donner autant que j'en ressens le besoin.
Mais par ailleurs, la "famille" dont j'aimerais entourer ma fille, se compose effectivement d'un deuxième enfant. J'ai 10 ans de différence d'âge avec ma petite sœur : c'est une relation déséquilibrée, on ne grandit pas ensemble, au même rythme. C'est une belle relation mais pas forcément celle que je veux offrir à mes enfants.
J'anticipe une espèce de maternité "sacrificielle" : ce bébé serait pour ma fille, pour mon mec et après seulement, peut-être, pour moi. Dans quelle mesure est-ce une maternité que je peux envisager sereinement ? Comment, pour vous et si le cas s'est présenté, vous avez envisagé une deuxième grossesse ? Je me sens encore assez mal à l'aise dans mes réflexions, j'ai du mal à partager mon ressenti avec mon copain en ce moment (notre relation ne traverse pas sa meilleure période ces dernières semaines, ça peut jouer aussi).
Je vous souhaite à vous et vos p'tiots, une très très belle vie pendant au moins les prochains 12 mois
Pour les couples primipares : est-ce que la question d'un deuxième se pose ? Ca me travaille en ce moment. Je n'en ai pas envie dans le même sens où je n'avais pas envie d'avoir ma fille, ça ne me brûlait pas les ovaires et ça a été une décision qui a nécessité des concessions par ailleurs. Au réveillon, et après quelques discussions éparses, mon mec m'a répété qu'il aimerait qu'on ait un deuxième enfant et qu'on se lance cet été (notre fille aura à peine plus d'un an). Je ne sais pas vraiment quoi en penser. Comme pour ma fille, je n'en ressens pas une envie personnelle pressante. Ayant eu une première expérience de la maternité, très favorable dans le sens où notre enfant est une enfant facile, je suis pour autant dubitative : je ne me vois pas me contraindre encore plus en matière de disponibilité, d'équilibre vie pro/vie perso, de vie de couple etc. Je trouve ça dur, j'ai des difficultés à (re)trouver mes marques, personnellement, amoureusement, professionnellement, financièrement. J'ai aussi une sensation de possessivité très forte envers ma fille : je l'aime intensément, j'aime la proximité physique que l'on a : la prendre dans mes bras pour dormir pendant des heures, prendre le temps d'être calme avec elle, ne pas me sentir pressuriser par le temps ou toute intervention extérieure pour mieux la décrypter, la comprendre. Un deuxième enfant me cannibaliserait ce temps et n'en bénéficierait pas non plus autant et je pense que je culpabiliserais beaucoup de ne pas en donner autant que j'en ressens le besoin.
Mais par ailleurs, la "famille" dont j'aimerais entourer ma fille, se compose effectivement d'un deuxième enfant. J'ai 10 ans de différence d'âge avec ma petite sœur : c'est une relation déséquilibrée, on ne grandit pas ensemble, au même rythme. C'est une belle relation mais pas forcément celle que je veux offrir à mes enfants.
J'anticipe une espèce de maternité "sacrificielle" : ce bébé serait pour ma fille, pour mon mec et après seulement, peut-être, pour moi. Dans quelle mesure est-ce une maternité que je peux envisager sereinement ? Comment, pour vous et si le cas s'est présenté, vous avez envisagé une deuxième grossesse ? Je me sens encore assez mal à l'aise dans mes réflexions, j'ai du mal à partager mon ressenti avec mon copain en ce moment (notre relation ne traverse pas sa meilleure période ces dernières semaines, ça peut jouer aussi).
Belle et douce année à vous.
Les fêtes de fin d'année ont été en demi-teinte, la miss était encore bien malade, et du coup moi aussi. Donc on a eu droit à une régression du sommeil et de la bouffe pendant une semaine. On était aussi en famille, et j'ai un peu souffert du manque de calme et d'intimité, de pas avoir de moment privilégié avec ma fille et mon mari. Plus plein d'autres petits trucs en rapport à ma vision de l'éducation qui se confronte à celles des autres, ce qui m'affecte. Du coup, je suis fatiguée et j'ai le moral dans les chaussettes. En plus, aujourd'hui mon jour de reprise, la nounou a la gastro, et je suis obligée de jongler entre taf et bébé... Donc je ne fais bien ni l'un ni l'autre, c'est horrible.
Sur une note positive, l'enfant se met debout et fait des petits pas en se tenant à un support (le support en question étant principalement papa ou maman, mais on commence à passer au canapé et au chariot). Elle sait plus ou moins se remettre assise autrement qu'en retombant sur ses fesses. Aussi, elle touche ses cheveux si on lui demande de le faire. Ca fait un petit peu dressage, dit comme ca.
@BravoCharlie : ici, pour un tas de raisons, je ne souhaite pas de deuxième, et mon mari non plus.
Comme toi, j'ai encore du mal à trouver un équilibre entre bébé, mari, boulot,...et moi. Notre équilibre familial à trois a mis du temps à se faire, et n'est pas encore tout à fait solide. Par ailleurs, niveau financier et affectif, etc, je ne suis pas sure de pouvoir combler deux enfants (enfin, je pourrais, mais je devrais faire des sacrifices ailleurs, ce que je ne souhaite pas).
Aussi, j'ai eu un parcours compliqué pour avoir ma fille, et je n'ai pas envie de remettre 5 ans à en faire un autre, refaire un parcours PMA, prendre le risque de faire une nouvelle FC. (Bon après, je connais plein de nanas qui ont galéré pour avoir le premier et qui pour les suivants sont tombées enceintes dès l'arrêt de la contraception
).
Et même si cet argument est plus secondaire dans ma réflexion, d'un point de vue écologique, je pense qu'un enfant est déjà bien assez.
Après, ma fille sera peut être un peu seule de sa génération, d'autant que ma sœur et mes deux beaux frères sont childfree mais je ferai en sorte qu'elle se créé un cercle social autrement.
Les fêtes de fin d'année ont été en demi-teinte, la miss était encore bien malade, et du coup moi aussi. Donc on a eu droit à une régression du sommeil et de la bouffe pendant une semaine. On était aussi en famille, et j'ai un peu souffert du manque de calme et d'intimité, de pas avoir de moment privilégié avec ma fille et mon mari. Plus plein d'autres petits trucs en rapport à ma vision de l'éducation qui se confronte à celles des autres, ce qui m'affecte. Du coup, je suis fatiguée et j'ai le moral dans les chaussettes. En plus, aujourd'hui mon jour de reprise, la nounou a la gastro, et je suis obligée de jongler entre taf et bébé... Donc je ne fais bien ni l'un ni l'autre, c'est horrible.
Sur une note positive, l'enfant se met debout et fait des petits pas en se tenant à un support (le support en question étant principalement papa ou maman, mais on commence à passer au canapé et au chariot). Elle sait plus ou moins se remettre assise autrement qu'en retombant sur ses fesses. Aussi, elle touche ses cheveux si on lui demande de le faire. Ca fait un petit peu dressage, dit comme ca.
@BravoCharlie : ici, pour un tas de raisons, je ne souhaite pas de deuxième, et mon mari non plus.
Comme toi, j'ai encore du mal à trouver un équilibre entre bébé, mari, boulot,...et moi. Notre équilibre familial à trois a mis du temps à se faire, et n'est pas encore tout à fait solide. Par ailleurs, niveau financier et affectif, etc, je ne suis pas sure de pouvoir combler deux enfants (enfin, je pourrais, mais je devrais faire des sacrifices ailleurs, ce que je ne souhaite pas).
Aussi, j'ai eu un parcours compliqué pour avoir ma fille, et je n'ai pas envie de remettre 5 ans à en faire un autre, refaire un parcours PMA, prendre le risque de faire une nouvelle FC. (Bon après, je connais plein de nanas qui ont galéré pour avoir le premier et qui pour les suivants sont tombées enceintes dès l'arrêt de la contraception
).Et même si cet argument est plus secondaire dans ma réflexion, d'un point de vue écologique, je pense qu'un enfant est déjà bien assez.
Après, ma fille sera peut être un peu seule de sa génération, d'autant que ma sœur et mes deux beaux frères sont childfree mais je ferai en sorte qu'elle se créé un cercle social autrement.
@BravoCharlie Question d'actualité depuis... que j'ai eu ma fille !
Avec le padre, on avait dit deux et rapproché en âge. On devait donc mettre la machine en route avant le premier anniversaire de la pitchoune et puis une opération en urgence le mois dernier d'une hernie discale m'a coupé l'envie ! Je suis encore en convalescence, je n'ai même pas eu mon rdv post-op avec mon chir mais je sais déjà qu'il va m'annoncer environ un an d'attente. Et ça me parait être beaucoup trop ! Et puis avec mon conjoint on ne réfléchit pas pareil, lui me dit que grâce à l'opération je n'aurais plus mal et je ne serais plus bloquée du dos, moi je me dis que si ça revient et qu'on a deux enfants... mamamia impossible à gérer !
Avec le padre, on avait dit deux et rapproché en âge. On devait donc mettre la machine en route avant le premier anniversaire de la pitchoune et puis une opération en urgence le mois dernier d'une hernie discale m'a coupé l'envie ! Je suis encore en convalescence, je n'ai même pas eu mon rdv post-op avec mon chir mais je sais déjà qu'il va m'annoncer environ un an d'attente. Et ça me parait être beaucoup trop ! Et puis avec mon conjoint on ne réfléchit pas pareil, lui me dit que grâce à l'opération je n'aurais plus mal et je ne serais plus bloquée du dos, moi je me dis que si ça revient et qu'on a deux enfants... mamamia impossible à gérer !
@BravoCharlie merci pour ton message qui est très intéressant et qui me fait réfléchir !
Cette question est un vrai sac de nœuds pour moi. D'une part, je n'imagine pas mon fils enfant unique. Peut-être parce que je viens d'une fratrie de trois mais il est certain que je le vois avec un adelphe voire deux. J'aimerais vivre au moins une autre fois cette expérience d'accompagner un petit être humain dans la vie (sortez les violons) mais... je ne suis pas sûre d'en être capable.
Clairement, il m'est arrivé lors des moments difficiles (les nuits à se lever et les pleurs du soir en tête de liste) de me dire à moi-même "Iroise : jure-toi de ne plus revivre ça, plus jamais".
Par ailleurs, j'ai frôlé la DPP et je suis terrifiée à l'idée de repasser par là. Je sais que les premiers mois sont justement cela : les premiers, et donc ils ne durent pas éternellement mais purée, c'était tellement dur. Donc oui la question se pose, l'envie est là et en même un énorme "mais pourquoi, alors que tu as déjà un bébé que tu aimes de tout ton cœur autant qu'il te vide de ton énergie ?"
Cette question est un vrai sac de nœuds pour moi. D'une part, je n'imagine pas mon fils enfant unique. Peut-être parce que je viens d'une fratrie de trois mais il est certain que je le vois avec un adelphe voire deux. J'aimerais vivre au moins une autre fois cette expérience d'accompagner un petit être humain dans la vie (sortez les violons) mais... je ne suis pas sûre d'en être capable.
Clairement, il m'est arrivé lors des moments difficiles (les nuits à se lever et les pleurs du soir en tête de liste) de me dire à moi-même "Iroise : jure-toi de ne plus revivre ça, plus jamais".
Par ailleurs, j'ai frôlé la DPP et je suis terrifiée à l'idée de repasser par là. Je sais que les premiers mois sont justement cela : les premiers, et donc ils ne durent pas éternellement mais purée, c'était tellement dur. Donc oui la question se pose, l'envie est là et en même un énorme "mais pourquoi, alors que tu as déjà un bébé que tu aimes de tout ton cœur autant qu'il te vide de ton énergie ?"
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Membre supprimé 325645
Guest
@BravoCharlie Avec mon conjoint on a toujours dit "un seul enfant", et depuis qu'on a notre fils on n'a pas changé d'avis. Pour des raisons financières, d'organisation (c'est déjà assez compliqué avec un seul) et surtout on est sûr de pouvoir lui offrir tous les moyens, le temps et l'amour dont il aura besoin pour se construire. J'adore le fait d'être maman, et j'adore mon bébé mais je n'ai pas aimé être enceinte et j'ai trouvé les premières semaines avec lui horriblement difficiles, je n'ai pas envie de revivre ça une deuxième fois, même si j'y suis préparée. Tout le monde autour de moi me soule avec le deuxième, mais je ne céderai pas à la pression, c'est inenvisageable pour moi. La seule chose qui me turlupine c'est que mon enfant n'aura pas la chance de grandir avec un frère ou une soeur, mais je ferai tout pour qu'il se sente bien entouré.
@BravoCharlie Je suis en train de me poser la question pour un deuxième aussi, enfin plus exactement je me pose la question de quand on va lancer les essais, parce que la décision en soi est déjà prise. On est toujours partis sur l'idée qu'on aurait (au moins) deux enfants, et a priori on y reste.
Par contre j'ai quand même des peurs, qui font que je comprends tes interrogations : c'est peut-être ridicule mais j'ai peur de ne pas aimer mon deuxième enfant autant que mon premier. Comme toi j'ai peur aussi de "voler" du temps à mon premier en me consacrant au petit deuxième. Et enfin j'ai peur que le deuxième soit galère à gérer, voire même qu'on en vienne à regretter sa venue, sachant que mon fils est un bébé particulièrement adorable et "facile".
Evidemment j'ai peur aussi de manquer encore plus de temps, d'être déstabilisée par un deuxième bébé qui arriverait alors que le premier demande déjà pas mal de temps, mais d'un autre côté je me dis qu'il va grandir et gagner un minimum en autonomie. Et je me dis aussi, mais ça c'était déjà valable pour mon fils, que mon conjoint est là et qu'on sera toujours deux à gérer. Ca ne retombera pas que sur moi, on s'organisera et on s'adaptera à deux.
Pour notre envie d'un deuxième, il faut savoir que mon conjoint et moi, chacun de notre côté puis tous les deux ensemble, on a toujours voulu une famille avec au moins deux enfants. C'était clair pour nous et on est toujours ok là-dessus (je lui en ai quand même reparlé pour être sûre ).
En fait je crois que je n'aurais pas envie qu'en grandissant mon fils soit le seul enfant de la maison face à deux adultes. C'est très personnel et compliqué à expliquer mais pour trouver un équilibre qui me / nous convienne, je ressens le besoin qu'il y ait une "team" enfants et une "team" adultes plutôt qu'un triangle où les adultes dominent (sur le plan numérique je parle). Je veux que mon fils ait quelqu'un d'autre avec qui échanger au quotidien que seulement des adultes, qu'il partage des choses avec un enfant d'à peu près son âge, en bref qu'il connaisse une relation fraternelle et tout ce qu'elle peut apporter. Je ne pense pas que son père et moi puissions répondre à toutes ses interrogations, partager tous ses jeux ni lui offrir une certaine vision du monde comme son frère ou sa soeur le ferait.
Edit : et dit comme ça, ça paraît sûrement idiot, mais voilà à quoi ça me fait penser : si par exemple un jour mon fils a besoin de se défouler, de se dire que son père et moi on est des vieux cons, qu'on ne le comprend pas etc, ben je préfère qu'il en parle avec son frère ou sa soeur et qu'ils partagent leurs réflexions ensemble plutôt qu'il rumine tout seul (ou avec des amis, qui certes auront son âge mais ne vivront pas dans le même foyer et ne comprendront pas forcément tout). J'y retrouve vraiment l'idée de "team", encore une fois. Pendant mon enfance / adolescence, j'étais parfois très contente de pouvoir parler de certaines choses avec mon frère (concernant mes parents, le fonctionnement de la maison, mais aussi d'autres choses sans forcément de rapport avec ma famille). A part ça, je n'irais pas jusqu'à dire qu'on était unis dans les bêtises, mais on avait parfois des intérêts communs disons et on y "travaillait" ensemble.
Ca c'est pour le jeune âge, mais pour l'âge adulte j'y vois aussi des avantages : être moins seul.e pour gérer certaines choses difficiles (notre propre décès à son père et moi, par exemple), avoir un interlocuteur dans la famille proche autre que ses parents (et plus proche en âge, avec probablement une approche différente sur les choses), avoir quelqu'un qui le connaît bien, qui a partagé pas mal de choses avec lui et qui fera (normalement) toujours partie de sa vie...
Encore une fois c'est mon ressenti personnel, tout ça.
Si je veux un autre enfant c'est donc en partie pour moi (et mon conjoint) et pour mon fils. Rationnellement je sais très bien qu'il pourrait être enfant unique et très bien le vivre, je sais aussi qu'il pourrait avoir une relation pourrie avec son frère ou sa soeur (même si on fera tout pour éviter ça, bien sûr), mais je pense que j'aurais trop de regrets si je n'avais pas de deuxième enfant, et que j'aurais trop peur de l'avoir "privé" de quelque chose.
Et nous aussi d'ailleurs. Je n'ai pas spécialement envie de revivre une deuxième grossesse (sans que ce soit catastrophique non plus), mais le côté "petit bébé" et premières découvertes me manque déjà. Je suis aussi très nostalgique de l'allaitement depuis quelques temps, j'ai envie de revivre ces moments câlins avec un tout petit bébé. Je suis curieuse de voir ce que donnerait un autre petit être que mon fils, si ça se trouve je le trouverai tout aussi adorable mais d'une façon unique et différente... Et malgré mes craintes, il y a de très fortes chances que je l'aime tout autant.
Donc j'ai envie de tenter le coup.
Bon maintenant la question qu'on se pose avec mon conjoint c'est quand est-ce qu'on s'y met ; on est plutôt partisans de l'idée "tant qu'on est dans les couches, restons-y", mais on pense que ça serait très compliqué de payer deux nounous donc on préfère attendre que notre fils soit en maternelle. Si on attend c'est donc essentiellement par raison financière, ce qui me contrarie un peu parce que je me verrais bien relancer la machine sans trop tarder. Après je me dis aussi que ce n'est pas plus mal si mon corps a bien le temps de se remettre, il vaut mieux un peu d'écart entre les grossesses (même si les études que j'ai vues n'ont pas toutes l'air d'accord sur les chiffres, on retrouve beaucoup l'idée d'attendre au moins 12 / 18 mois voire plus).
J'ai quatre ans et demi d'écart avec mon propre frère et j'ai toujours trouvé que c'était beaucoup ; j'aurais bien aimé un faible écart (du genre un an et demi / deux ans) entre mes propres enfants, mais pour respecter les contraintes avec la nounou et l'entrée en maternelle de mon fils il faudrait qu'ils aient plutôt trois ans d'écart minimum.
On verra si on tient jusque-là ou si on décide de la jouer yolo et de se serrer un peu la ceinture pendant quelques mois
Et puis on verra aussi comment ça se passe, combien de temps ça prend... On ne peut pas savoir non plus, même si on essaye de planifier les choses. Pour l'instant c'est donc encore un peu flou.
Edit : pardon pour ce très long message
Par contre j'ai quand même des peurs, qui font que je comprends tes interrogations : c'est peut-être ridicule mais j'ai peur de ne pas aimer mon deuxième enfant autant que mon premier. Comme toi j'ai peur aussi de "voler" du temps à mon premier en me consacrant au petit deuxième. Et enfin j'ai peur que le deuxième soit galère à gérer, voire même qu'on en vienne à regretter sa venue, sachant que mon fils est un bébé particulièrement adorable et "facile".
Evidemment j'ai peur aussi de manquer encore plus de temps, d'être déstabilisée par un deuxième bébé qui arriverait alors que le premier demande déjà pas mal de temps, mais d'un autre côté je me dis qu'il va grandir et gagner un minimum en autonomie. Et je me dis aussi, mais ça c'était déjà valable pour mon fils, que mon conjoint est là et qu'on sera toujours deux à gérer. Ca ne retombera pas que sur moi, on s'organisera et on s'adaptera à deux.
Pour notre envie d'un deuxième, il faut savoir que mon conjoint et moi, chacun de notre côté puis tous les deux ensemble, on a toujours voulu une famille avec au moins deux enfants. C'était clair pour nous et on est toujours ok là-dessus (je lui en ai quand même reparlé pour être sûre
).En fait je crois que je n'aurais pas envie qu'en grandissant mon fils soit le seul enfant de la maison face à deux adultes. C'est très personnel et compliqué à expliquer mais pour trouver un équilibre qui me / nous convienne, je ressens le besoin qu'il y ait une "team" enfants et une "team" adultes plutôt qu'un triangle où les adultes dominent (sur le plan numérique je parle). Je veux que mon fils ait quelqu'un d'autre avec qui échanger au quotidien que seulement des adultes, qu'il partage des choses avec un enfant d'à peu près son âge, en bref qu'il connaisse une relation fraternelle et tout ce qu'elle peut apporter. Je ne pense pas que son père et moi puissions répondre à toutes ses interrogations, partager tous ses jeux ni lui offrir une certaine vision du monde comme son frère ou sa soeur le ferait.
Edit : et dit comme ça, ça paraît sûrement idiot, mais voilà à quoi ça me fait penser : si par exemple un jour mon fils a besoin de se défouler, de se dire que son père et moi on est des vieux cons, qu'on ne le comprend pas etc, ben je préfère qu'il en parle avec son frère ou sa soeur et qu'ils partagent leurs réflexions ensemble plutôt qu'il rumine tout seul (ou avec des amis, qui certes auront son âge mais ne vivront pas dans le même foyer et ne comprendront pas forcément tout). J'y retrouve vraiment l'idée de "team", encore une fois. Pendant mon enfance / adolescence, j'étais parfois très contente de pouvoir parler de certaines choses avec mon frère (concernant mes parents, le fonctionnement de la maison, mais aussi d'autres choses sans forcément de rapport avec ma famille). A part ça, je n'irais pas jusqu'à dire qu'on était unis dans les bêtises, mais on avait parfois des intérêts communs disons
et on y "travaillait" ensemble.Ca c'est pour le jeune âge, mais pour l'âge adulte j'y vois aussi des avantages : être moins seul.e pour gérer certaines choses difficiles (notre propre décès à son père et moi, par exemple), avoir un interlocuteur dans la famille proche autre que ses parents (et plus proche en âge, avec probablement une approche différente sur les choses), avoir quelqu'un qui le connaît bien, qui a partagé pas mal de choses avec lui et qui fera (normalement) toujours partie de sa vie...
Encore une fois c'est mon ressenti personnel, tout ça.
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Si je veux un autre enfant c'est donc en partie pour moi (et mon conjoint) et pour mon fils. Rationnellement je sais très bien qu'il pourrait être enfant unique et très bien le vivre, je sais aussi qu'il pourrait avoir une relation pourrie avec son frère ou sa soeur (même si on fera tout pour éviter ça, bien sûr), mais je pense que j'aurais trop de regrets si je n'avais pas de deuxième enfant, et que j'aurais trop peur de l'avoir "privé" de quelque chose.
Et nous aussi d'ailleurs. Je n'ai pas spécialement envie de revivre une deuxième grossesse (sans que ce soit catastrophique non plus), mais le côté "petit bébé" et premières découvertes me manque déjà. Je suis aussi très nostalgique de l'allaitement depuis quelques temps, j'ai envie de revivre ces moments câlins avec un tout petit bébé. Je suis curieuse de voir ce que donnerait un autre petit être que mon fils, si ça se trouve je le trouverai tout aussi adorable mais d'une façon unique et différente... Et malgré mes craintes, il y a de très fortes chances que je l'aime tout autant.
Donc j'ai envie de tenter le coup.
Bon maintenant la question qu'on se pose avec mon conjoint c'est quand est-ce qu'on s'y met ; on est plutôt partisans de l'idée "tant qu'on est dans les couches, restons-y", mais on pense que ça serait très compliqué de payer deux nounous donc on préfère attendre que notre fils soit en maternelle. Si on attend c'est donc essentiellement par raison financière, ce qui me contrarie un peu parce que je me verrais bien relancer la machine sans trop tarder. Après je me dis aussi que ce n'est pas plus mal si mon corps a bien le temps de se remettre, il vaut mieux un peu d'écart entre les grossesses (même si les études que j'ai vues n'ont pas toutes l'air d'accord sur les chiffres, on retrouve beaucoup l'idée d'attendre au moins 12 / 18 mois voire plus).
J'ai quatre ans et demi d'écart avec mon propre frère et j'ai toujours trouvé que c'était beaucoup ; j'aurais bien aimé un faible écart (du genre un an et demi / deux ans) entre mes propres enfants, mais pour respecter les contraintes avec la nounou et l'entrée en maternelle de mon fils il faudrait qu'ils aient plutôt trois ans d'écart minimum.
On verra si on tient jusque-là ou si on décide de la jouer yolo et de se serrer un peu la ceinture pendant quelques mois
Et puis on verra aussi comment ça se passe, combien de temps ça prend... On ne peut pas savoir non plus, même si on essaye de planifier les choses. Pour l'instant c'est donc encore un peu flou.
Edit : pardon pour ce très long message
Dernière édition :
@just_in_case ici aussi on est team "tant qu'on est dans les couches, restons-y"
Sans cette opération récente, j'étais quasi sûre de vouloir un 2e. La seule chose qui me fait parfois douter c'est le stress que cela m'apporte. Je stress de nature mais alors pour ma fille c'est un niveau au dessus. Du coup, si ils sont 2, je me dis que j'ai le palpitant qui va pas tenir !
Sans cette opération récente, j'étais quasi sûre de vouloir un 2e. La seule chose qui me fait parfois douter c'est le stress que cela m'apporte. Je stress de nature mais alors pour ma fille c'est un niveau au dessus. Du coup, si ils sont 2, je me dis que j'ai le palpitant qui va pas tenir !
@Ai Haibara @m2339 @Iroise @Blynn @just_in_case merci pour vos réponses 
je suis tellement curieuse de ressentir cette envie d'enfant, de savoir à quoi elle ressemble et ce que l'on ressent en soi. Ne l'ayant pas eue pour Bao, je doute la ressentir pour un projet de 2ème.
@Iroise je me reconnais parfaitement dans ce que tu dis, tout en ressentant encore précisément ce que décrit @Ai Haibara sur la non-envie "rationnelle" dans le sens où je me sens encore tellement dans un état de déséquilibre dans ma vie, ou précaire (qui se casse la gueule dès que la crèche ferme, dès qu'il y a un virus, dès que j'ai mes règles, la liste est quasi interminable). Je ne sais pas si c'est un état permanent ou temporaire.
Tout ce que je sais, à ce stade, c'est que si cette nouvelle maternité intervient, j'ai ce sentiment de "sacrifice", de grossesse pour et ça m'interroge beaucoup sur mon rôle : je pourvois en enfant, étant la seule à pouvoir le faire dans ma petite famille, je me sens à la fois "rebelle" dans le sens où mince, je fais bien ce que je veux de mon corps, a fortiori quand il s'agit de vivre une grossesse et un post-partum et en même temps, je me sens coupable d'être finalement la seule à pouvoir "bloquer" le projet de famille (il n'est pour l'instant absolument pas question de se séparer pour réaliser ce projet d'adelphe).
Je vais me concentrer déjà sur reconstruire une vie équilibrée, dans laquelle je me sens parfaitement en "contrôle" et investie autant que je le souhaite dans les différentes sphères. Peut-être que le retour à la crèche lundi m'aidera un peu
je suis tellement curieuse de ressentir cette envie d'enfant, de savoir à quoi elle ressemble et ce que l'on ressent en soi. Ne l'ayant pas eue pour Bao, je doute la ressentir pour un projet de 2ème.@Iroise je me reconnais parfaitement dans ce que tu dis, tout en ressentant encore précisément ce que décrit @Ai Haibara sur la non-envie "rationnelle" dans le sens où je me sens encore tellement dans un état de déséquilibre dans ma vie, ou précaire (qui se casse la gueule dès que la crèche ferme, dès qu'il y a un virus, dès que j'ai mes règles, la liste est quasi interminable). Je ne sais pas si c'est un état permanent ou temporaire.
Tout ce que je sais, à ce stade, c'est que si cette nouvelle maternité intervient, j'ai ce sentiment de "sacrifice", de grossesse pour et ça m'interroge beaucoup sur mon rôle : je pourvois en enfant, étant la seule à pouvoir le faire dans ma petite famille, je me sens à la fois "rebelle" dans le sens où mince, je fais bien ce que je veux de mon corps, a fortiori quand il s'agit de vivre une grossesse et un post-partum et en même temps, je me sens coupable d'être finalement la seule à pouvoir "bloquer" le projet de famille (il n'est pour l'instant absolument pas question de se séparer pour réaliser ce projet d'adelphe).
Je vais me concentrer déjà sur reconstruire une vie équilibrée, dans laquelle je me sens parfaitement en "contrôle" et investie autant que je le souhaite dans les différentes sphères. Peut-être que le retour à la crèche lundi m'aidera un peu
Coucou ! Je vous souhaite également tous mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 
C'est super intéressant vos échanges sur le lancement d'un deuxième enfant.
Par ailleurs, j'aurais bien besoin de vos conseils/retours d'expériences en ce qui concerne le mode de garde du bébé.
Merci d'avance si vous prenez le temps de lire tout ça et d'y répondre
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