J'ai mis sur mon poignet quelques gouttes de l'
Heure Convoitée (la deuxième Heure de Cartier, qui vient de sortir).
Les notes (officielles) : chair de fraise, crème de marrons, notes irisées, rose rouge, notes giroflées, notes vertes et fraîches.
Je dois avouer que j'étais un peu méfiante, à la base. L'oeillet, en parfumerie, je connais mal. Et le
Vitriol d'Oeillet de Lutens ne m'avait vraiment pas convaincue... Cependant, j'avais entendu que le thème central de ce parfum était le rouge (la couleur). Et ça, pour le coup, ça pouvait me séduire.
Les premières notes m'ont frappée par leur côté "fruit frais", vert, dans lesquelles je n'ai pas reconnu immédiatement la fraise. Les premières secondes, ça m'a plutôt fait penser à de l'ananas. Puis, l'oeillet, mêlé à un iris discret.
La "note giroflée" apparaît un peu après. Et c'est pour moi ce qui donne tout son "caractère" à ce parfum. On s'éloigne un peu du fruité-fleuri (classique) grâce à cette touche épicée, un peu dérangeante, un peu "too much" aussi. En fond, on distingue une légère note animale, alors que se développe le côté poudré de l'iris (qui était resté discret, jusque là, à mon nez).
Oui, le rouge lui va bien, à cette
Heure Convoitée. Un parfum de séductrice, mais une séductrice qui garderait un peu ses distances. Qui agace un peu (le côté épicé, excitant, mais aussi un peu repoussant si on colle le nez trop longtemps dessus !). Et le choix de l'oeillet, si rare aujourd'hui en parfumerie, lui donne un côté rétro très sympathique. Il me plaît bien, en tout cas, pour le moment.
Je vais profiter de l'échantillon qui m'a gentiment été donné pour voir ce que j'en pense, sur la durée.