Le dernier rapport en date de l'Observatoire de la Vie Etudiante plombe un peu plus encore le mythe de l'égalité des chances.
En 2006, 35% des étudiants étaient issus des classes populaires. En 2010, ils n'étaient plus que 31%.
En l'espace de quatre ans, la proportion d'enfants d'agriculteurs, d'employés et d'ouvriers est passée de 19% à 18% dans les classes préparatoires, de 21 à 20% dans les filières de santé, de 42 à 34% en Institut universitaire de technologie (IUT) et de 53 à 49% dans les Sections de techniciens supérieur (STS).
Dans le même temps, les rejetons des classes aisées (cadres et professions intellectuelles supérieures) sont passés de 32% à 36% de l'ensemble des étudiants.
Ils constituent la moitié des effectifs des classes préparatoires aux grandes écoles, des écoles de management ou d'ingénieurs et des filières de santé.
Les filles sont toujours plus nombreuses que les garçons dans l’enseignement supérieur : 56% contre 44%. Mais la féminisation est très inégale selon les filières et le niveau d’études. Les filles sont nettement minoritaires en écoles d’ingénieurs (27%) et largement majoritaires en instituts de formation en soins infirmiers (85%), en IUFM (73%) ainsi qu’à l’université en lettres et en sciences humaines et sociales (71%). Elles restent minoritaires en Doctorat (47%) alors qu’elles représentent 56% des inscrits en Licence toutes filières confondues.
Sources : NouvelObs.com, Observatoire national de la vie étudiante
En 2006, 35% des étudiants étaient issus des classes populaires. En 2010, ils n'étaient plus que 31%.
En l'espace de quatre ans, la proportion d'enfants d'agriculteurs, d'employés et d'ouvriers est passée de 19% à 18% dans les classes préparatoires, de 21 à 20% dans les filières de santé, de 42 à 34% en Institut universitaire de technologie (IUT) et de 53 à 49% dans les Sections de techniciens supérieur (STS).
Dans le même temps, les rejetons des classes aisées (cadres et professions intellectuelles supérieures) sont passés de 32% à 36% de l'ensemble des étudiants.
Ils constituent la moitié des effectifs des classes préparatoires aux grandes écoles, des écoles de management ou d'ingénieurs et des filières de santé.
Les filles sont toujours plus nombreuses que les garçons dans l’enseignement supérieur : 56% contre 44%. Mais la féminisation est très inégale selon les filières et le niveau d’études. Les filles sont nettement minoritaires en écoles d’ingénieurs (27%) et largement majoritaires en instituts de formation en soins infirmiers (85%), en IUFM (73%) ainsi qu’à l’université en lettres et en sciences humaines et sociales (71%). Elles restent minoritaires en Doctorat (47%) alors qu’elles représentent 56% des inscrits en Licence toutes filières confondues.
Sources : NouvelObs.com, Observatoire national de la vie étudiante