Merci pour cet article que toute fille digne de ce nom (c'est à dire avec une forêt à entretenir entre les jambes) attendait, non pas pour se débroussailler le hérisson -enfin !- mais pour savoir comment les autres font. Parce que, étrangement, la pilosité pubienne est vraiment la chose qui m'intrigue le plus chez les autres, à croire que pour moi c'est ce qui détermine l'intégrité physique, et bien plus, d'une fille. Prenons M. par exemple, cette fille rock'n'roll à la mèche nonchalante et qui boit mille bières dans son haut de pyjama Tortue Ninja, cette fille que j'adule et qui par dessus le marché m'aime bien, ben son épilation kékétienne m'intrigue 3456765 fois plus que la façon dont elle relâche son gras des fesses aux toilettes, combien de tour elle fait avec sa langue quand elle embrasse G. le beau (ou Dieu) ou bien la marque de string de sa mère. Le nombre de poil par rangée laissées en liberté, la méthode, est ce qu'elle aussi, avec sa culture musicale à me damner un orteil, se penche-t-elle, elle aussi, de cette façon où toute dignité est noyée au fond de ce pot de cire mal chauffée ?
Pour ma part, le home made, c'est gentil merci mais non. J'ai testé la cire, comme tu dis douloureuse, et en plus je suis pressée, même si j'ai trois après midi et demie devant moi, je m'englue les mains, et mes poils de doigts partent à la place de ce de ma fouffe, qui à l'air comme ça en plein milieu d'une salle de bain mal éclairée, se sent un peu humiliée. Alors ce fut une longue et passionnée relation avec mon esthéticienne et son caramel, extraordinaire, repousse lente et douce, même si je pense qu'un coup de faucille entre les jambes est moins douloureux. J'ai même testé le rasoir, ce gueux, en colo en Italie, où les nuits à deux avec W. plénitude sous la tente ne se faisaient plus dos à dos. Horreur la repousse , j'ai blasphémé ma fouffe, Bouddha m'absoura peut être un jour.
Tout ça pour vous parler, bande de bellette, de mon cadeau de Bac, mention Terminator du bulbe. Certaines ont une voiture, d'autre le permis, d'autre une maison Polly pocket vintage, moi ce fut une épilation laser du illotma, YO.
En deux mots comme en 5543, le principe est simple, 5 séances, chacune d'elle enlève 20% des poils. Il faut raser la veille selon la forme souhaitée (palmier vivement déconseillés), et s'étaler une heure et demie avant de la crème anesthésiante. Tout parait simple pour l'instant, ça l'est un peu moins quand une heure et demie avant la dite séance, on est en cour d'arts plastiques. Et que le boxer taille baleine, plutot que la peau, absorbe la crème. A vif. C'est une sensation très bizarre, pour ne pas dire très douloureuse, en effet on a l'impression de prendre feu de l'intérieur du bulbe, à chaque coup de pistolet laser, cet instrument barbare. Je me suis vu décéder du pubis, allongée sur cette table, sans la feu crème. Le résultat direct fait lui aussi très vilain mais "c'est normal". Les poils carbonisés tombent d'eux mêmes d'ici la semaine et demie en suivant. 80 % repoussent, et ainsi de suite..
Je n'en suis qu'à ma deuxième séance.
Sur ce, à tous les minous toilettés, la bise.