Les bêtises drôles que tu as dites/faites pendant ton enfance

[Professeur Mc Gonagall]

Moi quand je faisais le coup de plus vouloir marcher, ma mère faisait mine de me laisser là - et elle partait vraiment genre "je te laisse en arrière", elle menaçait pas juste... A chaque fois ça marchait, je la rattrapais avant qu'elle arrive au bout de la rue (je me demande parfois comment elle aurait fait si j'avais deviné le bluff)
Sinon une autre bêtise, je donnais son bain à ma petite soeur et on a commencé à jouer avec la douche... Résultat on a tellement inondé la salle de bains (qui était à l'étage) que ça a traversé le sol et commencé à dégouliner sur le rez-de-chaussée... Et en même temps ça coulait dans les escaliers, le sol de la salle de bains était en mode mini-mare... Je devais avoir 10-12 ans, donc ma soeur 5-7... On s'est pris une sacrée engueulade !

 

[Pink Fluffy Unicorn]

Moi quand je faisais le coup de plus vouloir marcher, ma mère faisait mine de me laisser là - et elle partait vraiment genre "je te laisse en arrière", elle menaçait pas juste... A chaque fois ça marchait, je la rattrapais avant qu'elle arrive au bout de la rue (je me demande parfois comment elle aurait fait si j'avais deviné le bluff)

Moi je hurlais encore plus quand elle partait. Et j'ai vite compris le bluff - ou alors, déjà à trois ans, je campais littéralement sur mes positions en m'estimant dans mon bon droit. Du coup, y avait rien à faire, je ne sais même pas comment ma mère et ma tante ont fait pour me faire bouger lors de la promenade sur l'île ; et vu que je sens ma mère encore ulcérée, presque vingt ans plus tard, à chaque évocation de cette aventure, je n'ose pas demander.
J'étais quand même assez affreuse comme gamine

 

[Suzy Q]

Quand j'étais enfant, j'étais en ville avec ma tante (qui est religieuse, en tout le temps en jupe grise/pull gris/voile gris). On était dans un magasin avec des bougies allumées et je n'avais surtout pas le droit de toucher (je devais avoir entre 8 et 10 ans). Donc, sans toucher à rien, je sens la bougie en me penchant...sauf qu'elle était allumée et qu'une mèche s'est échappée de ma touffe pour brûler. Je suis sortie en courant et criant du magasin et ma tant elle, se marrait. L'odeur de cochon brûlé est restée tout le reste de l'après midi dans mes narines !!

Plus jeune, (vers 6 ans), j'adorais grimper aux arbres. Forcément un jour je décide de m'attaquer au plus grand (facilement 4m de haut) pour impressionner mes petits frères. J'arrive à la cime et l'arbre, plutôt chétif tremble vachement en haut. Résultat je panique, je tétanise et hure à mes frères d'aller chercher notre papa pour me débloquer (forcément, il était adulte il pouvait pas grimper). Il m'a aidé à descendre en m'encourageant verbalement et ne m'a même pas engueulé (je pense qu'il savait que ça me guérirait de faire le singe !!)

 

[Professeur Mc Gonagall]

Encore une anecdote tiens : je devais avoir 5-7 ans toujours, et j'avais vu un homme noir à la peau très foncée en sortant de l'école. Sur le moment j'avais pensé que c'était moche... et j'étais persuadée d'avoir eu une pensée raciste. C'est ma mère qui m'a rassurée et m'a expliqué "tant que tu penses pas qu'il devrait pas exister à cause de ça, tu n'es pas raciste". (C'est simpliste mais approprié pour une petite fille je trouve)
Je trouve ça mimi en y repensant... J'étais terrifiée d'être raciste parce que j'avais trouvé que "le monsieur noir était moche"...

 

[titelilie]

@Julie290 , ton anecdote me fait pense que petite (tout petite) je n'avais pas voulu donner la main à un camarade parce qu'il était sale (dans le sens il est noir parce qu'il se lave pas) mais parents ont été convoqué (la maitresse voulait vérifier je pense) mais ils m'ont bien dit que c'était sa couleur de peau naturelle.
et dans le même genre, dans mon immeuble, il y avait une dame avec un problème qui faisait qu'elle se balançait de gauche à droite en marchant et je l'appelais "la madame qui danse" (j'espère vraiment qu'elle ne m'en veut pas ni à mes parents)

je me souviens pas là maintenant de mes bétises mais d'une de mon frère, quand ma mère le mettait dans son trotteur, il avait une grosse tendance à se sauver au point que ma mère ait fini par l'attacher à la grille avec un élastique pour éviter ça. (ah si en rapport avec le trotteur, quand ma mère enlevait mon frère elle m'a racontait qu'il n'était pas rare de me retrouver dedans)

ah une autre, une fois, j'étais super sage, enfin je faisais pas de bruit, mes parents sont donc venus me voir et j'étais très sage, dans ma malle de jouets, les jouets éparpillés par terre.

 

[Heran.]

@Julie290 : Ca me fait penser à la honte intersidérale que mon frère a foutu à ma mère. Situons la scène : mon frère est tout petit (3-4 ans), et à cette époque là, il y avait très peu de personnes noires là où ma mère habitait. (Elle venait de divorcer, elle était donc célibataire, c'est important pour la suite de l'histoire. )
Un jour, elle prend le bus avec mon frère, et y'avait un monsieur à la peau noire dans le bus. Mon frère le remarque, demande à ma mère le fameux "Pourquoi il est noir le monsieuuuuur ?" Ma mère lui explique, et ajoute à la fin "Mais ça change rien du tout, ils sont très gentils aussi." Et là, mon frère s'échappe, court vers le monsieur et lui demande "Dis, tu veux pas être mon nouveau papa ? Ma maman elle est toute seule et elle a dit que les noirs ils sont très gentils. "
Ma mère a eu la honte de sa vie, elle a choppé mon frère par le col, l'a sortit du bus au prochain arrêt, et n'a pas osé prendre le bus pendant des semaines.

(Pas citer, c'est très très reconnaissable. )

 

[Léona B.]

Un jour, j'ai cassé le système d'ouverture d'une vitre de la caravane de mes grands-parents qu'ils nous prêtaient pour les vacances.
C'est la faute à Barbie. Elle voulait voir dehors

 

[Rootsy]

J'ai fait tout un tas de bêtises avec ma sœur!
Je déteste manger le matin, et ce, depuis toute petite. Et un beau jour, ma sœur a eu la brillante idée de m'aider à me débarrasser de mon ptit_dèj en le balançant par la fenêtre (on habitait au 3e étage d'un bel immeuble tout blanc).
Hop! Le chocolat chaud passé par-dessus bord, l'immeuble tout repeint, les parents sont contents (ils ne savaient pas encore), nous allant à l'école toutes légères de ce repas évité!
Le problème c'est que les voisins sont venus se plaindre et nos parents ont passés la journée avec des perches à nettoyer l'immeuble depuis les fenêtres des autres locataires...

 

[Castette]

Vous me faites tellement rire ! (bon, je ne vous remercie qu'à moitié parce que j'ai de grosses courbatures aux abdos, lire ce topic est une torture ! )

J'ai pas fait énormément de bêtises, j'étais vraiment la-petite-fille-sage-par-excellence.
Mais je peux quand même trouver des anecdotes :
Quand j'avais 5 ou 6 ans, je m'amusais à faire faire de la voltige à mon doudou. Je le lançais dans les airs pour qu'il fasse le plus de tours possibles sur lui-même. Le seule endroit de la maison assez haut de plafond pour faire ça, c'est l'escalier. Sauf qu'il y avait aussi une ampoule, que j'ai fini par faire exploser en lançant mon doudou une énième fois. J'ai fondu en larmes et je suis partie me cacher dans ma petite cabane, tellement j'étais horrifiée par ce que j'avais fait (je faisais tellement JAMAIS de bêtise, c'était la fin du monde pour moi !). Mes parents ont dû me consoler et me rassurer au lieu de me gronder !

Sinon, je me rappelle d'un truc : ma cousine, qui devait avoir la vingtaine, m'avait gentiment emmenée dans un musée de la poupée. L'entrée était gratuite pour les moins de 8 ans. Je devais avoir 8 ans passés de quelques mois, mais je faisais plus jeune. Du coup, pour économiser une entrée sur son budget étudiant, ma cousine a menti en disant que j'avais moins de 8 ans. J'ai crié bien fort, vexée qu'elle ne connaisse pas mon âge "BAH NON ! J'ai eu 8 ans en octobre, tu sais bien quand même !". Bizarrement, elle a un peu fait la gueule pendant la visite...

Oh, et aussi, ma grosse bêtise, qui fait encore rire mes parents : j'ai organisé une fugue avec une copine. On était au primaire, et j'avais un livre sur la vie en forêt ("copain des bois"). Je le connaissais par coeur. Je rêvais d'aventure, alors j'ai convaincu une de mes copines de partir vivre dans la nature. Fini les contraintes, même plus besoin d'aller à l'école, youhouuu la libertééé !
J'avais prévu d'aller dans le grand parc de la ville où je vivais deux ans plus tôt. Je le connaissais bien puisqu'on y est allé presque tous les jours pendant 4 ans. Je m'y sentais comme chez moi. Je projetais donc d'y construire une cabane, comme expliqué dans le livre, d'y chasser des poissons et d'y trouver des fruits. On devait partir une nuit, avec nos vélos. J'avais préparé mon sac : un lampe de poche, une bobine de fil, des vêtements, un couteau suisse, et même de l'argent : 2€ !!! Bref, j'étais vraiment prête à partir vivre dans les bois...
Ma mère a trouvé bizarre qu'il manque des vêtements dans mon armoire, et a fini par trouver mon sac. Quand elle m'a interrogée, j'ai avoué mon plan et fondu en larmes. Mes parents m'ont expliqué pourquoi c'était irréalisable en se mordant les joues pour pas exploser de rire.

Voilà, c'est tout je pense

 

[Azadora]

Je devais avoir environ 8 ans et avec le centre aéré, on est allé à la pêche aux écrevisses. Évidemment, elles étaient toutes relâchées dans le lac, c'était juste pour la fierté de dire "et bah moi j'en ai pêché !".. Enfin bref, avec une copine on s'est dit que ce serait plutôt cool une écrevisse comme animal de compagnie. Donc on en a caché une discretos (je sais plus du tout comment) et une fois de retour à l'école, on a pris une boite en fer qu'on a rempli d'eau, de terre et d'herbe et on a mis l'écrevisse dedans. On savait qu'on avait pas le droit donc vu qu'un des WC pour filles était fermé, on y a accédé en escaladant les toilettes adjacentes et on a laissé la boîte (ouverte) ici en se disant qu'on retrouvera notre écrevisse à la rentrée (non, y avait plus qu'une trace de rouille qui correspondait à la boîte). Le pire c'est que dit comme ça, avec le recul, c'est juste glauque et malsain par rapport à cette pauvre petite bête qui avait rien demandé mais à l'époque, on avait fait ça avec les meilleures intentions du monde.

Sinon une autre fois, à peu près au même âge, j'étais à la maison avec cette même copine quand l'envie nous pris soudain de faire caca. Toutes les deux. Manque de chance, elle a été plus rapide que moi et c'était vraiment pressé du coup je suis vite allé chercher mon pot à crayons, je l'ai posé dans la douche en face des toilettes (et donc de ma copine) et j'ai fait mon affaire dedans. Puis je suis repartie, l'air de rien, en laissant mon magnifique étron dans son pot à crayon . Un peu plus tard dans l'après-midi, j'entends ma mère pousser la porte de la salle de bain et hurler mon prénom.. J'ai dû nettoyer ma 'bêtise', je me souviens encore que je pleurais et rigolais en même temps

 

[Rootsy]

Ah je me souviens aussi qu'avec ma sœur (nous étions toutes petites), on avait adoré le Disney Tarzan! Tellement qu'on voulait absolument se balancer nous aussi de lianes en lianes!
Le problème, c'est qu'il n'y a pas de lianes en ville, et encore moins dans la maison. C'est pas grave, les rideaux faisaient parfaitement l'affaire!
Tout se passait à peu près bien, jusqu'au moment où on s'est dit "Mais Tarzan, lui, il tient Jane dans ses bras quand il se balance avec es lianes!"
Alors on a essayé de faire pareil, l'une sur le dos de l'autre, et tous les rideaux, les tringles, tout s'est décroché! Même les meubles alentours y sont passés... Nos parents ont (heureusement) plus rit que crié...!

Aussi, une fois, je ne sais plus pour qu'elle raison, mais nos parents nous avaient énormément grondé et ma sœur et moi (oui, bon, on est jumelles, on faisait tout ensemble!) on s'était enfermées dans une pièce à clés, et on criait des insultes à nos parents derrière la porte! Je me souviendrais toujours de la flippe que j'ai ressenti lorsque j'ai vu qu'ils commençaient à dévisser la porte pour pouvoir entrer...

@Azadora Pour rebondir sur ton histoire d'écrevisse de compagnie, ma sœur et moi rêvions d'avoir des libellules comme animaux de compagnie. Alors on en attrapait plein, et on leur arrachait les ailes pour qu'elles ne puissent pas s'enfuir. On ne savait pas ce qu'elles mangeait alors on leur donner de l'herbe qu'on leur forçait à croquer... Elles résistaient longtemps avant de mourir quand j'y repense! Et on a fait ça, des années durant! Depuis je n'en vois pratiquement plus...

 

[Azadora]

@Rootsy C'est horrible ce que les enfants peuvent être cruels Ça me rappelle qu'en primaire, il y avait un arbre dans la cour de récré qui était tout plein de guêpes (pour la sécurité on repassera). Y en avait toujours posées par terre, alors on les écrasait doucement sans les tuer, et ensuite on les amenait 'à l'infirmerie' (= sur les marches du préau) où d'autres les 'soignaient'.. Du coup j'en suis actuellement à 13 piqures de guêpes, dont 11 durant l'école primaire Enfin bref, tout ça pour dire que la cruauté des gosses m'hallucine !

Sinon, toujours au primaire, je mangeais des fourmis parce qu'une copine avait vu un documentaire sur un pays africain où les gens écrasaient des fourmis pour en extraire un 'jus' qui avait goût de citron.