Je viens juste dire un truc particulierement pertinent : Mon papou :
Voila. Je l'aime gros comme ca.
Voila. Je l'aime gros comme ca.
Les pères
- Initiateur de la discussion Fab
- Date de début
Quelles sont tes relations avec ton père ?
On ne parlera pas de relation, elles sont totalement absente depuis 7 ans.
Est-il présent, absent ?
Absent, depuis plus d'un an il a disparu (il a coupé les ponds avec tout le monde), absent de ma vie en temps de père depuis mes 13/14 ans.
Entre vous c'est la guerre, ou la grande complicité ?
Il n'y a pas de relation, donc pas d'adjectifs a posé sur celle ci inexistante. Mais pour moi se serait plutôt la guerre.
Es-tu issue d'une famille monoparentale où l'absence de ton père où son trop plein de présence te gêne ?
Hum issue d'une famille monoparentale depuis mes 13/14 ans, j'ai des vagues souvenirs d'un "vrai père", j'ai eu beaucoup de problèmes psychologique à cause de ce manque, et même à 21 ans je dirais que j'en ai encore, même s'ils sont passage. Je remerciai jamais assez mon copain pour me faire passer au dessus tous ces soucis.
On ne parlera pas de relation, elles sont totalement absente depuis 7 ans.
Est-il présent, absent ?
Absent, depuis plus d'un an il a disparu (il a coupé les ponds avec tout le monde), absent de ma vie en temps de père depuis mes 13/14 ans.
Entre vous c'est la guerre, ou la grande complicité ?
Il n'y a pas de relation, donc pas d'adjectifs a posé sur celle ci inexistante. Mais pour moi se serait plutôt la guerre.
Es-tu issue d'une famille monoparentale où l'absence de ton père où son trop plein de présence te gêne ?
Hum issue d'une famille monoparentale depuis mes 13/14 ans, j'ai des vagues souvenirs d'un "vrai père", j'ai eu beaucoup de problèmes psychologique à cause de ce manque, et même à 21 ans je dirais que j'en ai encore, même s'ils sont passage. Je remerciai jamais assez mon copain pour me faire passer au dessus tous ces soucis.
Pour ma part, j'estime qu'il n'y a plus de relation père-fille, depuis que j'ai commencé à prendre conscience de ce qu'il était vraiment.
Il est absent physiquement depuis très longtemps, car j'ai grandi avec ma mère après qu'ils aient divorcé. On continuait à se voir pendant les vacances.
Pas de guerre, ni rien. Simplement de l'indifférence, car je suis entrain de couper les ponts, et ouf, quel soulagement ! C'était assez étrange, ce qu'on pouvait encore échanger. Puis j'ai découvert pas mal de choses, y a quelques jours. C'est la deuxième fois que je veux couper les ponts, et c'est la bonne. Il n'est pas bien dans sa tête, donc qu'il le reste. J'avais déjà essayé de l'aider, ça et ça m'a rendue malade... J'ai encore un peu de mal à me dire que bientôt, je ne pourrais plus parler de lui à mon entourage... Mais j'ai pris cette décision pour moi, et surtout, pour ma santé.
Il est absent physiquement depuis très longtemps, car j'ai grandi avec ma mère après qu'ils aient divorcé. On continuait à se voir pendant les vacances.
Pas de guerre, ni rien. Simplement de l'indifférence, car je suis entrain de couper les ponts, et ouf, quel soulagement ! C'était assez étrange, ce qu'on pouvait encore échanger. Puis j'ai découvert pas mal de choses, y a quelques jours. C'est la deuxième fois que je veux couper les ponts, et c'est la bonne. Il n'est pas bien dans sa tête, donc qu'il le reste. J'avais déjà essayé de l'aider, ça et ça m'a rendue malade... J'ai encore un peu de mal à me dire que bientôt, je ne pourrais plus parler de lui à mon entourage... Mais j'ai pris cette décision pour moi, et surtout, pour ma santé.
Mon père est mort quand j'avais 12 ans, ça fait donc 10 ans. A ce moment j'avais cette relation très proche qu'on pas mal de petites filles avec leur père.
Forcément ça a été dur quand il est mort...
Mais j'ai appris pas mal de choses sur lui, des histoires vraiment pas à son honneur sur ce qu'il a été, ce qu'il a fait.
Du coup par la suite je l'ai déteste, haï ça a été très compliqué.
Puis sans m'en rendre compte je me suis mise à prendre du recul, beaucoup de recul car je n'arrivais plus à gérer ce que je savais ainsi les conséquences désastreuses de ses actes sur ma mère et moi.
Aujourd'hui c'est assez étrange: je ne le considère plus comme mon père, je n'ai plus aucune émotions vis à vis de lui. Ce n'est pas forcément une solution puisque je n'ai jamais fait la paix avec lui ni avec moi même mais c'est tout ce que j'ai pu faire.
Forcément ça a été dur quand il est mort...
Mais j'ai appris pas mal de choses sur lui, des histoires vraiment pas à son honneur sur ce qu'il a été, ce qu'il a fait.
Du coup par la suite je l'ai déteste, haï ça a été très compliqué.
Puis sans m'en rendre compte je me suis mise à prendre du recul, beaucoup de recul car je n'arrivais plus à gérer ce que je savais ainsi les conséquences désastreuses de ses actes sur ma mère et moi.
Aujourd'hui c'est assez étrange: je ne le considère plus comme mon père, je n'ai plus aucune émotions vis à vis de lui. Ce n'est pas forcément une solution puisque je n'ai jamais fait la paix avec lui ni avec moi même mais c'est tout ce que j'ai pu faire.
Mon père est parti avec une nouvelle femme (et sa fille unique) en nous laissant, ma maman, mon frère et ma soeur tout seul.
Il veut "vivre" et "profiter tant qu'il le peut".
Bref désormais la seule chose qu'il veut avoir de nous, c'est un certificat de scolarité pour savoir quand il pourra arrêter de payer la pension alimentaire.
Il a développé une haine envers ma mère alors que c'est lui qui a décidé de partir, qui l'a trompée alors qu'elle se battait pour rester en vie.
Il l'a salie devant les amis, la famille.
Je sais que ma mère se sacrifie tous les jours pour nous, et que lui ne ferai pas le centième de ce qu'elle fait.
Il nous a sali devant nos grands parents de son côté, nous avons donc totalement coupé les ponts avec eux.
Ma soeur a raté sa scolarité parce qu'il a fait en sorte qu'elle subisse un harcèlement constant de la cpe.
Il nous aime tant qu'on ne touche pas à son argent.
C'est succin mais je ne rentrerai pas dans les détails.
C'est pas un père que j"ai, mais un géniteur.
Si il venait a mourir, je ne sais même pas si je ressentirai du chagrin, peut être plus du soulagement.
Il veut "vivre" et "profiter tant qu'il le peut".
Bref désormais la seule chose qu'il veut avoir de nous, c'est un certificat de scolarité pour savoir quand il pourra arrêter de payer la pension alimentaire.
Il a développé une haine envers ma mère alors que c'est lui qui a décidé de partir, qui l'a trompée alors qu'elle se battait pour rester en vie.
Il l'a salie devant les amis, la famille.
Je sais que ma mère se sacrifie tous les jours pour nous, et que lui ne ferai pas le centième de ce qu'elle fait.
Il nous a sali devant nos grands parents de son côté, nous avons donc totalement coupé les ponts avec eux.
Ma soeur a raté sa scolarité parce qu'il a fait en sorte qu'elle subisse un harcèlement constant de la cpe.
Il nous aime tant qu'on ne touche pas à son argent.
C'est succin mais je ne rentrerai pas dans les détails.
C'est pas un père que j"ai, mais un géniteur.
Si il venait a mourir, je ne sais même pas si je ressentirai du chagrin, peut être plus du soulagement.
Dernière édition :
Avec mon père, j'ai toujours eu une relation excellente. On avait une grande entente, des goûts musicaux/cinématographiques qu'on pouvait partager, on pouvait parler de tout et de rien. Il me faisait rire, il passait son temps à faire le clown et c'est sans doute ça : sa bonne humeur à toutes épreuves qui me manque le plus.
Il est décédé il y a deux ans et aujourd'hui, c'est difficile de vivre au quotidien avec son absence. Je ne l'oublie pas et je pense chaque jours à lui.
Il est décédé il y a deux ans et aujourd'hui, c'est difficile de vivre au quotidien avec son absence. Je ne l'oublie pas et je pense chaque jours à lui.
Quelles sont tes relations avec ton père ?
Froide, distante. C'est quelqu'un qui ne sait pas exprimer ses sentiments. Je "sais" qu'il m'aime, mais c'est plus une déduction logique qu'autre chose.
C'est compliqué parce que je ne sais pas à quelle hauteur m'impliquer emotionellement dans notre relation. Toutes mes tentatives de "rapprochement" ont échoué. J'alterne entre périodes d'indifférence envers lui (en apparence seulement), de colère, et d'espoir que ça s'arrange...et ça repart pour un tour, un bon vieux cercle vicieux.
Est-il présent, absent ?
Il finance mes études, c'est sa seule implication dans ma vie. L'argent est sans doute sa seule manière de nous montrer qu'il se "soucie" de nous. Rien ne le rend plus fier que de clamer à longueur de temps que LUI finances nos études (ma mère ne le peut pas), contrairement à SON père qui ne l'a pas fait pour lui. Lui considère donc qu'il est présent pour nous.
Entre vous c'est la guerre, ou la grande complicité ?
Je fais bonne figure. Je lui téléphone une fois par mois "pour prendre des nouvelles", on échange des banalités, rien de personnel, il fuit dès que la conversation devient "sérieuse" pour ne pas dire "personnelle". Lui dire le fond de ma pensée à son âge (60), à mon âge (24), n'apporterait sans doute rien de bon, alors j'attend que ça passe...
Es-tu issue d'une famille monoparentale où l'absence de ton père où son trop plein de présence te gêne ?
Monoparentale, oui, puisque même lorsque nos parents étaient ensemble (ils ont divorcé quand j'avais 9 ans), il ne s'impliquait pas dans notre éducation.
Je "fais avec" sa présence, mais je me construit contre son modèle (mon copain est TOUT L'INVERSE de lui, étonnant, hein?
)
Froide, distante. C'est quelqu'un qui ne sait pas exprimer ses sentiments. Je "sais" qu'il m'aime, mais c'est plus une déduction logique qu'autre chose.
C'est compliqué parce que je ne sais pas à quelle hauteur m'impliquer emotionellement dans notre relation. Toutes mes tentatives de "rapprochement" ont échoué. J'alterne entre périodes d'indifférence envers lui (en apparence seulement), de colère, et d'espoir que ça s'arrange...et ça repart pour un tour, un bon vieux cercle vicieux.
Est-il présent, absent ?
Il finance mes études, c'est sa seule implication dans ma vie. L'argent est sans doute sa seule manière de nous montrer qu'il se "soucie" de nous. Rien ne le rend plus fier que de clamer à longueur de temps que LUI finances nos études (ma mère ne le peut pas), contrairement à SON père qui ne l'a pas fait pour lui. Lui considère donc qu'il est présent pour nous.
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Entre vous c'est la guerre, ou la grande complicité ?
Je fais bonne figure. Je lui téléphone une fois par mois "pour prendre des nouvelles", on échange des banalités, rien de personnel, il fuit dès que la conversation devient "sérieuse" pour ne pas dire "personnelle". Lui dire le fond de ma pensée à son âge (60), à mon âge (24), n'apporterait sans doute rien de bon, alors j'attend que ça passe...
Es-tu issue d'une famille monoparentale où l'absence de ton père où son trop plein de présence te gêne ?
Monoparentale, oui, puisque même lorsque nos parents étaient ensemble (ils ont divorcé quand j'avais 9 ans), il ne s'impliquait pas dans notre éducation.
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Je "fais avec" sa présence, mais je me construit contre son modèle (mon copain est TOUT L'INVERSE de lui, étonnant, hein?
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Mon papa à moi c'est le meilleur de papa ! ^^
Sérieusement, c'est surement la personne la plus importante dans ma vie et que j'aime le plus. Il a toujours été la pour moi et ma sœur, contrairement à ma mère.
C'est sur lui que je peux compter, il sera toujours là pour moi !
« Un père n’est pas celui qui donne la vie, ce serait trop facile, un père c’est celui qui donne l’amour. »
de Denis Lord
Sérieusement, c'est surement la personne la plus importante dans ma vie et que j'aime le plus. Il a toujours été la pour moi et ma sœur, contrairement à ma mère.
C'est sur lui que je peux compter, il sera toujours là pour moi !
« Un père n’est pas celui qui donne la vie, ce serait trop facile, un père c’est celui qui donne l’amour. »
de Denis Lord
Quelles sont tes relations avec ton père ?
Mon père et moi étions très complices quand j'étais petite (entre 8 et 14-15 ans) ; et puis maintenant la situation est compliquée. En effet mon père est alcoolique depuis 20 ans, il avait plus ou moins arrêté à ma naissance, puis repris, d'ou le divorce avec ma mère. Ma soeur et moi on allait le voir un weekend sur deux, et il s'était trouvé une compagne qui avait réussi à lui faire perdre l'envie de boire. Du coup, tout allait bien pendant cette période, on a même eu une demie-soeur. Mais depuis 3 ans maintenant, il boit de nouveau, prend des médicaments, ment à tout le monde et à lui même (il est dans le déni quant à sa situation) et ça fait du mal à tout le monde dans la famille. Il vit chez ses parents en Bretagne, ne voit plus ses filles, sauf 2-3 fois par an, et nous sommes toutes les 3 très tristes.
Est-il présent, absent ?
Avant il était présent, mais maintenant beaucoup moins. J'ai eu la chance d'avoir un père pendant mon enfance et mon adolescence, mais ma soeur (16ans bientot) n'en a jamais eu en quelque sorte... Il ne prend jamais de nos nouvelles, mais je ne peux pas lui en vouloir. Je lui en veux cependant pour une chose : c'est que ça rend tout le monde malheureux cette situation mais j'ai l'impression qu'il ne fait rien pour changer ça. Je suis assez dure avec lui, j'ai arrété de le défendre corps et âme, contrairement à ma petite soeur qui prend tj soin de lui. Je pense que c'est une sorte de barrière que je me suis mise, car il m'a beaucoup trop fait souffrir, et je serais prête à m'ouvrir de nouveau à lui quand il aura évolué et qu'il ira mieux.
Mon père et moi étions très complices quand j'étais petite (entre 8 et 14-15 ans) ; et puis maintenant la situation est compliquée. En effet mon père est alcoolique depuis 20 ans, il avait plus ou moins arrêté à ma naissance, puis repris, d'ou le divorce avec ma mère. Ma soeur et moi on allait le voir un weekend sur deux, et il s'était trouvé une compagne qui avait réussi à lui faire perdre l'envie de boire. Du coup, tout allait bien pendant cette période, on a même eu une demie-soeur. Mais depuis 3 ans maintenant, il boit de nouveau, prend des médicaments, ment à tout le monde et à lui même (il est dans le déni quant à sa situation) et ça fait du mal à tout le monde dans la famille. Il vit chez ses parents en Bretagne, ne voit plus ses filles, sauf 2-3 fois par an, et nous sommes toutes les 3 très tristes.
Est-il présent, absent ?
Avant il était présent, mais maintenant beaucoup moins. J'ai eu la chance d'avoir un père pendant mon enfance et mon adolescence, mais ma soeur (16ans bientot) n'en a jamais eu en quelque sorte... Il ne prend jamais de nos nouvelles, mais je ne peux pas lui en vouloir. Je lui en veux cependant pour une chose : c'est que ça rend tout le monde malheureux cette situation mais j'ai l'impression qu'il ne fait rien pour changer ça. Je suis assez dure avec lui, j'ai arrété de le défendre corps et âme, contrairement à ma petite soeur qui prend tj soin de lui. Je pense que c'est une sorte de barrière que je me suis mise, car il m'a beaucoup trop fait souffrir, et je serais prête à m'ouvrir de nouveau à lui quand il aura évolué et qu'il ira mieux.
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