Elle aimait à le marteler, l'héritière du Front National : "lui c'est lui et moi c'est moi !". Lui, le père, le Jean-Marie, l'homme qui osa le "détail de l'histoire" et le "Durafour crématoire" et elle, la femme moderne, nationaliste certes, mais tellement loin des outrances du patriarche et de ses obsessions relatives à la deuxième guerre mondiale.
Et puis patatra badaboum.
Hier à Lyon, voilà qu'elle se lâche et compare sans rigoler un instant les Musulmans d'aujourd'hui aux Allemands qui occupaient la France dans les années quarante : "Il y a quinze ans on a eu le voile, il y avait de plus en plus de voiles. Puis il y a eu la burqa, il y a eu de plus en plus de burqa. Et puis il y a eu des prières sur la voie publique. Maintenant, il y a dix ou quinze endroits où de manière régulière, un certain nombre de personnes viennent pour accaparer les territoires. C'est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s'applique, c'est une occupation. Certes y'a pas de blindés, y'a pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même".
Aujourd'hui Marine Le Pen persiste et signe en précisant : "J'aurais pu aussi parler de l'occupation par les Anglais à l'époque de Jeanne d'Arc". Jules César et les Romains attendent leur tour avec impatience...
Disons-le tout net : le fait que Marine le Pen revendique au grand jour l'héritage paternel est une bonne nouvelle pour tous ceux qui, comme nous, se battent contre l'idéologie du Front National.
En tombant le masque, elle donne des armes, entre autres, à tous ceux qui s'opposent fermement au sein de l'UMP à l'idée d'une alliance avec l'extrême droite, à commencer par Jean-François Copé, le nouveau patron du parti, qui a dit aujourd'hui : "C'est exactement les mêmes techniques que son père, les mêmes amalgames et il faut bien le dire les mêmes propos. J'ai toujours considéré le Front national comme un danger majeur pour notre famille politique comme pour la France". On est bien d'accord...
Et puis patatra badaboum.
Hier à Lyon, voilà qu'elle se lâche et compare sans rigoler un instant les Musulmans d'aujourd'hui aux Allemands qui occupaient la France dans les années quarante : "Il y a quinze ans on a eu le voile, il y avait de plus en plus de voiles. Puis il y a eu la burqa, il y a eu de plus en plus de burqa. Et puis il y a eu des prières sur la voie publique. Maintenant, il y a dix ou quinze endroits où de manière régulière, un certain nombre de personnes viennent pour accaparer les territoires. C'est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s'applique, c'est une occupation. Certes y'a pas de blindés, y'a pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même".
Aujourd'hui Marine Le Pen persiste et signe en précisant : "J'aurais pu aussi parler de l'occupation par les Anglais à l'époque de Jeanne d'Arc". Jules César et les Romains attendent leur tour avec impatience...
Disons-le tout net : le fait que Marine le Pen revendique au grand jour l'héritage paternel est une bonne nouvelle pour tous ceux qui, comme nous, se battent contre l'idéologie du Front National.
En tombant le masque, elle donne des armes, entre autres, à tous ceux qui s'opposent fermement au sein de l'UMP à l'idée d'une alliance avec l'extrême droite, à commencer par Jean-François Copé, le nouveau patron du parti, qui a dit aujourd'hui : "C'est exactement les mêmes techniques que son père, les mêmes amalgames et il faut bien le dire les mêmes propos. J'ai toujours considéré le Front national comme un danger majeur pour notre famille politique comme pour la France". On est bien d'accord...