Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Ambre
- Date de début
A
AnonymousUser
Guest
Je reviens de la gare. J'ai été demander des renseignements pour un forfait incluant un aller-retour quotidien Lille-Paris. Deux heures. Dans l'hypothèse où.
700 euros. Cette pute de SNCF demande 700 euros. 700 euros par mois pour deux heures de trajet quotidien entre l'appartement et mon potentiel lieu d'études.
Face à l'employé, j'ai d'abord été prise d'un rire incontrôlé, purement nerveux. Parce que connement, j'ai cru à une plaisanterie de sa part. Il a détourné les yeux et m'a dit à regrets "qu'effectivement, la société ne proposait guère de tarifs avantageux pour les gens dans mon cas". Avantageux. Avantageux, putain.
Sans parler de décence.
Lorsque j'ai enfin compris ce que cette réponse signifiait, je me suis sentie d'une mollesse folle, dépossédée. Parce que cela signifie que même en étant prise à ce test, même en étant acceptée à l'Ecole du Louvre, je ne pourrai pas y aller.
L'amoureux doit poursuivre ses études sur Lille, et je ne peux pas l'abandonner. Pour vivre là-bas. Puisque mes parents ne m'aideront pas pour mes "déviances" et mon "caprice", je n'aurai pas les moyens de vivre. Pas le moral d'être seule. Puisque mes hypothétiques heures de cours et de travail seront aux dires de tous trop conséquentes, je ne pourrai pas compenser le manque par un quelconque salaire. En parallèle.
Quoi qu'il advienne, je dois donc rester ici, dans ma jolie formation écoeurante.
Je ne me suis jamais sentie aussi morte.
700 euros. Cette pute de SNCF demande 700 euros. 700 euros par mois pour deux heures de trajet quotidien entre l'appartement et mon potentiel lieu d'études.
Face à l'employé, j'ai d'abord été prise d'un rire incontrôlé, purement nerveux. Parce que connement, j'ai cru à une plaisanterie de sa part. Il a détourné les yeux et m'a dit à regrets "qu'effectivement, la société ne proposait guère de tarifs avantageux pour les gens dans mon cas". Avantageux. Avantageux, putain.
Sans parler de décence.
Lorsque j'ai enfin compris ce que cette réponse signifiait, je me suis sentie d'une mollesse folle, dépossédée. Parce que cela signifie que même en étant prise à ce test, même en étant acceptée à l'Ecole du Louvre, je ne pourrai pas y aller.
L'amoureux doit poursuivre ses études sur Lille, et je ne peux pas l'abandonner. Pour vivre là-bas. Puisque mes parents ne m'aideront pas pour mes "déviances" et mon "caprice", je n'aurai pas les moyens de vivre. Pas le moral d'être seule. Puisque mes hypothétiques heures de cours et de travail seront aux dires de tous trop conséquentes, je ne pourrai pas compenser le manque par un quelconque salaire. En parallèle.
Quoi qu'il advienne, je dois donc rester ici, dans ma jolie formation écoeurante.
Je ne me suis jamais sentie aussi morte.
A
AnonymousUser
Guest
Deetz;1522553 a dit :
Oui, je me suis renseignée et la SNCF ne tolère aucune aide. Je suis boursière et cela ne me donne droit à rien, les tarifs des forfaits restent les mêmes. L'employé avait d'ailleurs vraiment l'air honteux en constatant la tête que j'ai dû lui adresser sous la surprise et l'écoeurement.
Quant au TER, je n'ai pas encore pris la peine de me pencher là-dessus car je sais d'avance que la perte de temps sera sans doute bien trop conséquente pour que je puisse effectuer un aller-retour chaque jour. Je n'ai aucun autre moyen en vérité.
Je te remercie néanmoins...
A
AnonymousUser
Guest
Je vais mourir de stress et d'une crise de nerfs tellement je vais me planter à mon concours demain !
J'en peux plus. Depuis une semaine c'est sautes d'humeur en permanence, je me retrouve en larmes sans comprendre pourquoi. Trois fois aujourd'hui, deux en cours et une à table avec mes parents, des fois ça me prend alors que je suis en train de rigoler, les larmes qui coulent toutes seules et puis les gros sanglots. Et puis je suis fatiguée, j'arrive pas à dormir.
Je crois que je suis à la fois très stressée de pas savoir où je vais l'an prochain, limite euphorique en pensant à mon été et parce que c'est trop cool avec les gens en ce moment, et aussi très très triste de savoir que c'est fini, tout ça.
Je panique un peu, ça me fait flipper à mort d'avoir été si bizarre cette année, d'avoir un peu tout foiré socialement parlant, j'ai peur de plus être assez proche des gens et de les perdre de vue. Je m'en veux terriblement de pas avoir réalisé plus tôt qu'ils sont géniaux, et ils vont me manquer putain... (et voilà je repleure)
Je crois que je suis à la fois très stressée de pas savoir où je vais l'an prochain, limite euphorique en pensant à mon été et parce que c'est trop cool avec les gens en ce moment, et aussi très très triste de savoir que c'est fini, tout ça.
Je panique un peu, ça me fait flipper à mort d'avoir été si bizarre cette année, d'avoir un peu tout foiré socialement parlant, j'ai peur de plus être assez proche des gens et de les perdre de vue. Je m'en veux terriblement de pas avoir réalisé plus tôt qu'ils sont géniaux, et ils vont me manquer putain... (et voilà je repleure)
Fin juin je déménage dans la ville où j'ai vécu de la maternelle à la seconde, qui plus est dans un des quartiers où j'ai habité. Et je veux pas, putain qu'est ce que je veux pas retourner là-bas. J'ai l'impression que je vais redevenir l'adolescente que j'étais, c'est-à-dire moche, mal dans sa peau, timide à en mourir. J'ai vécu durant 7 ans dans des quartiers plutôt chics, et là je vais de nouveau me retrouver dans un coin vraiment laid. Je le vis vraiment comme une régression sociale. Mais qu'est-ce qui est passé par la tête de mes parents pour qu'ils achètent une maison dans ce coin?? Ils ont vraiment pété un cable sur ce coup.
J'ai aussi passée une méga journée de merde. Tout allait de travers.
Ca a commencé dès que j'ai quitté mon chez-moi, un chien, tout juste détaché par son maître, court vers moi et "essaye de communiquer" avec moi (enfin à sa façon... c'est à dire s'apprête à m'aboyer/me lécher/me sauter dessus ou que sais-je). Il faut savoir que j'ai très peur des chiens. Voilà qui met de bonne humeur.
Chaleur étouffante. Une heure de transports.
Arrivée au boulot, la tête toujours dans le cul, j'apprends que mon chef n'est plus mon chef, je n'ai plus de chef. Je passe des coups de fil (peut-être 30!) pour caler des rendez-vous. Pas un "oui", que des refus.
L'aprem, j'essaye d'avancer un peu dans ma mission. Un coup, c'est l'ordi qui s'éteint, un coup c'est le câble qui est utilisé ailleurs, un coup c'est tel appareil qui est en panne, puis quelqu'un utilise l'unique ordi dont j'ai besoin, puis j'ai un problème technique mais le chef technique n'a pas le temps de m'aider. Avec ça, je mange un yaourt dégueu, je me mords la langue en mâchant mon chewing-gum et quelques autres conneries du genre.
Sur le trajet du retour. Métros bondés. Rer supprimé. Youhou.
Allez, demain est un autre jour.
Ca a commencé dès que j'ai quitté mon chez-moi, un chien, tout juste détaché par son maître, court vers moi et "essaye de communiquer" avec moi (enfin à sa façon... c'est à dire s'apprête à m'aboyer/me lécher/me sauter dessus ou que sais-je). Il faut savoir que j'ai très peur des chiens. Voilà qui met de bonne humeur.
Chaleur étouffante. Une heure de transports.
Arrivée au boulot, la tête toujours dans le cul, j'apprends que mon chef n'est plus mon chef, je n'ai plus de chef. Je passe des coups de fil (peut-être 30!) pour caler des rendez-vous. Pas un "oui", que des refus.
L'aprem, j'essaye d'avancer un peu dans ma mission. Un coup, c'est l'ordi qui s'éteint, un coup c'est le câble qui est utilisé ailleurs, un coup c'est tel appareil qui est en panne, puis quelqu'un utilise l'unique ordi dont j'ai besoin, puis j'ai un problème technique mais le chef technique n'a pas le temps de m'aider. Avec ça, je mange un yaourt dégueu, je me mords la langue en mâchant mon chewing-gum et quelques autres conneries du genre.
Sur le trajet du retour. Métros bondés. Rer supprimé. Youhou.
Allez, demain est un autre jour.
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