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AnonymousUser
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et voilà que ma jeune belle-soeur (19 ans et qui fait plus jeune) s'est mise à fumer! C'est nouveau, ça vient de sortir!
Rainer;1605007 a dit :J'ai changé d'avis, j'ai évolué, personnellement, physiquement, j'ai presque envie de dire politiquement (pour parler d'idéologie, de pensée) ; je ne côtoie plus les mêmes milieux qu'eux, je n'ai plus les mêmes intérêts de vie, nous ne partagons plus rien et c'est terrible car véritablement mortifère pour la relation. Ué ça me fait chier. J'arrive pas encore à digérer qu'au bout de toutes ces années nous avons tellement changé que nous ne sommes plus les mêmes, et que par conséquent il n'y a plus d'adhésion réciproque, plus de lien intersubjectif. Plus de compréhension, plus de retour, plus de soutien, plus rien. Il ne reste que des résidus du passé, c'est la seule chose qui justifie que l'on soit encore là matériellement, nos corps rassemblés dans une pièce ou dans un périmètre restreint. Mais c'est tout. C'est crevé. Crevé de l'intérieur.
Et on a beau essayer de recoller les morceaux, c'est le genre de truc naze qi ne fonctionne pas. Il y a un souffle qui s'est perdu. Je n'ai même pas envie que ça redémarre. Voilà tiens. Prend.
Je te comprend totalement surtout que je vis ca à la fois avec mes amis et ma famille,courage!Rainer;1605007 a dit :Humour humour je suis grave sans ami en vrai \o/. C'est pas comme si j'avais un diplôme une fois tous les chépacombien hein. Mon pote m'a répondu Bah c'est cool, mon autre pote n'a pas répondu, ma soeur non plus (je la soupçonne de faire la tronche), bon et après la famille j'en ai pas parlé pour d'autres raisons mais bonjour je suis friendless \o/. Heureusement que j'ai les potes du net. Putain c'est hard ça !
Bon mais sinon j'ai ma super pote de la fac qui elle était super présente. Déjà elle a été la première à m'appeler pour me dire qu'elle avait validé, elle avait des mots sympa, comme à son habitude, c'est une perle. Elle est toujours là quand ça va pas, et encore plus là quand ça va !
Mais au-delà de ça, je sens que j'ai perdu mes amis IRL, mais vraiment. J'ai changé d'avis, j'ai évolué, personnellement, physiquement, j'ai presque envie de dire politiquement (pour parler d'idéologie, de pensée) ; je ne côtoie plus les mêmes milieux qu'eux, je n'ai plus les mêmes intérêts de vie, nous ne partagons plus rien et c'est terrible car véritablement mortifère pour la relation. Ué ça me fait chier. J'arrive pas encore à digérer qu'au bout de toutes ces années nous avons tellement changé que nous ne sommes plus les mêmes, et que par conséquent il n'y a plus d'adhésion réciproque, plus de lien intersubjectif. Plus de compréhension, plus de retour, plus de soutien, plus rien. Il ne reste que des résidus du passé, c'est la seule chose qui justifie que l'on soit encore là matériellement, nos corps rassemblés dans une pièce ou dans un périmètre restreint. Mais c'est tout. C'est crevé. Crevé de l'intérieur.
Et on a beau essayer de recoller les morceaux, c'est le genre de truc naze qi ne fonctionne pas. Il y a un souffle qui s'est perdu. Je n'ai même pas envie que ça redémarre. Voilà tiens. Prend.
Tristana;1606241 a dit :Je ne sais pas ce qui m'a encore pris. Il a fallu que j'aille encore fourrer le nez sur Facebook et Copains d'avant pour voir qu'est-ce que ces vieilles gueules du collège et du lycée - ces ordures qui m'ont tellement fait de mal - sont devenues. Evidemment, bonnes situations et étalage de bonheur en famille et professionnel. C'est là où je réalise vraiment à quel point la vie est injuste. Ces petites salopes s'en sortent bien, et moi je meurs chaque jour. Avec tout le mal qu'on m'a fait, qui est tatoué sur moi . Rien n'est juste dans la vie, rien. Et puis j'accepte de moins en moins de sortir et de recroiser ces gueules au détour d'une rue. Elles n'ont rien oublié ces petites merdes. En sont encore fières, me regardent de haut. Ce qu'elles ne savent pas c'est que je pourrais les tuer, maintenant. Les éclater, les faire partir en lambeau en riant haut et fort à leur place. Et avec tellement plus de cruauté et d'acharnement qu'elles n'ont pu avoir pour moi.
Je voudrais tout effacer, repartir de zéro, dégager en fait, ailleurs. Me dégager de ce passé pourri, de ces merdes qui ont gâché ma jeunesse, mes études, mon mental.