J'ai souvent mal aux côtes (une séquelle de mon accident de voiture), et là c'est atroce depuis depuis plusieurs jours. Devant, derrière, le poids de ma voiture revient incessamment. Je me sens moralement mal, j'ai envie de rien, je suis fatiguée de tout, ahh cette putain de fatigue d'être et de se porter, quelqun comme l'autre ne comprendra jamais ça à part me traiter de profiteuse et de salope, il m'apporte quoi finalement, que de la souffrance et son mal-être en plus du mien.
Ma mère m'a fait un spitch sur mes chats chez elle hier soir, déjà que j'étais pas bien; y a la chatounette sauvage (mais qui se laisse caresser par moi) qui a accouché de trois adorables bébés, je leur ai refait le nid hier dans la cabane à bambous et elle m'a cassé les couilles, que ça continuait les chats, qu'il faut que je la prenne avec les bébés chez moi - ça oui je la prendrai mais j'espère qu'elle s'y habituera - mais qu'est ce que j'y peux moi si les gens ne stérilisent pas leurs chats ou les abandonnent putain, ça me fait déjà assez mal, pas besoin d'en rajouter.
Et puis je pense à Baya, toujours, et je me dis qu'on m'a bel et bien arraché un bras ou une jambe en la perdant, que maintenant ça y est, je suis tatouée à toute souffrance, à toute mort, j'attends les prochaines morts, plus rien ne peut m'en etonner.
Ma mère m'a fait un spitch sur mes chats chez elle hier soir, déjà que j'étais pas bien; y a la chatounette sauvage (mais qui se laisse caresser par moi) qui a accouché de trois adorables bébés, je leur ai refait le nid hier dans la cabane à bambous et elle m'a cassé les couilles, que ça continuait les chats, qu'il faut que je la prenne avec les bébés chez moi - ça oui je la prendrai mais j'espère qu'elle s'y habituera - mais qu'est ce que j'y peux moi si les gens ne stérilisent pas leurs chats ou les abandonnent putain, ça me fait déjà assez mal, pas besoin d'en rajouter.
Et puis je pense à Baya, toujours, et je me dis qu'on m'a bel et bien arraché un bras ou une jambe en la perdant, que maintenant ça y est, je suis tatouée à toute souffrance, à toute mort, j'attends les prochaines morts, plus rien ne peut m'en etonner.