* Confus *
Ca y est. C'était sûr, c'était prévu, j'allais déménager, il m'avait promis qu'il se désisterait pas. Et il l'a fait. M'a fait du chantage, un jour oui, un jour non, un jour je sais pas, le truc qui rend folle. Pour m'obliger à le reloger lui aussi, et lui payer ses loyers à l'infini, après tout ce que je lui ai rendu comme services il me demande encore ça. Comme un prétexte si je refuse à me refuser le logement. Je savais pas à quoi m'en tenir alors que j'ai besoin que de ça, de stabilité, de sécurité. Comme s'il cherchait à m'éprouver, à me montrer que c'est lui qui commande, que s'il veut je n'ai plus rien. Je m'étais tellement investie dans ce futur logement, (trop d'ailleurs) j'y tenais plus que tout au monde, ça représentait tout ce qui me manquait, de la place, la sécurité, le célibat, la vie sans lui, une vie d'adulte digne, la possibilité de reçevoir, d'avoir ma chambre, que mon bébé ait sa chambre.. Et non. Pffffffffffffffffffffffffffffffff. Comme je sais que je peux pas compter sur lui, j'ai dû renoncer à ce logement. Sauf que c'était une occasion en or, et que je n'en aurais (probablement!) plus d'autres!! Ca me fait bien mal au cul. Pour ne pas espérer un truc qu'il peut me retirer, j'ai préféré faire ça. J'espère ne pas avoir à le regretter. Au moins, ce que j'y gagne, ce que je n'ai -presque- plus rien en commun avec lui, ni le logement, ni l'argent, ni du temps.. Rien. La liberté, débarassée de lui. J'espère que ça vaut ce renoncement au logement. Je me rends compte en écrivant ça que je suis vachement ambivalente quand même : je le déteste, je veux plus le voir, mais je comptais encore sur lui pour me reloger, j'aurais pas dû, c'était absurde, évident qu'il allait me faire tourner en bourrique et me refuser ce qu'il me jurait me donner quelques mois avant. Il allait pas me laisser filer comme ça, tranquille, sans contreparties injustes et énormes. Je croyais ce problème enfin règlé depuis le temps, c'est reparti pour quelques années!