adita;4754292 a dit :
peaudouce;4754135 a dit :
Je précise que ma réponse est très sérieuse.
Personnellement, je n'aime aucun de ces prénoms. Et puisque tu nous demandes notre avis, j'en profite pour mentionner le fait qu'une étude assez sérieuse a montré l'existence de liens entre le prénom des enfants et leurs chances d'obtenir une mention très bien au Bac. Ça n'est qu'un exemple de réussite mais il faut savoir que le prénom que tu donnes à ton enfant aura une influence importante sur son avenir, et qu'il y a de fortes chances qu'un enseignant parte avec un meilleur a priori sur ton fils s'il s'appelle "Martin" que "Kevin" (mais ça vaut aussi pour les autres prénoms que tu as cité)
Ce n'est pas le prénom qui fait (ou pas) la mention au bac, c'est la catégorie socio-professionnelle des parents. Les prénoms à consonance américaine type Jordan, Dylan ou Kevin sont plus souvent donnée par les classes populaires, ça vient de là.
Je ne pense pas vraiment que le prénom en lui même ait une influence, par contre la "classe" des parents, oui.
Bon, je me doutais qu'on allait me reprocher ce raccourci, et après tout c'est normal. J'espérais simplement pouvoir éviter la version longue, mais comme c'est pas le cas, la voici :
Effectivement, les résultats au bac sont la conséquence des milieux socio-culturels des candidats.
Mais le prénom peut aussi avoir une influence. Je m'explique. Un enfant qui dit à son enseignant "Je m'appelle Dylan", ce qu'il dit c'est "Je viens d'un milieu populaire". Les enseignants ONT des a priori. Ces a priori ont bel et bien des conséquences sur la déroulement des études de l'enfant. Ça a souvent été théorisé en fait. Les enseignants s'attendront davantage à ce que cet élève soit en difficulté, et projetteront inconsciemment ces difficultés sur l'élève.
Des sources :
http://www.scienceshumaines.com/l-inegalite-des-chances-scolaires-selon-boudon-et-bourdieu_fr_12397.html
http://www.scienceshumaines.com/bourdieu-et-l-ecole-la-democratisation-desenchantee_fr_14187.html
Alors bien sûr, ça n'est pas parce qu'un enfant issu d'un milieu populaire s'appelle Théophile ou Charles-Edouard qu'il aura le même destin que ses parents étaient CSP+. Mais donner à son enfant un prénom un peu moins connoté socialement c'est peut être lui éviter un handicap supplémentaire.