J'aimerai rajouter que même si je continue de temps à autre à acheter des magazines féminins (surtout Grazia d'ailleurs),c'est avant tout pour...prendre le train, comme la majorité des madz apparemment, sans dépenser une fortune, et le balancer dès que j'arrive en gare. Et j'adore découper les recettes haha !
Mais une des rubriques que je ne lis plus, car elle me débecte, c'est la rubrique "sexo" (youpi, on va pas dire "sexe", c'est saaaaale, "sexo" c'est rigolo, c'est glamour...
).Je pense que beaucoup de problèmes de sexualité et de confiance en soi viennent de ces articles. Pourquoi ? Je m'explique.
Ces magazines nous vendent une liberté sexuelle à tout prix. Soit, jusque là, tout va (presque) bien. Mais ensuite, en lisant entre les lignes, on peut très bien se rendre compte que selon les schémas évoqués dans les articles,si on n'a pas une activité sexuelle décomplexée, débridée, qu'on n'aime ça mais sans plus, qu'on n'a pas envie de tester des trucs de ouf/malade et que atteindre l'orgasme à chaque rapport n'est pas notre priorité absolue, on est des monstres.
Des filles anti-féministes et/ou coincées et/ou avec un gros souci psychanalytique qui se rapporte à la place de la mère dans ta relation avec ton ours en peluche.Si tu n'as pas ton canard vibreur, t'es bonne à mourir vieille fille bouffée par tes chats.
Et surtout, nous parler du nouveau kamasutra de l'été 2012,que les fucking friends c'est trooooop hype ou encore des fantasmes à avouer pour pimenter ta relation, ça y va, mais pour poser les vrais questions sur le désir, l'amour, les petits coups de barre, le sexe avec les jambes pas épilées et les petites culottes en coton trouées, plus personne. De la sexologie de comptoir quoi ! Qui de plus fout une énorme pression, notamment aux plus jeunes je pense (filles ET mecs).
Et j'en parle en connaissance de cause, je pense avoir subi cette influence en étant plus jeune, avant de me rendre compte que ce n'était pas ce que j'aimais ni ce que j'attendais de l'intimité avec quelqu'un.