J’ai commencé l’attrape cœurs de J D Salinger hier soir .
Ma mère grosse lectrice lit tous les Bussi. J'en avais aussi lu un sur son conseil. Je ne me souviens même plus du titre. J'avais tellement été énervée par son écriture des personnages féminins que j'ai bien cru que j'allais brûler le bouquin. Et pourtant, je suis capable de pardonner beaucoup de choses dans le cadre d'une romance mais là... Pas un seul personnage qui n'est pas vu à travers le prisme du baisable.1Allez, ça faisait longtemps que je n'étais pas venue râler
Sur les recommandations de ma mère (1 an plus tard ), j'ai tenté Nymphéas Noir de Michel Bussi.
J'ai jamais été autant énervée sur une lecture Gonflée à mort oui, vu que j'ai un certain chic pour choper des lectures assez moyennes mais pas énervée comme ça.
C'est très frustrant parce qu'en soi, l'intrigue du bouquin est bien et les 3 premières pages me paraissaient hyper prometteuses (plusieurs points de vue, des meurtres dans Giverny, un peu de culture sur Monet et les impressionnistes)... mais alors l'écriture des personnages !
Je crois que Bussi n'a pas croisé d'enfant de 11 ans depuis longtemps On dirait des répliques d'un vieux qui tente d'être jeune, c'est ridicule.
Mais le véritable problème c'est l'inspecteur, quasi personnage principal du roman : dès lors qu'il rencontre l'institutrice du village, son cerveau migre vers son pénis C'est écrit dans un pseudo érotisme (E.L.James en tremble) qui se veut "un coup de foudre" qui mènera vers un couple passionnel sauf... que c'est juste un putain de prédateur, en fait Pendant touuuut le livre.
J'ai vraiment failli jeter le livre au bout de 60 pages tellement le malaise était présent, avec son obsession sur cette femme qui n'envoie AUCUN signe alors que lui est persuadé que "Oui oui cette façon de me regarder signifie très clairement qu'elle a besoin de moi, qu'elle tente de me séduire. Ah cette jupe qui remonte quand elle croise les jambes !".
Je ne vous parle pas du gros fantasme sur la femme enceinte de son adjoint, bandante mais chiante "avec ses caprices de femme enceinte", la serveuse du café qui a des jambes qui distrait tout le monde, les maîtresses d'un personnage que les policiers tire à la courte-paille pour savoir qui ira interroger qui avec des réflexions gracieuses ("ah j'ai chopé celle qui fait des gâteries !", "oh elle... elle est plutôt du genre culotte en dentelle, si vous voyez ce que je veux dire...").Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
Breeeeeeeeeeeeeeeef.
J'étais vachement mieux avec Macbeth de Shakespeare 10 ans que je ne l'avais pas relu, depuis mes concours, et c'était super bien de me refaire un théâtre mental de la pièce. Vaut mieux avoir de l'imagination parce que notre ami Willy, les indications c'est pas trop son truc D'un vers à l'autre, on passe d'un dialogue groupé à une introspection
Derrière, je me suis amusée à visionner plusieurs adaptations cinématographiques. Je te vomis version de 2015 avec Fassbender et Cotillard
Déçue qu'aucune ne garde la meilleure scène de la pièce : le soldat qui explique qu'il a fait la bamboche toute la nuit mais que se torcher "ça fait pas brandir" correctement
Et sinon, une sublime BD bien sympa : These savage shores.
Allez, je croise les doigts sur mes prochains bouquins