J'ai les nerfs à fleur de peau depuis hier. Dans ma mémoire est gravé le moment pendant lequel je lui disais au revoir sur le quai : il avait les yeux brillants, émus et moi je ne voulais pas pleurer, il n'en était pas question. Mais une fois rentrée chez moi, je me suis retrouvée submergée par la mélancolie. Je trouvais les bâtiments d'une laideur incomparable, la chaleur étouffante, et cerise sur le gâteau le parfum offert par ma mère m'a énervé. Je n'ai pas pu m'empêcher d'hyperventiler pendant un bon moment, et je ne me suis endormie qu'à trois heures du matin. Mais ça ne m'empêche pas d'être fatiguée à cause de cette chaleur, qui me créé des gouttes de sueur qui perlent sur mon visage et qui me fait transpirer quelques heures après avoir pris une douche.
A ça, il faut ajouter que je ne peux pas le voir à la webcam, sa batterie ayant rendue l'âme. Je n'ai qu'une semaine à tenir, et je lui ai dit que je ne voulais pas m'attacher autant à lui, mais à cause de ça il s'est connecté pour me rassurer. Je crois bien que c'est trop tard, je suis à nouveau tombée complètement amoureuse, et sa présence est devenue addictive de surcroît. Je sais qu'il n'est pas comme les autres, lorsqu'il prétend qu'il ne me fera pas souffrir je pense que c'est vrai. Mais je ne peux pas m'empêcher d'être apeurée à cause de tout ce que j'ai pu traverser. Et là, je sens que je me retiens de m'abandonner complètement à cet amour. Je ne veux plus souffrir.