@Anechka je ne sais pas si ça doit être revendiqué ou non mais il y a quand même une différence entre "les enfants" et les autres groupes dont tu parles, même si je n'arrive pas vraiment à la définir précisément
Par exemple, il y a au contraire plein de gens qui "adorent les enfants", alors que je pense pas que la même expression passerait tellement pour d'autres groupes. C'est peut être un peu un abus de langage mais dans les deux cas il me semble que les "enfants" sont résumés à des caractéristiques typiques de la plupart des enfants, des phases de développement par lesquelles ils passent forcément, que certains aiment et d'autres pas.
Il y a aussi un peu un double discours par rapport à cette "essentialisation" des enfants je trouve, genre:
- "je n'aime pas les enfants"
- "tu ne peux pas dire ça, les enfants sont des personnes toutes différentes comment peux tu tous ne pas les aimer?"
- "je n'aime pas les personnes qui crient/interrompent/... sans se préoccuper que cela gêne les autres"
- "mais ce sont des enfants ils ne peuvent pas s'empêcher d'être comme ça"
Donc à la fois on n'admet pas que "les enfants" soient désignés comme un groupe relativement homogène (en tout cas dans une certaine mesure, je suis bien d'accord que chaque individu est différent) et à la fois "les enfants" sont comme ça et il faut l'accepter...
Je suis pas sure de bien m'exprimer, mais en gros j'ai l'impression que l'interprétation est différente selon que c'est pour dire qu'on n'apprécie pas les enfants ou... un peu tous les autres contextes où on généraliserait "les enfants" et où il est largement accepté et compris qu'on parle de certains comportements enfantins et pas de chaque enfant comme individu.
Par exemple, il y a au contraire plein de gens qui "adorent les enfants", alors que je pense pas que la même expression passerait tellement pour d'autres groupes. C'est peut être un peu un abus de langage mais dans les deux cas il me semble que les "enfants" sont résumés à des caractéristiques typiques de la plupart des enfants, des phases de développement par lesquelles ils passent forcément, que certains aiment et d'autres pas.
Il y a aussi un peu un double discours par rapport à cette "essentialisation" des enfants je trouve, genre:
- "je n'aime pas les enfants"
- "tu ne peux pas dire ça, les enfants sont des personnes toutes différentes comment peux tu tous ne pas les aimer?"
- "je n'aime pas les personnes qui crient/interrompent/... sans se préoccuper que cela gêne les autres"
- "mais ce sont des enfants ils ne peuvent pas s'empêcher d'être comme ça"
Donc à la fois on n'admet pas que "les enfants" soient désignés comme un groupe relativement homogène (en tout cas dans une certaine mesure, je suis bien d'accord que chaque individu est différent) et à la fois "les enfants" sont comme ça et il faut l'accepter...
Je suis pas sure de bien m'exprimer, mais en gros j'ai l'impression que l'interprétation est différente selon que c'est pour dire qu'on n'apprécie pas les enfants ou... un peu tous les autres contextes où on généraliserait "les enfants" et où il est largement accepté et compris qu'on parle de certains comportements enfantins et pas de chaque enfant comme individu.