Ouh... j'ai eu aussi l'impression de revivre mes années collèges/lycées. Il était temps de réagir. J'en ai énormément souffert de ces années où j'étais le bouc-émissaire. Ce n'était jamais physique (sauf une fois où une fille m'a giflé) mais principalement moral. Je suis incapable de compter le nombre d'humiliations, de moqueries, de petits rires derrière mon dos et de regards insistants avec un sourire moqueur.
D'ailleurs, en janvier 2011, pendant mon année de terminale, j'ai craqué. Je m'en rappelle qu'un vendredi, je longeais les couloirs pour quitter le lycée parce que mes cours étaient finis. Un groupe de filles qui étaient derrière moi ce sont mis à parler de moi. Je me rappelle au mots près ce qu'elles ont dit. En gros, elles disaient que j'avais une tête à claque, que si elle le pouvait elles m'en foutraient une à chaque fois qu'elles me voient... et autres joyeusetés. Bref, le lundi matin, j'ai été incapable de retourner en cours. Non pas seulement à cause de ces filles mais parce que j'avais passé le week-end a me remémoré toutes ces humiliations que j'avais vécu pendant 6 ans et demi. Depuis ce lundi là, je n'y suis plus retournée, je passais mes journées à broyer du noir. J'ai d'ailleurs fait une dépression, que je subis toujours. Cette année, je suis au CNED et je prépare le bac.
Tout ça pour dire que il faut réagir avant qu'il ne soit trop tard. Même les plus insignifiantes moqueries peuvent avoir des répercutions dramatiques.