Je comprends tout à fait ce que tu veux dire Feflux, mais ça me rappelle un débat que j'ai eu avec une copine il y a quelques mois, où elle me disait qu'elle aurait préféré vivre à l'époque de nos parents ou grands parents pour pleins de raisons. Dont ce côté prise de tête qu'on a aujourd'hui.
Mais perso, je préfère vraiment vivre à notre époque (même si plus déprimante, vu que plane constamment sur notre tête qu'on va tous mourir (en même temps, oui) en chopant un cancer à cause de nos biscottes ou tout simplement parce que la terre va exploser à force qu'on en fasse n'importe quoi).
Mais voilà, moi je préfère savoir, et avoir le choix.
Maelie, tu as tout à fait raison, mais par exemple, de plus en plus d'enfants ont des allergies. Et c'est en se demandant pourquoi, en changeant nos habitudes (et le débat sur la diversification alimentaire est en grande partie lié à ça) que l'on peut faire évoluer ça dans le bon sens. Pareil, dans 66 minutes (paye ta référence, je sais), ils disaient que de plus en plus de jeunes filles (dans nos âges) étaient atteintes d'un cancer du sein. Je ne pense pas que ce soit une coïncidence, et peut-être qu'il faut étudier ce qui a été mal fait ?
Enfin je suis la première à les trouver parfois trop alarmistes (l'assistante maternelle m'expliquait hier qu'elle n'avait pas le droit de mettre de matelas dans le lit parapluie des bébés 'au cas où le bébé se coincerait la tête entre le matelas et le lit'. Bon, même si on va parfois trouver qu'ils poussent le bouchon un peu loin, c'est en sachant pourquoi qu'on peut choisir librement notre propre manière de faire). On est un peu dans une époque de prise de conscience, et de test, je dirais.
Pour la péridurale, elle a énormément évolué ces dernières années (à l'époque de nos mères, c'était tellement dosé que leurs jambes étaient complètement paralysées, bon c'est à moitié ce qui a finit par m'arriver mais c'était un dysfonctionnement).
De même, bon moi j'ai fait une prépa à l'accouchement surtout pour pouvoir ensuite faire la rééducation du périnée chez la sage-femme (qui ne prend que celles qu'elle a eu en prépa), mais je m'étais auparavant inscrite à celle de la maternité. J'ai apprecié de pouvoir apprendre que j'avais (encore une fois) le 'choix' de la manière dont je voulais vivre mon accouchement. Qu'il y avait plusieurs positions, parfois bien plus physiologiques pour la mère et le bébé que la position gynéco classique, je n'en avais jamais entendu parler avant. Apprendre aussi des petits 'trucs' pour éviter l'épisiotomie (c'est une pratique en baisse, mais qui existe encore), etc.
Encore une chose (je suis désolée je suis toujours aussi brouillon, et j'espère ne pas paraitre agressive ou quoi, juste que je réfléchis souvent à tout ça depuis cette discussion avec cette amie), on parle beaucoup du baby blues. Certains vont dire trop, va savoir, mais à l'époque je pense qu'on en parlait pas du tout. Et est-ce que c'est seulement lié à notre époque ? Enfin c'est une réaction liée aux hormones, et j'imagine qu'à l'époque de nos mères, grands-mères, elles vivaient elles-aussi un grand moment de déprime suite à la naissance de leur bébé. Et vu que personne n'en parlait, elles devaient vivre avec ça, seules (et sincèrement, pas besoin de ça, la solitude c'est, je trouve, une sensation qu'on ressent pleinement au tout début de sa vie de maman). Enfin il suffit de voir la réaction de certaines personnes de la génération qui nous précède, quand on ose dire que c'est dur (la grossesse, ou un bébé en bas âge) on se mange un 'tu l'as voulu, assume'. C'est con parce qu'on l'assume hein, même la nuit, même crevée, même malade, mais on a quand même le droit de dire que c'est dur. Ça me fait me dire que les femmes de l'époque de nos mères n'avaient pas la possibilité de le dire.
Bref, tout ça pour dire que même si je me prends certainement plus la tête parfois que ma mère à l'époque. j'aime avoir le choix. Et vivre exactement la relation que je veux avec ma dadou en piochant parmi toutes les possibilités qui me sont proposées.
Encore une fois j'espère vraiment ne pas avoir été maladroite.
Et sinon, 15.000 tentatives et autant d'échecs, aujourd'hui elle veut pas le lit