Forêt des Merveilles, m'enivre yeux et oreilles, berce mon âme, ballade, C'est un jardin d'immensités, bois de pensées où baignent feuillage mousseux, effluves épurées, olfactives divinités, et brin de lueurs de nouveauté. Les arbres parfois y pleurent, aux bourgeons tels des yeux, quelque fois ils préfèrent chanter du mois la douceur et il arrive même que la pluie ruissèle ; Sur le bassin des fleurs. Carillon doré, le Vent danse comme un chien fou autour de moi, caresse mes doigts, tandis qu'alors, un bruit court! Humeur d'un esprit si libre qu'il rend rêveur, Les racines des noires profondeurs de s'envoler spectrales jusqu'aux hauteurs du ciel. Vision picturale, le Soleil traverse l'hasardeuse sculpture végétale, La rivière tranquille glisse et émeut la terre d'une moite féminité, les feuilles tremblent et rosissent d'une hivernale timidité, le Printemps est renaissance au sein d'une forêt centenaire, tableau aux multiples visages, et moi je chantonne.