Le temps est clair et les gents sont heureux
Je marche dans une clairière mon esprit est brumeux,
Seule, je ne le suis pas , mon amie est avec moi,
C 'est elle qui réconforte la femme de tous les jours, une reine sans roi,
l'autre au démon de minuit, celle qui crie, qui pleure et supplie,
Celle que l'on fouette et que l'on humilie
Elle expulse toute ma haine et mes rancœurs
Seule présente,les traces sur mon corps ,que je cache avec pudeur,
Être emportée par un courant sans que l'on aie envie de lutter
Sans pour autant savoir jusqu'où il va vous emmener ,
,Certaines questions brûlent ma tête bien plus que mon corps
Ou est ce monde du milieu,
jusqu'où peut on descendre si on ne connais pas le fond
je n'aie que les extrêmes sous les yeux
Une vie de destruction ,
Je n’ai pas de super pouvoir, juste celui de cacher mon désespoir.
La vie aurait pu être un conte de fée, mais c’est les démons qu’ils l’ont accaparaient.
Écoute cette vaine prière ,posée sur un oreille amère
Ainsi je vais habillais mes nuits, de tous ces rêves qui s’enfuient.
Linceul dormant en dépit du temps , que j’égraine lentement.
La pâleur de mon lit n’est qu’une tombe avancer, étalage d’une vie aux affres empoisonnées
Mon être a si froid quand il s'endort, que mon âme quitte le port.
Il pleut dans ma tête avec un froid d’hiver, mais je ne peux rien y faire.
je m'enroule dans les brumes de l'ennui,je m'envole comme un oiseau sous ma pluie
je cherche cet amour en enfer, pour ne plus devoir vivre sans rien y faire.
Je pleure, je déchire toutes mes nuits
je veux faire mourir ma vie
je tiens mon cœur enchainé à moi même, vide de l'amour perdu
je rejoins ces noirs nuages fétides, de chaleur opaque et de solitude
qui me raclent ma gorge encore serrée, je reste un instant dans mes rêves cassés
puzzle fracassé sur le mur de la vie , j'accroche à la réalité, des folies
Ma musique, ma violence une identité, me pousse à voir derrière cette fumée
j' hurle la nuit pour ne pas disjoncter, il n'y a plus que cet amour véritable
je le cherche à jamais dans mon cartable. Cette soif de vivre l'illuminera
le jour venu où tu seras à moi.
Avant que l’on ne me sonne le glas.
Mais chaque jour se mentir, encore et toujours sourire
Au fond une faille ouverte, existence imparfaite
Quand le verbe souffrir, se conjugue à tous les temps
Quand cette envie de fuir, vous ronge à chaque instant
Les liens de votre raison, enchaînent mon cœur
Refoulent la passion, la folie pour seul horizon
Cage de bois , cage de fer marche tout droit, tu iras en enfer
Charon sur la rive je t’attends, faite moi simplement rire car je suis prête à partir
Douce folie qui habite en moi, j’en connais le sens. Mon recueil, mon refuge, mon oasis, mon havre de paix et de bonheur seul instant qui réjoui mon cœur.
Toi, une de mes sources de douleurs
Si le fouet lézarde ma peau, c’est mon cœur qui est en lambeau.
Vider de l’intérieur sortir les cris, la haine, la rancœur pour trouver un semblant de meilleur.
Éphémère illusion à la triste raison, d'une réalité cent fois renouveler.,
Maintenant je n’ai plus rien à dire, c’était juste pour dire.
Que tout m’indiffère et qu’il n’y a plus rien à faire.
Si ce n’est de tiré le rideau, j’ai tant besoin de repos.