Je suis sur cette page depuis une demi heure, je veux dire quelque chose, mais je ne sais pas quoi.
L'horreur ne fait que se répéter. Pour moi elle a commencé en mars 2012, avec les attentats commis par Merah. A chaque fois je ressens la même terreur, la même tristesse, la même colère. Chacun de ses attentats me rappelle la panique que l'on avait eue quand on nous avait enfermés dans notre lycée en attendant de savoir ce qu'il se passe.
Chaque fois je revis la même sensation destructrice d'injustice. Chaque fois le même dégoût, la même rage, la même désolation en pensant à tous ces gens, de tous horizons, à cette petite fille juive tuée d'une balle dans la tête, à ces militaires, aux journalistes de Charlie, aux clients de l'Hyper Casher, à ces policier.e.s, à ces anonymes et amateurs.rices de musique du 13 novembre. Et hier à ces gens, venus en famille, entre amis, voir un feu d'artifice, faire la fête, se retrouver, fêter la fête nationale et qui ont été fauchés en quelques secondes. A chaque fois j'imagine la détresse de leur famille, de leur amis, je pense à celleux qui n'ont pas de nouvelles de leur proche, et à chaque fois la même question revient : pourquoi ?
Quand j'ai appris cet attentat, en rentrant du feu d'artifice de Toulouse, où j'avais vécu un bon moment, presque insouciant, je me suis sentie dévastée. Je n'ai pas pu m'empêcher d'espérer que l'auteur soit "un blanc". Pour que les amalgames cessent. Le chauffard était visiblement franco-tunisien, et je lis déjà des propos racistes et islamophobes, alors que la thèse terroriste n'est pas encore confirmée.
J'espère que les Madz qui sont encore sans nouvelles de leurs proches auront bientôt un coup de fil rassurant. J'espère que vous allez tous.tes bien.
Encore une fois, même si on se connait pas, je vous aime.
Et pour conclure, Vive La France. Je pense que c'est de mise, quand notre pays est fauché ainsi le jour de notre fête nationale.
Courage.
L'horreur ne fait que se répéter. Pour moi elle a commencé en mars 2012, avec les attentats commis par Merah. A chaque fois je ressens la même terreur, la même tristesse, la même colère. Chacun de ses attentats me rappelle la panique que l'on avait eue quand on nous avait enfermés dans notre lycée en attendant de savoir ce qu'il se passe.
Chaque fois je revis la même sensation destructrice d'injustice. Chaque fois le même dégoût, la même rage, la même désolation en pensant à tous ces gens, de tous horizons, à cette petite fille juive tuée d'une balle dans la tête, à ces militaires, aux journalistes de Charlie, aux clients de l'Hyper Casher, à ces policier.e.s, à ces anonymes et amateurs.rices de musique du 13 novembre. Et hier à ces gens, venus en famille, entre amis, voir un feu d'artifice, faire la fête, se retrouver, fêter la fête nationale et qui ont été fauchés en quelques secondes. A chaque fois j'imagine la détresse de leur famille, de leur amis, je pense à celleux qui n'ont pas de nouvelles de leur proche, et à chaque fois la même question revient : pourquoi ?
Quand j'ai appris cet attentat, en rentrant du feu d'artifice de Toulouse, où j'avais vécu un bon moment, presque insouciant, je me suis sentie dévastée. Je n'ai pas pu m'empêcher d'espérer que l'auteur soit "un blanc". Pour que les amalgames cessent. Le chauffard était visiblement franco-tunisien, et je lis déjà des propos racistes et islamophobes, alors que la thèse terroriste n'est pas encore confirmée.
J'espère que les Madz qui sont encore sans nouvelles de leurs proches auront bientôt un coup de fil rassurant. J'espère que vous allez tous.tes bien.
Encore une fois, même si on se connait pas, je vous aime.
Et pour conclure, Vive La France. Je pense que c'est de mise, quand notre pays est fauché ainsi le jour de notre fête nationale.
Courage.